03 - Rose amandine (Gros)
Persistance volontaire d'un effet miroir diffracté, je ne sais plus ce qu'il y a à raconter sur ces personnages d'une identité méduse...
Alors Gros serait peut-être celui qui fédère.
Mais je ne peux pas parler de lui ou de quiconque sans risquer leur évaporation. Alors je secretise, et je tellurise des nouvelles fonctions. Nu sur mon fauteuil, aveuglé par un rayon perçant le store, je décrète. De quoi ?
Que ZX est un enfoiré, et que tous les autres aussi, puisqu'ils sont dans sa manche.
Moi, je ne suis que cette pièce d'un puzzle qui n'a même sa place dans l'énigme. Je ne suis pas concerné. Il y aurait des choses en moi que je refuse, notamment tout ce qu'il y a de plus que ce que j'avais supprimé.
Gros, quand il revient, c'est écrasant.
On ne se remet pas du poids monolithique de sa présence. Mais quelque part il l'incarne avec légèreté. Et lorsque je cesse de chercher le paradoxe ou son étonnement, c'est pour dire que je ne puis aller de l'avant. Alors pourquoi ? Pourquoi gros m'aiderait-il dans mon délirium ?
Parce que lui sait me retenir sur terre.
Il sait que je dois être compréhensible, ne serait-ce qu'avec moi-même.
Ou du moins il l'autorise car il l'envisage.
Et moi dans tout ça, je suis le rail de l'indifférence blessée. C'est plus qu'à outrance que je me sens lésé. Mais dans toutes ces incidences, c'est ma nouvelle danse pour la vérité. Ma vérité. Que je pense. Que j'ai mérité. Et c'est maintenant dans l'absence d'un entrelacement d'accointances, que j'en viens à spéculer l'essence de mes articulations.
Que sont ces altérités désirrégulières ?
Gros ne sait. Gros répond.
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