Jour 27 (semaine 4 – samedi) la nuit

### Pierre ###

Comme prévu Lysa était rentré en douce dans ma chambre et avait réveillé mon épée suivant son habitude en me pratiquant une fellation de professionnelle.

– Bonsoir Pierre,

– Bonsoir Lysa, que de fougue !

Elle me raconta ensuite que sa soirée fut merveilleuse, que les robes étaient belles et surtout qu’elle avait retrouvé Jaspar.

– Nous avons beaucoup parlé et dansé ! En dansant, j’ai senti contre mon ventre qu’il avait une érection impressionnante sans vouloir te vexer. On a convenu pour se rencontrer et voir si nos corps pourraient trouver une satisfaction mutuelle. J’ai rendez-vous avec Jaspar !

C’était formidable, Lysa allait peut-être trouver un équilibre sexuel si Jaspar avait les qualités d’un bon amant.

Elle avait cependant quelques remords à me quitter, se demandant ce que j’allais faire pour me satisfaire.

Je pus la rassurer que j’avais des amies européennes sans préciser et elle devinait que ma « cousine» qui était venue était une amie.

Puis en plein rapport, elle suspendait le match et devint très sérieuse me suspectant de coucher avec Ninah et me demandait au sujet d’Amina.

Je lui dis simplement que sa fille était gentille et travaillait bien.

« et c’est tout ? »

– Amina vient souvent travailler ici pour les dossiers très confidentiels et me donne grande satisfaction professionnellement. Je me suis habitué à elle, même si elle est parfois impulsive. Ta fille a trouvé un équilibre dans son travail. Ninah et elles sont devenues amies alors qu’au bureau elle n’a pas beaucoup d’amitiés. Ses collègues étant fort jalouses de sa relation avec moi.

– Tu as une relation avec ma fille ??

– Ben oui, Lysa, elle est ma collaboratrice, tu le sais bien quand même. Je t’avoue que je ne saurais pas travailler aussi efficacement avec une autre assistante.

– Tu aimes travailler avec elle ? Elle m’a déjà laissé entendre qu’elle voudrait franchir un autre pas avec toi !

– Lysa, je respecte ta fille.

– Pierre mais je sens ta lance se raidir quand tu me parles d’elle !

– C’est normal, c’est une belle fille et vous deux vous m’avez déjà fait bander au petit-déjeuner chez toi. Te rappelles-tu ? Tu portais un déshabillé affolant !

– Oui elle portait d’ailleurs ma nuisette ! Tu voudrais coucher avec elle ?

– Amina mérite un beau mariage et doit préserver sa virginité jusqu’au mariage !

– Oui, très bien mais tu n’as pas répondu à ma question : « Tu voudrais coucher avec elle ? »

– Si Amina n’était pas ta fille, ni ma collaboratrice personnelle : je n’aurais pas hésité. Mais maintenant il y a des barrières que je ne veux pas franchir.

– Pierre, tu es gentil mais tu la désires n’est-ce pas ?

– Oui, et c’est à cause de toi Lysa, car c’est avec toi que j’ai fait l’amour, un peu contre mon gré. Maintenant j’aime caresser une peau d’ébène, tu sens bien comme je bande !

– Oui, je sens ton désir, je veux que tu jouisses une dernière fois pour garder un bon souvenir de moi.

– Alors Lysa tu dois moins parler et me donner du plaisir !

– Prends mes seins et suce-moi Pierre, si Jaspar ne me donne pas entièrement satisfaction je reviendrai.

– Ce ne serait pas honnête vis-à-vis de Jaspar !

– Ce n’est pas certain que je te lâcherai s’il ne satisfait pas ma libido ! Oh oui, continue suce mes seins mon bébé !

Elle jouissait dans un râle, son corps vibrait comme jamais et déclencha mon orgasme. J’ai dû me retenir pour ne pas crier le nom de sa fille !

Je me posais quand même la question, pendant tout notre rapport je pensais donc à sa fille ! Leurs corps étaient quasi identiques, leurs voix similaires, leurs peaux aussi douces et leur passion pour le sexe comparable.

– Pierre, c’était délicieux et ta jouissance puissante, tu étais différent, tu regrettes déjà nos relations ?

– Lysa, c’était de la baise, sans sentiments, mais tu m’as comblé aujourd’hui !

– Pierre, si plus tard tu es en manque, appelle-moi je te rendrai volontiers ce service en souvenir de ton aide. Je te suis infiniment reconnaissante !

– C’est très gentil Lysa, mais je ne veux pas. Je me débrouillerai très bien comme avant de te connaître !

Elle se dégageait de moi, récupéra le condom mais ne put résister à nettoyer ma verge avec sa bouche dans un long soupir.

– Merci Pierre, restons amis !

– Bien sûr Lysa, nous nous reverrons certainement, mais plus dans un lit !

Elle passa brièvement par la salle de bains pour jeter le préservatif et revêtir sa nuisette. Elle se pencha vers moi pour me donner un tendre baiser et sortit de la chambre.

Quelle nuit !

### Lysa ###

En sortant de la chambre de Pierre, je regrettais déjà de lui avoir dit que c’était la dernière fois ! Et si Jaspar ne parvenait pas à me faire jouir ?

J’ouvris doucement la porte de la chambre d’Amina, mais je m’arrêtais dans mon mouvement ! Dans la lumière de la veilleuse je vis que Ninah et ma fille étaient enlacées tendrement, l’image était trop belle pour l’interrompre. Tant mieux si ma fille avait une amie, la boyesse était gentille, pourvu qu’Amina reste loin des bras de Pierre !

Jour 28 (semaine 4 – dimanche) matin.

### Ninah ###

À mon réveil je sentais les mains d’Amina qui me caressaient, elles étaient très bien placées. Une main tenait un téton, l’autre était coincée entre mes jambes.

– Bonjour Ninah, me dit-elle, tu es toute mouillée !

– Bonjour Amina, j’ai rêvé de Pierre, il me caressait et me faisait jouir !

– Oh Ninah, dommage que ma mère est là, j’irais volontiers avec toi dans son lit ! J’ai envie de nos caresses mutuelles.

– Attends qu’elle soit partie, car il me semble que cette nuit elle est venue dans la chambre ; j’ai entendu la porte s’ouvrir…

– Quoi maman serait venue dans ma chambre !

– On ne faisait rien de mal ! C’est pour cela sans doute qu’elle n’a rien dit.

– Oui de toute façon je pourrai toujours expliquer que j’étais très fatiguée et que je t’ai demandé de rester avec moi. Ainsi maman ne se demandera pas si j’ai couché avec Pierre.

Je lui donnais encore un câlin puis me levais pour voir Pierre et le réveiller.

Sa chambre était vide mais j’entendis la douche, je devais vraiment serrer mes cuisses et me dominer pour ne pas le rejoindre et le laver ! Je me rendis donc dans la boyerie pour me changer.

En revenant dans la cuisine, je trouvais Pierre qui m’attendait :

– Bonjour ma gazelle ! Tu as bien dormi ?

– Oui Pierre, Amina n’a pas quitté la chambre ! Mais je crois que Madame est venue jeter un coup d’œil.

– C’est très bien, comme cela, elle ne s’inquiétera pas. Très bien, prépare le petit-déjeuner et lorsqu’il sera prêt tu réveilleras Madame et Amina.

– Amina est déjà réveillée, mais je l’appellerai pour le repas !

– Bien Ninah, je vais dans le jardin, appelle-moi lorsque tu seras prête.

Je préparais donc le repas, Pierre m’avait dit il y a quelque temps que la mère d’Amina avait préparé des mikaté et je décidais de lui faire goûter ma préparation. Je tenais la recette de ma tante et j’étais curieuse de savoir lesquels Pierre préférera !

Tout était prêt et j’allais toquer à la chambre de Madame pour la réveiller. N’obtenant pas de réponse, j’entrais pour la trouver nue dans son lit couchée sur le dos. Elle était très belle, j’étais un peu jalouse quand même, elle avait certainement couché avec mon patron. Elle sentait un peu le sexe. Comme je ne voulais pas la choquer, je pris le drap léger pour la couvrir avant de la réveiller.

– Bonjour Madame, c’est pour vous dire que le petit-déjeuner est prêt et Monsieur vous attend.

– Merci Ninah, j’arrive ; est-ce que ma fille est réveillée ?

– Je pense qu’elle se prépare Madame.

– Tu as dormi avec Amina ?

– Oui Madame, on est devenu amies, Amina est très gentille avec moi. C’est grâce à son intervention que j’ai pu obtenir de loger dans la boyerie qui était désaffectée.

– Tu loges donc en permanence dans la villa ?

– Oui, Madame tous les jours !

– C’est très bien. Merci.

Je sortis de la chambre pour entrer dans celle d’Amina. Elle sortait de la douche, nue et je ne pus m’empêcher de l’embrasser fougueusement. Vivement que Madame s’en aille, j’avais envie de sexe avec Pierre et Amina, cela devenait intenable.

– Amina, le petit-déjeuner est prêt.

– Maman est-elle réveillée ?

– Oui, elle est contente que nous ayons dormi ensemble et que nous sommes amies.

### Amina ###

Je comprenais Ninah, qui voulait qu’on rejoigne Pierre dans sa chambre, ensemble. Les caresses furtives hier soir, m’avaient laissée sur ma faim, mais ce n’était pas possible en présence de ma mère !

En entrant dans la salle à manger, je vis ma mère qui embrassait Pierre avec une tendresse peu commune. Ils se souriaient et ma mère avait les yeux brillants, elle était heureuse.

Elle se tournait vers moi et anticipait mon étonnement.

– Je racontais à Pierre ma rencontre avec Jaspar, Amina j’ai suivi tes conseils, je ne vais pas rester seule pour le restant de ma vie. Dans quelques années sans doute tu trouveras ton bonheur et tu seras rassurée si j’ai un compagnon.

– Je suis contente pour toi maman, d’autant plus que Jaspar n’est pas un inconnu. Dis-je en l’embrassant. Puis je me tournais vers Pierre, je devais me dominer et rester neutre en lui donnant un baiser sur la joue.

– Bonjour Pierre, dis-je en le regardant dans les yeux, mais il restait froid en me répondant.

– Bonjour Amina, allons manger. Ninah a préparé des mikaté, ne les laissons pas refroidir.

Maman me regardait et appréciait ma tenue, j’étais habillée d’une blouse et d’un pantalon que Pierre m’avait acheté pour le travail, alors qu’elle portait sa nuisette !

Maman tu ne te doutes pas que tu fais bander Pierre ? Pourquoi veux-tu l’exciter ainsi ! On dirait que tu veux baiser avec lui ! Pierre est à moi !

– Oh Ninah, je ne savais pas que tu avais préparé ces délices !

– Oui Amina, c’est suivant la recette de ma tante ! J’espère que vous les apprécierez.

Ils étaient délicieux, mais je ne fis aucun commentaire, ne voulant pas froisser maman. Je crois que ceux de Ninah étaient totalement comparables à ceux que je mangeais à la maison.

Après le repas, maman se retirait dans sa chambre après avoir appelé Joseph, elle me demandait si je rentrais avec elle.

– Maman avec ta permission je vais rester, car Pierre m’a demandé de terminer une partie très confidentielle, que je n’ai pas pu achever avec les préparatifs du mariage.

Je me tournais vers Pierre, qui avait suivi la conversation.

– Oui, Lysa nous avons pris un sérieux retard ! D’autant plus que Jaspar m’a rappelé que l’AFD attendait les résultats de notre enquête. De plus mercredi on part en mission à Mbanza Mboma et on ne reviendra que samedi ou peut-être dimanche selon l’évolution du problème local. On évitera ainsi des allers-retours qui prennent beaucoup de temps surtout avec les embouteillages habituels en semaine !

Je voyais que maman était un peu déçue, mais je jubilais dans mon for intérieur à la perspective d’être seule avec Pierre pendant quatre ou cinq jours !

L’arrivée de Joseph, coupait court à la conversation et elle me donna un gros baiser.

– On se voit dimanche prochain alors ? me dit-elle, en ajoutant tout bas : sois prudente ma fille, ne te laisse pas charmer par Pierre !

– Maman, ne t’en fais pas, j’ai beaucoup de travail et je veux que Pierre soit content de mon effort !

– Oui, ma chérie me dit-elle.

Puis elle se tourna vers Pierre, comme elle était dos à moi je ne pouvais voir son regard, Pierre avait un regard très neutre, à peine un sourire. À mon étonnement, elle l’embrassait furtivement sur la bouche, mais Pierre n’eut aucune réaction.

En disant au revoir à Ninah, je vis qu’elle avait un regard plus amical que la veille :

– Au revoir Ninah, merci pour ce bon petit-déjeuner, tu cuisines très bien !

***

À peine maman avait quitté la parcelle, que je me jetais dans les bras de Pierre pendant que Ninah rangeait la table et remettait de l’ordre dans la cuisine.

Je serrais mon ventre lascivement contre le sexe de Pierre qui gonflait immédiatement.

– Patience ma grande, on va d’abord travailler pour préparer la visite de mercredi. Ce sera très difficile car je vais licencier cette gérante et nommer une nouvelle responsable pour cette unité.

– Même pas un petit câlin ?

– Si tu travailles bien jusqu’au déjeuner, tu pourras siester avec moi !

– Mais on est dimanche !

– Mais tu n’as presque rien fait cette semaine !

– Et Ninah ?

– Oui, elle pourra nous rejoindre puisque vous êtes amies !

NDA : On va les laisser travailler, on reviendra la semaine prochaine !