Tard dans la nuit

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Jean ferme la porte de sa chambre afin qu’aucuns bruits n’en sorte, puis se met à me parler des mecs dans sa chambre, visiblement c’est des racailles, ils se bagarrent, boivent en douce et font beaucoup de bêtises jusqu’à des fois tard dans la nuit.

Ce n’est pas trop grave, mais je comprends que Jean est fatigué et qu’il a failli se faire punir à cause d’eux. Je tente de le rassurer et lui dit qu’il faudrait qu’il en parle avec des surveillants, je comprends vite qu’il craint d’être victime de représailles si ses colocataires viennent à le savoir.

Effectivement je comprends que Jean est dans une situation plutôt dérangeante. Moi non plus je n’aimerais pas qu’il se fasse "emmerder" par les jeunes de sa chambré surtout que ceux qui sont le plus « bordéliques » sont apparemment plus âgés et baraqués.

Je l’interroge sur les “autres” habitants de la chambre pour savoir si, dans le lot, d’autres ne seraient pas dans la même situation que lui. Il m’avoue qu’il essaye de faire croire qu’il est “avec eux” depuis le départ mais refuse catégoriquement de boire ou de faire des “conneries”.

Visiblement cette attitude lui permet d’être un peu tranquille mais il est aussi un peu la risée des grands qui n’hésitent pas à l’affubler de sobriquets ridicules. Le “petite quéquette” est sorti bien entendu et Jean l’a, bien sûr, mal vécu.

J’essaye de lui apporter un peu de réconfort mais ce n’est pas facile, la situation est très particulière et je ne voudrais surtout pas qu’il soit le souffre-douleur de ces nouveaux camarades.

Je l'encourage à faire plus attention aux autres garçons de sa chambre afin de voir si parmi eux, certains ne pourrait pas être plus bénéfiques. Il serait alors intéressant de tenter de se rapprocher de ceux-là si possible.

A défaut, je lui recommande de faire connaissance avec d’autre personnes dans l’internat et que s’ils sont plus sympathiques, de demander de changer de chambre prétextant une plus grande affinité.

Jean semble bien apprécier cette idée, il me dit qu’il a quelques camarades de sa classe qui sont eux aussi internes et déjà dans la même chambre que lui et, pour le coup, ceux-là lui semblent plus sympathiques.

Jean va voir, dès la semaine prochaine, à faire encore un peu plus ample connaissance avec eux et en fonction demander de les rejoindre dans leurs chambres.

On est appelé pour le souper. Sans délai, on rejoint nos parents et comme tout semble déjà être en place on passe directement à table. Ce repas est plus calme que celui de midi, moins de questions, plus de bons moments. On a même quelques nouvelles de Marie ; apparemment elle vient de trouver son premier emploi et commence lundi. Finalement, pour elle aussi c’est un peu la rentrée.

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