Mamy
Le repas arrive bientôt et bien sûr la discussion vient vite sur mamy. Maman explique à Jean ce qu’elle m’a dit dans la voiture, elle l’épargne sur son “sentiment” et ne lui dit pas sa pensée profonde : elle n’en a plus pour longtemps à vivre.
Je me mets à culpabiliser d’inviter mon ami Erwan alors qu’on devrait peut-être aller voir mamy tant que c’est possible. Alors que je commence à m’en vouloir, maman nous annonce qu’il est prévu d'aller la voir dans peu de temps. Je suis rassuré et content de la nouvelle.
On monte bientôt dans nos chambres et je me rends dans celle de Jean. On a le sentiment que cela fait très longtemps qu'on n’a pas parlé, que nos langues se délient sans difficulté ; Jean apprend la nouvelle de ma séparation, il semble attristé.
Rapidement, il me dit qu’il a discuté avec Fany qu’il sont ensemble mais que pour le moment c’est juste bisous et main dans la main. Encore rien de “sexuel” même s'il en a bien envie, l’occasion ne s’est pas présentée. Je suis content pour lui et lui souhaite le meilleur.
- Moi curieux : Et au fait, Alan?
- Jean : Alan c’est compliqué : même si je l’ai revu j’ai du mal à lui parler.
- Moi : C’est un peu normal, il t’a fait du mal.
- Moi taquin : Et pas qu'aux fesses!
- Jean : Rooh tais-toi! En plus tu sais que c’est faux.
- Moi amusé : C’est toi qui le dis!
- Jean : Tais-toi!!! T’es chiant.
- Moi : M’en veux pas, tu m'as trop manqué!
- Jean souriant : Ouais, je vois ça.
On parle encore un moment puis je laisse Jean tranquille, il a visiblement un peu de “travail” dont il souhaite se débarrasser. Je suis surpris de son comportement mais je ne l'embête pas sur le sujet.
En sortant j’ai encore bien du mal à croire que c’est bien mon frère Jean qui m’a demandé de le laisser. Puis, je me rappelle que mes parents lui ont mis la pression pour cette année : il doit avoir de meilleures notes.
Ne sachant que faire, je décide d’aller “embêter” ma sœur. Je me rappelle le week-end passé et j’ai une petite question à lui poser. Je toque à la porte de sa chambre et sur son accord, j’y entre.
- Marie, allongée sur son lit, un livre en main : Installe-toi, laisse-moi juste finir ma page.
- Moi : D’accord.
Après quelques instants elle pose son livre.
- Marie : Ah tant que j’y pense j’ai ton petit linge!
- Moi : Comment ça mon “petit” linge ?
- Marie : Oui la culotte que tu as gagnée. Et un peu de ton linge évidemment
- Moi récupérant le tout un poil gêné : Ah oui d’accord, merci.
Je m’absente un instant pour poser la pile de linge dans ma chambre, je la rangerai un peu plus tard. Je décide juste de cacher les sous-vêtements féminins dans le fond d’un sac dans l’un de mes placards.
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