QUI PAYE SES DETTES S'ENRICHIT
Introduction :
Ma plus grosse leçon de vis (vie) fût de tomber dans le Casino !
Tout d’abord, je vous donne un avertissement. Ces écrits ne sont pas là pour vous donner envie de jouer. Bien au contraire, je souhaite qu’en lisant ces lignes vous puissiez vous rendre compte du danger que peut représenter l’addiction.
Nous sommes le 20 janvier 2024, je suis un joueur de casino depuis novembre 2020. Cela fait donc plus de trois ans que je suis accroché au jeux en ligne. Je joue principalement au machines à sous. Où les rouleaux défilent et où l’on peut gagner jusqu’à cinq mille fois sa mise.
Mon statut actuellement, je travaille en tant que « manager de transition », le nouveau nom à la mode pour dire Consultant. Je gagne environ 8 000€ net par mois. Je dépense 750€ pour le loyer, 1 200€ pour rembourser mes crédits que j’ai souscrit à cause du jeu (capital total restant à rembourser en janvier 2024 : 70 500€). Je dépense 400€ de pension alimentaire, car je suis divorcé. Et environ 1 000€ pour vivre. Ainsi, au total, je me coûte 3 500€ par mois. Le reste de mon solde je le dépense dans le jeu et tous les mois. Depuis un an, je suis à découvert de 1 500€ de manière récurrente. Je cherche les clés pour arrêter ma dépendance au casino. Je ne suis pas intéressé par les jeux de grattage, le poker, la roulette, le blackjack etc…
Je vais partager dans ce manuscrit 365 jours de thérapie pour réussir à arrêter le jeu au casino. Tous les jours j’écrirais un résumé de mes ressentis et de mon évolution vis-à-vis de ce démon du jeu. Je vais maintenant vous expliquer pourquoi je souhaite arrêter. Le choix est simple, je ne sais pas m’arrêter même lorsque je gagne de fortes sommes d’argent. Comme je reperds toujours ce que je gagne, je souhaite définitivement arrêter. Comme pour toute addiction, il faut je pense du temps. Je me donne une année pour stopper et dire non à mon mal intérieur qui me ronge à petit feu.
Mes deux meilleures performances en trois ans
J’ai déjà réussi à gagner 90 000€ en deux heures de jeux en juin 2021. Avec une base de 4500€. La meilleure « baraka » que j’ai eue : commencer avec 500€ et en quatre heures de jeu monter à 100 000€… Puis arrêter une heure… Et ensuite tout reperdre de minuit à six heure du matin. C’était entre le 11 et 12 janvier 2024. La chance tourne toujours. La conclusion, faut savoir s’arrêter.
J’ai donc une addiction au jeux d’argent et je vais vous partager la suite de mon aventure ici. Dans ce manuscrit vous verrez mon évolution sur un an pour combattre ce mal qui me ronge. J’espère réussir de mon côté et trouver des clés à partager pour sortir de cette mauvaise dépendance aux jeux d’argent. Ceci ne va pas être de tout repos. Je souhaite vraiment aider d’autres personnes en plus de ma propre personne à sortir de l’addiction au jeu.
Quel que soit votre addiction, sachez que vous n’êtes pas seul. Vous pouvez vous en sortir. Je vais vous le prouver en réussissant ma thérapie. Ma clé principale est bien entendu sous forme de clavier. Elle me permet dans un flow intemporel de graver sur une feuille blanche ma volonté. Je souhaite que vous trouviez aussi le chemin de la guérison. A l’heure actuelle j’ai trouvé trois clés. La marche, l’écriture et l’encrage que j’explique plus loin. Ces trois clés qui si je les emplois quotidiennement vont normalement m’aider à me libérer de mon démon du jeu.
1. La rencontre avec le démon du jeu
Tout commença en novembre 2020, j’étais Bitcoiner convaincu et je le suis toujours bien entendu. Je surfais sur tweeter et je suis tombé sur le profil d’un certain « Teufer ». Une personne qui jouait au casino en direct et qui a une histoire rocambolesque de vie. Devenu millionnaire grâce au jeu, au sponsoring d’un casino et à sa chance. Je me décide à aller sur le même casino que lui part l’appât du gain et la curiosité. Jusqu’à présent je n’allais que très rarement jouer au casino et que dans des salles physiques jamais en ligne. Alors je dépose 300€ de mon compte bitcoin. J’avais à l’époque 2,7 bitcoin (d’une valeur de 9 000€ part bitcoin environ). Je n’ai pas eu beaucoup de chance sur mes 300 premiers euros. Donc, j’ai rechargé mon compte de 300€. Et je jouais des mises (chaque clic de souris) à 40 centimes d’euro. J’ai fait mon premier X1000. J’ai donc gagné 400€ en une fois. Sur un jeu ou il faut avoir trois épées pour gagner le bonus. Le bonus vous offre des tours gratuits avec des multiplicateurs et vous aide à cumuler plus d’argent.
J’ai bientôt 39 ans et je ne suis pas encore brisé mentalement. Je pense que j’ai beaucoup de résilience. J’ai par contre cramé l’équivalent d’une belle maison en trois ans de jeux. Et si je ne travaillais pas, je serais en surendettement. J’ai trouvé toutes les astuces possibles pour m’endetter au maximum afin de jouer. Je pense que le problème réside dans plusieurs facteurs. Lorsque l’on gagne de forte sommes d’argent, on perd la notion de la valeur des choses. Et de plus lorsque la machine à sous vous fait gagner gros, nous avons sans doute une partie du cerveau qui est animé et qui génère un état d’euphorie. On devient accro à cette sensation. D’autre part, je m’ennui souvent et le jeu et m’on échappatoire. Je pense que j’essaye en ce moment de combattre l’ennui avec l’écriture, en attendant d’avoir de nouveau de l’argent à jeter par les fenêtres.
Ce témoignage sur ma vie de 39 ans à mes 40 ans et pour moi un moyen de me faire ma thérapie tout en partageant mes succès et mes échecs dans l’entreprise de me sevrer. Je me donne un an pour écrire un livre qui retrace tous les jours mes sentiments par rapport à ma dépendance. Aujourd’hui, je suis allé marcher deux heures pour m’aérer l’esprit. Et réfléchir à la meilleure thérapie possible que je connaisse pour arrêter. Voilà où j’ai abouti, comme j’aime beaucoup écrire et que cela m’aide à y voir plus clair, j’ai décidé de vous dévoiler mes ressentis dans un manuscrit.
Le démon du jeu ne cesse de me faire mordre la poussière. En plus, comme je me suis inscrit sur tous les sites possibles et imaginables, je passe mon temps à recevoir des messages par téléphone avec des offres promotionnelles pour jouer. Le diable du jeu est partout, il faudrait interdire les casinos dans le monde. Je souhaite vraiment arrêter, j’ai pourtant une petite voix intérieure qui ne cesse de me motiver en me faisant miroiter de gros gains et me rappelant mes beaux succès.
Nous sommes le 21 janvier 2024. Je reviens de ma marche quotidienne. J’ai 200€ en cash pour vivre cette semaine. Ma mère me prêtera encore 250€ le weekend prochain. J’écoute de la musique lounge et j’écris pour passer le temps et éviter combattre cette envie de jouer. De toute façon je n’ai plus d’argent à mettre dans ces machines de malheurs. Je veux me contenter des choses basiques de la vie. Avoir un appartement, de quoi manger et de quoi m’occuper sereinement. La galère de ma vie c’est de ne pas être à la hauteur de mes espérances. Je souhaiterai aider mon prochain alors que je ne sais même pas m’aider moi-même.
C’est décidé, à chaque fois que j’aurai envie de jouer, j’écrirai sur ce torchon que j’appellerai manuscrit plus tard. Je ne suis pas à mon premier essai. J’ai déjà commencé à écrire en 2013. Pour me faire une thérapie suite à une importante dépression. Le livre s’intitule : « La clé de Chronos » et est composé de plus de 90 000 mots. J’ai écrit un autre livre beaucoup plus prometteur : « Test Amen ». Et un dernier livre : « Destin précoce ». Ces trois livres composent trois recherches intérieures pour m’accomplir. Le premier pour combattre ma pathologie bipolaire. Le deuxième pour laisser un roman témoignage de mon passage sur terre. Le troisième pour combattre mon puissant démon intérieur du jeu. Et enfin le dernier pour parler de mon « problème sentimentale ». Bon je ne suis pas encore alcoolique donc tout va bien. J’ai beaucoup de chance d’avoir mes deux jambes et mes deux bras. Comme ça je peux marcher et écrire. Et donc partager mes craintes et mes espérances.
Le plus important dans la vie est de trouver le bonheur, de savoir le garder et surtout de le partager. Voilà l’objectif principal que je me fixe. Il faut d’abord dans un premier temps que j’accepte mes défauts, que je travaille dessus. Ensuite, je dois me concentrer sur toutes les belles choses que la vie m’a donnés et que j’occulte. Je suis encore en bonne santé, j’aime encore la vie et je ne suis plus en dépression. J’ai de quoi m’occuper avec l’écriture et la marche. Enfin j’ai une famille extraordinaire que j’aime et que je ne souhaite pas décevoir. Alors tout dépend de ma volonté et de mon courage pour faire les choses correctement avant de passer à trépas.
Je vais commencer par rembourser toutes mes dettes. Je dois encore 1 000€ à mon ami « fraté », 1 000€ à mon frère. Et encore 3 500€ à mon meilleur ami l’artiste. Je peux tout rembourser d’ici mai 2024. Voici un objectif, car comme dit ma mère : « Qui paye ses dettes s’enrichit ». Elle qui est si sage et de bons conseils. Oui, je cumule les problèmes, cependant je sais au fond de moi que je vaux mieux que tout ça.
2. Se désintoxiquer du jeu
Voilà la deuxième étape après ce constat, je vais devoir me faire une cure anti jeux. Pour cela il faut que je me conditionne. Ma méthode, « encrage », il s’agit pour moi de me répéter un seul mot dès que j’ai envie de jouer. Pour relativiser dans la vie par exemple j’utilise l’expression « Grain de sable », pour me rappeler que nous ne sommes rien du tout. Une infime petite chose sur la terre. Ici je vais employer le mot « Basique ». Ce mot me rappelle que je n’ai besoin que de très peu de choses pour être heureux. Que j’ai beaucoup de chance d’avoir un toit, un travail et de pouvoir écrire pour m’exprimer. Voilà, dès que j’aurai l’envie de jouer petite piqûre du mot « Basique » et je me bats de nouveau. L’encrage est une méthode comme une autre pour combattre la dépendance ou autre soucis.
La meilleure défense c’est l’attaque comme dirait Napoléon. Alors j’attaque ma cure, 365 jours sans jeu. Malgré les relances du casino je ne craquerai pas. J’écrirai jusqu’à que je ne puisse plus de voir ses mots défiler sous mes yeux. J’écrirai jusqu’à que mes maux s’estompent. J’écrirai jusqu’à avoir les doigts en sang. J’écrirai jusqu’à que j’ai rembourser toutes mes dettes. Se désintoxiquer n’est pas une mince affaire. Cela demande beaucoup de courage et de persévérance. Je m’y atèle dès aujourd’hui. Je sais au fond de moi que je vaux bien mieux que ce bourbier dans lequel je me suis mené à cause de mon manque de patience. Je suis impatient de nature. Cela me joue des tours. Il faut prendre du recul sur tout le mal que je me suis fait depuis trois ans. J’ai déçu ma famille et mon entourage. Je me suis déçu moi-même. Malgré le potentiel que j’ai-je gâche tout. Je travaille depuis plus de quinze années dans la finance d’arrachepied et tout ce que j’ai aujourd’hui c’est des dettes et de l’expérience. Je vais capitaliser sur l’expérience et apprendre à être patient.
Le plus important je pense est d’apprendre à être patient et persévérant. Pour cela il faut développer une routine d’écriture. Tous les jours je viendrai épancher ma soif de jeux à travers des mots. Tous les jours, je vais me battre. Tout cela jusqu’à que je sois guérit. Je suis tout simplement en manque d’amour pour moi-même. Je veux me rendre fier. Même si mon démon intérieur essaye de me dire que ma folie est marante et que je brûle la bougie de la vie par les deux bouts. Au moins j’aurai des histoires à raconter. Ma vie n’est pas morose même si je souhaite me calmer maintenant et m’assagir. Je ne veux pas partir de ce monde sans avoir laissé un témoignage porteur d’espoir et de clés pour d’autres.
3. Retour en arrière
Je ne sais pas par où commencer. Le mieux je pense c’est en 2014, lorsque pour la première fois j’entends parler de Bitcoin. Je suis en Suisse et un ami m’en parle par rapport à une histoire d’un homme qui avait jeter son disque dur avec 10 000 bitcoins dedans à la décharge. Ensuite en octobre 2017, une collègue au travail me demande si j’ai des bitcoins. Cette fois ci, je me suis mis à creuser et tomber dans ce qu’on appelle entre Bitcoiner le terrier du lapin. Alors à l’époque j’avais 60 000 euros de côté. J’avais investis 50 000€ dans des actions de « Art Price ». Une société d’un Lyonnais, celui qui a créé « la demeure de chaos ». Je décide de récupérer mes fonds, ce qui prend quelques mois.
Ainsi, en mars 2018 avec un Bitcoin au cours de 7 000€ environ, je commence à investir dans la « Crypto ». Je fais n’importe quoi, je participe à des « ICO », des levées de fond sur base de Blockchain « bullshit » (quand on s’y connait on sait très bien que la valeur de Bitcoin, BTC ne réside pas seulement dans la technologie Blockchain). Bref j’avais un portefeuille indiquant une valeur de 5 Bitcoins. Constitué de 3 bitcoins et pleins de coins sans valeur réel. Donc j’avais déjà investi n’importe comment.
Le contexte 2018 est un marché baissier pourtant, le 29 juillet 2018 j’ai un portefeuille qui indique une valeur de plus de 90 000€ (5,7 bitcoins). Ensuite mon portefeuille diminue. Le prix du Bitcoin tombe à 3 000€. Mais j’y croit dur comme fer. Et je ne revends pas. En 2019, j’ai toujours 2,7 bitcoins. La suite est fin 2020 quand le cours du Bitcoin reprends des couleurs. Au même moment, je me mets à jouer au casino. La suite vous la connaissez. Emprunts, galère et je mange beaucoup de soupe aux vermicelles à 55 centimes d’euros. Oui je me fais du mal comme jamais. Cette dépendance m’emmène très loin. Car on veut toujours se refaire. Mais même avec un super gain de 100 000€ en janvier 2024 (soit 2,5 BTC au cours de 40 000€ environ), je ne suis pas capable d’arrêter.
Ma décision est prise donc, de me sevrer à travers l’écriture. Ce défouloir pour coucher tous mes problèmes sur le papier afin de faire le point sur ma vie de déglingué. Oui j’ai des histoires à raconter. Mais même si la fin véritable est la mort, je ne souhaite pas vivre plus de tragédie lié à mes choix. Donc j’espère faire le bon choix en arrêtant définitivement de jouer aux jeux de hasard. Certaines personnes me jugeront facilement. D’autres me comprendrons. Je sais ce qu’est la valeur de l’argent et surtout celle du travail. Malheureusement, lorsqu’on étudie comment fonctionne la finance en 2024, on perd totalement la notion de cette dernière. Je ne me répèterai jamais assez, depuis le 15 août 1971 et la fin des accords de Bretton Woods, les monnaies sont flottantes. Ce qui veut dire qu’elles ne sont adossées à rien de vraiment tangible. Ainsi, on vit dans un monde ou le travail et le salaire adossé n’a plus de sens pour moi car les règles du jeu évoluent au fur et à mesure des années. Nos « dirigeants » font en sorte que ce système mort perdure. Et nous continuons à travailler à la sueur de notre front pour des numéros dans des ordinateurs modernes. Tout n’a plus de sens pour moi. J’apprécie l’équité et là elle est biaisée.
Lorsque l’on comprend bien ce système actuel, on est totalement démotivé. Même si je gagne bien ma vie aujourd’hui, je ne suis pas satisfait. Car je sais que l’instabilité dans laquelle les générations antérieures nous ont menées par manque de compréhension ou laxisme me fait rager. Très peu de personnes ne comprennent la notion de monnaie, de dévaluation, d’inflation et j’en passe. Et oui j’ai déjà travaillé au SMIC (1 350€ net par mois environ) et j’ai déjà travaillé pour 8 000€ net par mois. Mais tout cela n’a pas de sens pour moi. Ces salaires qui permettent juste de survivre, payer ses factures et manger en échange du fait de son précieux temps sur terre. On fait majoritairement des trucs qu’on n’a pas envie de faire et qui n’ont pas de sens pour le futur de nos enfants. Je fais une parenthèse pour les vrais métiers des associations, des hôpitaux, retraites etc…
Je vous présente le monde tel que je le vois. La base, l’énergie nécessaire pour tout alimenter et avancer plus vite. Ensuite, les agriculteurs eux sont primordiaux pour nourrir la populace. Le bâtiment pour se loger pierre angulaire d’une économie. Vient ensuite les hôpitaux pour sauver des vies et soigner les malades (regardez l’état dans lesquels ils sont en France en 2024 et vous connaitrez la suite à venir). L’éducation, à part apprendre à lire et à compter le reste c’est de la culture de base, cependant c’est mieux que les métiers qui vont suivre.
Le reste c’est des métiers débiles et je vais vous démontrer pourquoi. En première position des métiers qui servent à rien. La finance, car elle complexifie tout alors que tout pourrait être simple. Une armée de singe comme moi qui rentrent des chiffres dans des cases. Tout en se baladant en costard cravate pour donner une apparence sérieuse et rassurante. Alors qu’en réalité les chiffres dans les cases sont censé représenter comment on consomme la planète à vitesse grand V pour alimenter des actionnaires (propriétaires de l’entreprise) passifs. Bref, ce métier est extrêmement bien payé et prit au sérieux. Et pourtant dans la réalité, il défonce la terre, le bâtiment, les agriculteurs, les hôpitaux etc… Tout ça car le pouvoir de l’argent ou de la monnaie est centralisé dans une entité qu’on appelle la banque centrale et qui est privé. Oui vous avez bien lu, aucune dépendance avec le peuple. Juste des gens non élus qui ont tous les pouvoirs sur la monnaie. Tel que celui d’en imprimer dans l’ordinateur de manière illimité et de gérer la fourchette les taux d’emprunts.
Je suis dépendant du casino, oui. Mais nous vivons déjà dans un grand casino royal qui nous est imposé. Seul Bitcoin j’espère peut nous délivrer de cette mascarade. Car c’est une monnaie libre et non imprimable à foison. Toutes les banques centrales vont couler leurs navires comme toujours dans l’histoire. Et qui va payer les pots cassés ? Nous les contribuables ou si vous préférez les pigeons qui n’ont pas élus ces gens capitaines de bateau. Je vous assure que ce n’est pas du délire mais bien une façon de voir la réalité en face. C’est factuel, vérifiez par vous-même. Les états européens en 2024 n’ont plus de pourvoir de création monétaire (planche à billets). Tout est dans les mains des banques centrales et commerciales. Bref, ceci pour essayer de me dédouaner un peu par rapport à mon addiction au casino.
Je suis parti pour écrire un roman sur l’économie moderne en 2024. Les banques sont des vampires comme l’état. On paye des personnes à travers l’impôt pour nous dire en plus ce qu’on doit faire et penser… Sérieusement, quand j’étais plus jeune je pensais que tout ce système était sérieux. Maintenant, je me dis c’est du délire, on a des guignols au pouvoir. Les médias sont manipulés et ne présentent les choses qu’à travers la face qui les arrangent afin de nous faire boire leurs bêtises. Lorsque quelqu’un vous dit la moitié de ce que je pense, le terme à la mode pour muselé ou discrédité est « complotiste ». Pourtant tout est là sous vos yeux. Soit vous pensez que le mouvement des gilets jaunes n’était qu’une parenthèse dans l’histoire, soit vous comprenez que le mal sociétale est plus profond.
Je suis blasé du fonctionnement de ce système. Je pense que nous arrivons bientôt au bout de son fonctionnement. Les « citoyens » européens en ont marre. Tout ce que je souhaite c’est de me sentir libre de dire ce que je veux et ce que je pense. Après 40 ans sur cette terre de dingos (dont je fais partit). Je pense que ce système malade nous affecte tous et que les états ont une responsabilité dans cette maladie grandissante et sociétale que l’on pourrait dénommer « débranché ». Nous avons besoin de laisser les états mourir sinon ils vont nous enterrer avant eux. Nous n’avons pas besoin de continuer d’alimenter un état vampire qui nous emmène droit dans le mur. On paye 60% de ce qu’on gagne à l’état. Nous devrions avoir un rapport clair et détaillé de ce qu’on fait de cet argent mais il n’en ait rien. Nous avons un rapport extrêmement difficile à trouver sur internet et complètement « imbuvable ».
Voilà mon coup de gueule sur le système actuel passé, je peux me remettre à combattre mes propres démons. Et ils sont nombreux, j’ai du pain sur la planche. Que dire d’autre à part que je m’ennuie à mourir. Ce qui me pousse vers l’occupation. Je sais que je ne suis pas à plaindre ma situation est plus que confortable, j’ai un toit et de quoi manger. Je peux dormir en paix et faire beaucoup de choses de mon temps libre. Je dois attendre le 10 février 2024 pour avoir ma prochaine paie. Le temps va me paraitre long. Je dois surtout ne pas jouer cet argent « durement gagné » en tant que financier tapotant des chiffres derrière un clavier le cul vissé sur la chaise. Pendant que d’autres travaillent dans le bâtiment dans des conditions difficiles et risquées. Dur labeur. Il me faut une clé pour la patience. Le temps a jusqu’à présent toujours eu raison de moi.
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