J’étais en route pour le café avec mon amie Miencie.

Nous venions de quitter le théâtre d’Odéon. Arrivées au café Procope, les Lumières faisaient encore de leurs débats sur notre monarchie.

Nous nous installâmes sur une table non loin d’une grande fenêtre.

Miencie nous commandât deux tasses de thé et quelques-uns de ses biscuits préférés.

Une femme vint nous servir. Elle était très mal habillée par rapport à Miencie et moi. Elle devait être une de ces femmes qui vivent dans un grenier désolé. J’allais lui remettre un pourboire mais au lieu de prendre la pièce, elle me déposa un bout de papier chiffonné dans le creux de ma main avec écrit dessus « Le joyau violet ».

Je ne puis lui demander le pourquoi du comment car cette mystérieuse femme avait disparu. Miencie quant à elle, me disait de ne pas essayer de comprendre les infortunés. Je gardais quand même le petit bout de papier dans mon sac.

Nous partîmes du café pour aller se promener dans la grande rue marchande. De nombreux magasins s’y trouvaient ainsi que le café ou nous avions pris le thé.

- Regarde chère amie ! me dit Miencie, ce n’est pas la boutique inscrite sur le papier ?

-Si, c’est bien celui-là. Répondis-je.

Miencie insista pour aller voir ce magasin. J’entrai avec hésitation, sentant le regard insistant d’un chat par la fenêtre.