Mardi 4 juin / 6
Charlotte
C’est pas possible d’être autant en manque. L’appel téléphonique puis mes joujoux et mes doigts… Je me gronde intérieurement, alors que le maître-nageur longe la piscine et que je le dévore des yeux. Pas son visage ou sa silhouette en général, mais bien son entrejambe et surtout la bosse que je devine, que j’imagine bien plus grosse qu’elle ne l’est en réalité. Ses fesses sont bien moulées aussi dans son slip de bain noir et je rêve de les croquer.
Je croise Marion qui fait des longueurs et nous nous sourions mutuellement. Elle parle rarement lorsqu’on vient le mardi soir. Pour elle, c’est un entrainement, pas de l’amusement.
Nous avions commencé cette activité ensemble en arrivant dans la région pour essayer de nous faire des amis, mais au final nous restions un peu dans notre bulle. Maxime me rejoint dans un plongeon approximatif, après être allé aux toilettes.
— Maman, je viens de croiser Quentin.
Quentin ? Je blêmis en repensant à ce matin avant de comprendre qu’il parle d’un copain d’école. Il me demande la permission d’aller s’amuser dans le bassin prévu pour les plus jeunes.
Je poursuis mes longueurs, sans quitter les mâles présents. Heureusement ils ne sont pas nombreux et j’avoue que le ventre rebondi du petit chauve derrière moi ne m’attire pas. Je repars dans mes pensées et la voix de Quentin me revient en mémoire. Je retiens un frisson d’excitation que je repousse autant que possible. Je ne peux pas, pas ici, pas dans ce bassin rempli de familles et en présence de mes enfants.
Mais mon esprit ne me laisse pas tranquille, ni mon bas-ventre. D’ailleurs en ce moment je ne sais qui contrôle ? Si c’est ma libido, mon corps, ma tête, mes fantasmes… Mais je m’imagine plaquée contre le carrelage des douches une grosse queue entre les jambes. Je m’en fous à qui elle appartient, je veux juste être pleine. Et jouir !
Mon attention se fixe à nouveau sur le surveillant et même si je sais qu’il est là pour veiller à la sécurité de tous, j’ai l’impression qu’il prend la pose pour moi. La brasse que je pratique me permet de l’admirer sans détour et cela ne fait qu’affoler mes idées. Je rêve d’agripper mes doigts à ses cheveux blonds légèrement frisés et plutôt longs, le style surfeur californien que je n’affectionne pas trop. Mais là… lui ou un autre, il semble juste en avoir dans le slip et c’est tout ce qui m’importe.
Arrête Charlotte, me gronde ma conscience.
Mais c’est un peu tard… fallait qu’elle se réveille avant, celle-là. Sans la présence de Marion et Maxime, je l’attirerai dans les douches et on ferait notre petite affaire…
Et finalement pourquoi pas ?
Folle ! Jamais encore je n’ai fait un truc pareil près des enfants, sauf évidemment avec leur père.
Je quitte le bassin et m’allonge sur ma serviette posée dans un angle de la pièce sur un transat au soleil. Je tourne le dos à la piscine et c’est parfait.
Sauf que la chaleur me parcourt sans me refroidir, que j’écarte les cuisses, que mon envie ne fait que grandir et que je deviens complètement timbrée. Manu a intérêt à assurer ce soir. Pas d’excuse bidon, du genre grosse journée… mal de crâne… oui oui, j’ai droit parfois à l’excuse de la migraine. Bon OK, je suis mauvaise, il a dû me le dire deux fois, peut-être trois… en vingt ans.
Je calcule mentalement et comprends que je suis en pleine ovulation. Ce n’est pas tous les mois pareil, mais ça explique en partie mon état de manque. Je ferme les yeux et vois des queues partout autour de moi, comme si je n’avais qu’à me servir. Elles sont toutes belles, tendues, gonflées, les glands brillent, je salive et mouille. Heureusement, mon bikini est encore humide, sinon j’aurais bien du mal à expliquer cette auréole.
— Tout va bien Madame ? me surprend le maitre-nageur. Vous semblez en sueur.
C’est peu de le dire, mec. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui inventer comme excuse pour qu’il me lâche les baskets ? Mon excitation ? Mauvaise idée, mais juste pour rire, j’aimerais bien voir sa tête.
— Le soleil, sans doute. Je vais me mettre de l’autre côté.
— C’est une bonne idée, oui.
C’est moi ou son sourire est équivoque ? OK, c’est mon imagination. Mais par contre son regard qui plonge dans mon décolleté je ne l’ai pas inventé. Pas plus que mes tétons qui pointent. Je rêve que d’une chose… D'accord, deux. Me faire labourer et me frotter les mamelons… ça me démange, c’est affolant.
Une douche ! Une douche bien froide. Voilà… J’ai trouvé. Je jette un coup d’œil à l’horloge… normalement on reste encore quinze minutes, mais si je ne veux pas finir la main entre les cuisses, vaut mieux que j’aille me calmer et vite.
— Je vais au vestiaire, Marion. On se retrouve à la réception comme d’habitude.
Elle hoche la tête et replonge pour une nouvelle traversée. Je m’approche de Maxime, priant pour qu’il reste encore un moment avec son copain, le temps de me refroidir. Mon vœu est exaucé et c’est seule que je me retrouve dans la cabine avec une douche massante.
Vous avez besoin d’un dessin ? Évidemment que j’ai viré le bikini, que j’ai frotté mes tétons les offrant au jet d’eau. Sans oublier mes doigts dans ma chatte… lubrifiée. Ça couine entre mes cuisses et mes hanches dansent une samba d’enfer. Je m’agrippe à la barre de douche, me caresse le clito, ou plutôt me le frotte fortement, retenant mes gémissements péniblement. Si je me touche de cette manière encore longtemps, mes lèvres seront en feu. Même si je tente de me raisonner… c’est peine perdue, la jouissance m’inonde… mes jambes tremblent,,, mes doigts se crispent, mes dents mordent mes lèvres et je m’écroule au fond du bac dans un soupir de plaisir.
Annotations