Dès le lundi matin, je récupère la quasi intégralité des sous-vêtements prêtés à mes camarades à la suite du vol dans les vestiaires, les derniers ayant été étourdis le font le lendemain. Chacun ayant pris soin de les laver au préalable. C’est assez discrètement que je les ai cachés dans mon cartable et que je les dépose dans ma chambre dès que cela est possible.

Le reste de la semaine est moins “spécial”, on a pas mal de contrôles mais rien d’aussi original que celui du lundi. J’ai d’ailleurs une très mauvais impression sur l’un d’entre eux où j’ai le sentiment d’avoir tout loupé. En discutant avec le groupe cette sensation est visiblement générale.

Puis vient l’heure d'aller faire notre séance piscine. Une fois changé, je ne peux m'empêcher de repenser à ce week-end et à la baignade nus, il ne me faut pas longtemps pour m'imaginer mes autres camarades sans leurs maillots.

Logiquement l’excitation va vite monter, malgré le fait que nous sommes dans l’eau je fais tout pour la limiter le plus possible, je ne sais pas trop pourquoi je pense à ça là maintenant je me dis que c’est de la folie.

Je parviens tant bien que mal à contrôler mon excitation, j’en suis venu à me demander si Erwan ne m’a pas refilé son érection maladive. Lorsque je dois sortir de l’eau je le fais à reculons, car ma bosse est bien visible.

Impossible de cacher quoi que ce soit dans ce type de maillot de bain. Ce n’est pas pour rien que beaucoup appellent ça des “moule boules”. J’ai beau essayer toutes les techniques habituelles, je ne parviens pas à faire redescendre totalement l’excitation . Je suis très gêné lorsque j’ai quelqu’un près de moi qui doit probablement remarquer la situation et ce, quel que soit son sexe.

J’avoue que je ne suis pas mécontent lorsque enfin la séance se termine, je regagne les vestiaires et je m’empresse de remettre mes vêtements. L’un des membres du groupe vient me taquiner sur le sujet à la sortie.

- Michaël : Eh bien, tu avait l’air en forme aujourd’hui.

- Moi faisant mine de ne pas comprendre : Ah bon, j’ai pas vu de différence moi.

- Michaël : Fais pas l’innocent tout le monde a vu ta bosse.

- Moi taquin : Non uniquement les coquins qui ont regardé où il fallait pas.

- Michaël : Tu le prends mal ?

- Moi amusé : Non mais je n'étais pas très à l’aise….

- Michael : Oui ça je veux bien te croire.

- Moi : Ça t’es déjà arrivé ?

- Michael : Euh oui une fois….

- Moi : Et alors ?

- Michael : Bah je suis resté dans l’eau jusqu'à ce que ça se calme.

- Moi amusé : D’accord, bah moi j'aurais aimé pouvoir le faire…. mais bon.

- Michael : Ouais je comprends ; m’enfin, j’espère que tu m’en veux pas.

- Moi souriant : Non, je me doutais bien que certains le verraient… j’espère juste que ce n’est pas tout le monde.

- Michael : Non je pense pas mais je sais qu'Émeline a vu.

- Moi : Émeline ? Je vois pas qui c’est.

- Michael : Mais si c’est la petite blondinette qui est toujours devant en classe.

- Moi : Ah bon ?

- Michael : Oui je l’ai vu te regarder et rougir.

- Moi : D’accord.

Ça m’amuse de savoir qu’elle a rougi en me regardant, je me demande bien ce qu’elle en a pensé. Je ne sais trop si ça lui a donné quelques idées, des envies, ou juste du dégoût peut-être... J’espère bien avoir la réponse un jour.