Chacun sa guise
Aiguiser les couteaux
À ta guise souriceau
Aiguiser l’imaginaire
Dans La Canebière
Aiguiser l’esprit
Affûter la lame
Direct au cimetière
Aiguiser l’appétit
À ta guise mon petit
Aiguiser l’imaginaire
Dans la cave à bière
Aiguiser les envies
Affûter la lame
Direct à l’huitrière
Aiguiser les sens
À ta guise Hortense
Aiguiser l’imaginaire
Respirer pur air
Aiguiser la vue
Affûter la lame
Direct l’œillère
Aiguiser l’imaginaire me mène à la lame affûtée pour finir par couper, planter, achever, tuer mais ce n’est que mon imaginaire qui diffère et divague avant de vaquer dans les rues de Paris à trouver sans chercher des artistes de rue ayant laissé quelques traces de pas sur les murs des rues. Je n’ai pas ce pouvoir de dessiner ni d’oser mais j’imagine de belles fresques colorées reprenant tel ou tel roman pour rendre plus ludique la déambulation dans les rues parfois tristes ici … mais il y aurait débat sur quelles œuvres peindre puisque les chefs d’œuvre ont tous cette pointe de double sens (ou sens unique) que la bienséance aujourd’hui nous ôte car choquée que le Duc nouvellement marié à la sublime (mot féministe ?) duchesse veuille partager le lit avec le cousin malsain… aiguiser l’imaginaire c’est quand même me filer un couteau tranchant avec l’envie d’abattre quelques têtes pour éradiquer quelques vils conneries que le monde laisse s’installer alors que chacun reste libre de penser et encore plus libre de lire les livres… je divague par vagues mais n’est-ce pas cela l’imaginaire qui se déguise derrière chaque mot (ou presque) … posé à ma guise.
jFA
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