Chapitre 11
Tes mains, comment sont-elles ? Je me le demande, mais est ce vraiment important ? La seule chose que je vois de toi c'est ton amour, et celà semble me suffir.
Devrais-je me laissée porter par toi, m'abandonner ?
Sa tristesse me touche autant que je sais qu'il souffre de ne pas pouvoir être avec moi. Je partage ma vie, avec cette personne qui n'est pas lui. Son souffle m'atteint non pas par une sensation d'air sur ma joue, mais plutot comme une présence qui pleure de l'interieur.
Je me sens vidée parfois et épuisée. Suis-je incompatible avec la réalité ?
Étonnement, j'ai sentis sa présence dans mes pires moments, là où mon coeur s'est brisé. Et à chaque fois je me suis sentis réconforté, plus qu'aimé.
On m'a regardé une fois, était-ce toi ? Des yeux d'un vert brillant.
Une question que je me pose par rapport à cet instant, qu'est ce qui fait de nous ce que nous sommes ? Je me le demande, car nous nous oublions bien trop souvent et oublions parfois ce que nous avons dit plus tôt. Je me comprends !
Tu as pu interagire dans mon monde plus d'une fois et tu as ensuite disparu.
Les étapes qui se suivent dans la vie, est une suite logique d'evenement programmé. Par exemple se marier, fonder une famille. Dans un ordre bien précis, bien sûr !
Mais, pas pour moi. Tout d'abors, je suis tombé enceinte, et pour le mariage, je l'attends toujours. Je ne me sens pas rejetée pour autant, tout au contraire, je suis aimé d'une tel manière !
Le vide qui m'a longtemps accompagné a prit forme petit à petit et s'est transformé en quelque chose de si beau. Je ne suis plus seule quoi !
Comment l'ai je rencontré ?
Je ne me souvient plus vraiment, car nous n'étions que des enfants à l'époque. Ce que je me souvient c'est sa posture, sûr et determiné. Je me suis sentis rassuré le court instant où j'ai croisé son regard.
Puis, plus tard, pour la première fois de ma vie, j'étais envellopée d'une sécurité absolu, un réconfort comme si je me laissais tombé sur un lit de plume. Il était devenu mon meilleur ami, et également mon amour.
Mes rêves se confondent parfois, et mes sentiments débordant rejoignent ceux que j'éprouve profondement pour celui qui partage ma vie. Appelons le, Aaron. Ça sera plus facile si il avait un nom, n'est ce pas ?
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