Chapitre 1 : Un nouveau départ... pour un nouvelle vie...
Est-ce que, pour bien commencer ce roman sur ma vie, je devrais quand même me présenter n’est-ce-pas ? Je pense que c’est la moindre des choses et une manière plus correcte de bien démarrer ce nouveau chapitre de ma vie, que vous êtes en train de lire en ce moment. Parce que, comme on dit, les premières lignes d’un roman, voir les premiers mots sont important pour le lecteur, afin qu’il s’imprègne au mieux, des personnes, des décors, des émotions, etc. Tout écrivain sait de quoi je parle…
Ce roman, c’est un peu comme mon journal intime. Je vais décrire le plus précisément possible, tout ce qui s’est passer dans ma vie, ces dernières années…
Parce qu’aujourd’hui, j’ai 27 ans et ma vie à bien changer depuis ses premières lignes.
Bon, assez bavarder pour l’instant, puisque vous n’avez pas lu mon roman, en toute logique, il est temps pour moi, de faire une petite présentation de ma « petite personne ».
Déjà, mon prénom, je m’appelle Victoire Smith et à la période des faits, j’ai 22 ans, je viens de terminer mes études dans le marketing et la communication au sein d’une très grande école de commerce et de management à Paris, dont je tairai, le nom, pour des raisons de confidentialité, vous le comprenez, je suppose…
Pour chaque étudiant, avant de rentrée dans la vie active, l’établissement, nous a « obliger » à faire un stage de plusieurs mois, dans le domaine de la communication, du marketing etc. D’après eux, les étudiants devraient, avant de se lancer dans le monde du travail, pouvoir connaître davantage le milieu pour lequel ils ont travaillés depuis près de cinq ans. Même si pour la plupart, les étudiants ont privilégié une alternance en plus de leur formation, pour connaître tous les rudiments de ce dur métier, eh bien, pour l’école, cela ne suffit pas.
Bref, comme vous avez pu le lire, j’ai terminé mes cinq ans d’études ! Et j’ai obtenu mon diplôme « Master des stratégies digitales », il y a quelques semaines ! J’en suis ravie, vous n’imaginez même pas !
Côté physique : Je suis une personne assez petite, d’après mon entourage, avec mes 160 cm pour 50 kg. J’ai les cheveux brun foncé qui ondulent sur les pointes. Mon visage est ovale avec la peau très claire et des yeux marrons qui passent aux verts lorsqu’il y a du soleil.
Côté personnalité : Je suis une personne très joviale, mais extrêmement timide, avec les personnes que je ne connais pas. Comme je n’ai ni frère, ni sœur, j’ai l’habitude d’être seule, et j’apprécie ma solitude, même si j’aime bien, de tant en tant, profiter de mes amis et faire des connaissances.
Côté famille : Je suis fille unique et j’ai des parents extraordinaires, qui m’ont inculqué les valeurs du respect envers autrui, de la gentillesse, de la compréhension, de la réflexion, de la curiosité sur les éléments de la vie. J’ai également une tante que j’apprécie énormément, que vous allez rencontrer dans les prochains chapitres de mon histoire.
Bon, je vous ai parlé des grandes lignes de ma personne, il est tant pour moi de vous laisser pénétrer dans mon antre….
Quel drôle de façon de commencer un roman ? Vous ne trouvez-pas ?
Signé Victoire S. !
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Je me trouve, en ce moment même, dans un avion en direction de l’aéroport « Kennedy International », situé dans le sud-est de Manhattan à New York. Je regarde à travers le hublot de l’avion et constate le paysage magnifique que m’offre ce vol pour ma nouvelle vie. Entre l’Océan, les montages, les villages, les champs, ce vol est tout simplement incroyable ! Voir toutes ces couleurs en fonction du moment de la journée, comme l’orange et le jaune pour le levée du soleil et le rose et le bleu, pour le coucher du soleil qui se reflètent à travers les vagues de l’Océan, c’est un spectacle, qui me parait assez surréaliste.
Je pars pour plusieurs mois de stage dans une grande entreprise internationale dont le siège est à New York. J’ai eu l’opportunité, grâce à mon école, de pouvoir voyager à travers le monde, pour réaliser un de mes plus grands rêves. Je serais stagiaire ou plus précisément assistante/stagiaire en marketing et communication au sein de la société SkyCorp, auprès du patron, que je vais seconder dans ses tâches. SkyCorp est une entreprise très célèbre dans le monde entier, qui créer et développe des sites internet, des stratégies de communication pour d’autres entreprises fortunées du pays et autres continents… Elle existe depuis plusieurs décennies, et dont le nouveau patron, Brandon Sky est le fils de l’ancien dirigeant. Cela ne fait que quelques semaines qu’il a repris le poste de son père. Je ne l’ai vu, ni en photo, ni dans le journal, ni sur une interview. Il se fait très discret. Je ne connais donc, pas son visage, ni sa personnalité. Je ne connais rien. Mais ça ne me fait pas peur… Je suis très excitée à l’idée de travailler sur une des plus grandes entreprises américaines.
Dans un moment d’inattention de ma part, je ressentis une terrible secousse qui ébranla tout l’avion dans lequel j’étais assise. Les hôtesses de l’air, d’un calme ahurissant, prenaient les commandes des clients qui ne se souciaient guère de la secousse, par habitude, je suppose. Ils riaient et discutaient entre - eux, alors que moi, j’étais tétanisée sur mon siège. Je n’osais plus bouger, ni respirer…
Une voie masculine intervint dans les haut-parleurs, situés au-dessus de ma tête, que je suppose être le pilote de notre avion :
- Chers Passagers, nous traversons actuellement une période de turbulences. Pour votre sécurité, nous vous prions de regagner vos sièges et de boucler vos ceintures. Nous vous informons que les toilettes resteront fermées jusqu’à la fin des turbulences. Vous remarquerez que des signaux lumineux rouges sont activés au-dessus de chaque issue de secours. Lorsque ces lumières s’éteindront, cela indiquera que les turbulences ont cessé et que l’accès aux toilettes sera à nouveau possible. Merci de votre compréhension.
Tous les passagers entendaient les paroles pas du tout rassurantes du pilote de l’avion, et tous se posaient des questions et se regardaient les uns des autres, avec un air interrogatoire. Personne ne comprenait réellement la situation dans laquelle nous étions. Même si les secousses et le temps extérieurs avec ses gros nuages noirs et ses éclairs, pouvaient nous indiquer quel était la situation assez « urgente » à laquelle nous étions.
Une grande vague de chaleur m’envahit soudainement. Mes mains deviennent moites et mon cœur battait frénétiquement au rythme des secousses. Je transpirais également à grosse goûte. Je sais, ce n’est pas très glamour, mais quand on a la « phobie » de l’avion, croyez-moi, cette situation dans laquelle j’étais, n’était pas du tout complaisante. Même si le mot « phobie » était un bien grand mot, pour ma part, je dirais que je ne suis pas rassurée à l’idée de voler dans un avion. On dit souvent que l’avion, est le moyen de transport le plus sécurisé au monde, mais depuis quelques années, il y a de plus en plus de crash d’avion non élucidé… Ou d’avion qui décolle et qui n’arrive pas à destination ou encore des avions qui décolle pendant 30 secondes, et un incendie se déclenche sans raison apparente ou autres… Il y a tout un tas de raison, pour lesquels, je ne suis pas du tout rassurée quand je voyage dans ce type d’appareil.
Mais bon, quand on a une réelle opportunité professionnelle à l’autre bout du monde, il faut bien mettre ses peurs de côtés, et aller de l’avant en prenant certain risque.
Dans un élan de peur, je serais fortement la mini ceinture de sécurité qui me servait d’attachement entre mon corps et le siège et je fermais les yeux, en priant pour que cette situation ne dure pas trop longtemps. Je comptais chaque minute, chaque seconde dans ma tête afin de me rassurer un maximum, tout en restant concentré sur les différents bruits qui m’entouraient, que ce soient les paroles des autres passagers, ou bien des cris de joie des enfants qui n’avaient pas peur du tout de la situation.
Soudainement, alors que je me concentrais au maximum pour évacuer les vagues de stress qui m’envahissaient, une voix distinctive me parvint à mon oreille droite :
- Mademoiselle ? Est-ce-que tout va bien ? Vous me semblez un peu pâle ? Me dit la voix avec une légère inquiétude dans ses mots et son élocution.
Aussi surprise que curieuse, j’ouvris tout doucement un œil, afin de me rendre compte de mon environnement extérieur. Je tournais doucement ma tête vers la droite pour constater avec stupéfaction, l’individu qui me parlait. Et ce que je vis me troubla fortement. Il avait un physique digne des clichés d’un acteur américain. Il était tout simplement divin à regarder. Il avait la peau crème presque mâte, des cheveux brun foncé, très bien coiffés en arrière, avec une mèche rebelle qui rebiquait vers le devant de ses yeux bleu azur qui vous transperçait du regard, ainsi que des sourcils épais et bruns qui vous détaillait d’une manière inconvenante.
Je ne pensais plus à rien, même pas aux secousses, tellement le physique de cet homme était incroyable ! Je sais, c’est puéril de ma part, de fixer un individu que je ne connais même pas et de le relooker de mon regard de braise. Il portait un tee-shirt blanc qui se moulait parfaitement à ses abdominaux finement cachés par le tissu avec un jean bleu tout simple et des baskets blanches. Un look très décontracté, pour un vol interminable. Il avait bien raison, et je me sentais ridicule à côté de lui.
L’homme vit que je le détaillais de manière insistante et me regarda d’un air surpris, puis je vis un rictus apparaître au coin de sa bouche, comme si cette situation cocasse, l’amusait.
- Je répète ma question. Êtes-vous certain que vous allez bien ? Me redemanda-t-il avec une voix des plus sexy… (pensais-je).
Je repris mes esprits pendant un court instant, et secouai la tête pour me remettre toutes les idées en place, tout en évacuant des pensées nuisibles et perverses qui traversaient mon jeune et innocent cerveau.
- Oh ! Hum… Oui ! Tout va pour le mieux, je vous remercie. Juste un petit mal de tête avec toutes ses secousses dont je ne suis pas vraiment à l’aise, mais rassurez-vous, tout va bien. Répondis-je avec un sourire, tout en étant extrêmement mal à l’aise.
Qu’est-ce qu’il m’avait pris de le regarder comme je l’ai fait ? Il avait dû me prendre pour une folle… Décidément, je ne sais pas gérer mes émotions.
- Tant mieux alors… Dit-il en se repositionnant sur son siège.
Je n’avais même pas remarqué qu’il s’était penché un peu plus sur moi, tellement cette situation me mettait mal à l’aise.
Je ne pouvais pas m’empêcher de le fixer discrètement, pendant encore quelques secondes, pour remarquer sa respiration très calme et sa pomme d’Adam qui se baissait et remontais en fonction de sa respiration. Mais, finalement, je finissais par détourner le regard à mon grand désarroi.
Au moins, on peut dire que ce moment m’a complétement fait oublier les secousses de l’avion qui s’était apparemment terminé puisqu’un voyant vert s’était allumer au-dessus des toilettes de l’avion. Je regardais par le hublot et constatais avec stupéfaction un beau ciel bleu, sans aucun nuage dehors qui se baladait par-ci par-là dans le ciel en dansant sous le rythme du vent qui les berçaient.
Je regardais l’heure sur mon téléphone et une fois cette vérification faite, je me questionnais sur ce que j’allais bien pouvoir faire, durant ses prochaines heures de tranquillité (enfin, je l’espérais.) … Et finalement, je me suis dit qu’une bonne sieste, juste avant d’atterrir, n’était pas une si mauvaise idée et que ça éviterait d’être trop décalé au niveau du décalage horaire.
Durant les deux heures suivantes, je somnolais un peu...
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- Mesdames et messieurs, nous abordons notre descente à l’Aéroport Kennedy International de New York. Il fait actuellement une température moyenne de 3 °C à l’extérieur.
Nous vous invitons à regagner votre siège et vous assurer que vos bagages à main sont situés sous le siège devant vous ou dans les coffres à bagages.
Les portes et issues doivent rester dégagées de tout bagage.
Nous espérons que vous avez passé un agréable voyage en notre compagnie et nous vous souhaitons une agréable journée.
En entendant la voix du pilote, tous les passagers se pressèrent jusqu’à leurs sièges en regardant les hublots à côtés d’eux, d’un air exciter.
Pour ma part, ces deux heures de sieste m’avaient fait le plus grand bien. Je me frottais les yeux endormis et essayais d’étirer mes membres engourdis par mon petit espace. Je voyais aussi que mon voisin n’était plus dans son siège, et je me demandais bien, où il pouvait bien être ? Peut-être aux toilettes ?
Je soupirais et imita tous les passagers à côté de moi. J’observais, avec des yeux émerveillés, la plus belle vue qu’il m’était donné de voir : New York, la ville qui ne dort JAMAIS !
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