Chapitre 8
Encore ce long rivage que je traverse. Comprendrais-je un jour ce que je cherche ? Le voyage semble dure et interminable, mais malgré les difficultés sur ma route, je reste qui je suis. . .
Qui suis-je ?
Sans doute une femme, qui ne se considère pas comme tel, car dans ma tête et dans mon coeur je ne suis encors qu'une enfant. J'en suis encore à rechercher l'amour et cela même si j'en ai en quantité autour de moi. C'est comme froler la lune sans pouvoir la toucher. la perfection sans doute !
Entendre des pas derrière sois, sourire, puis se retourner pour voir qu'il n'y a personne. . . La deçeption de ne pas te trouver là où je m'y attend. Cependant, je pense que tu es là où que je sois. Ce besoin de ne pas vouloir se sentir seule, d'être exeptionnel. Pourtant je le suis au yeux de certains, mais je ne le vois pas. Mais ne pas le voir ne signifie pas que je n'existe pas, que tu n'existe pas. . .
Nous nous sentons parfois perdu, car le ciel semble nous tomber sur la tête. Et ça, personne ne peux le voir, le comprendre. Cette agonie qui nous ronge de l'interieur, cette noirceur qui nous fait tomber. Et pourtant il y a quelque part cette petite lueur qui nous guide, mais il ne faut pas simplement la regarder, mais aussi la toucher pour pouvoir remonter.
Le temps qui passe semble s'estomper par moment, parfois un peu trop longtemps. Mais ce n'est pas lui qui s'arrête, mais nous.
Pourquoi ?
Pour ne pas avoir à dire adieu, ou tout simplement par peur. Mais si nous n'accompagnons pas le temps, alors nous ne serons pas une petite lueur, mais une tache d'ombre perdu dans le temps.
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