Triste spectateur...
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Je suffoque comme paralysée dans mon aquarium fade
Hypnotisée par la valse de ces chanceux nomades.
L’écho silencieux de leurs pas sur les pavés
Rythme les chocs de mes doigts sur le clavier.
Le ciel est bleu et tente de les charmer en vain,
Leur plaisir solitaire tenant entre leurs mains.
Je jalouse ces funambules inconscients,
Et les plains d’être si nonchalants.
Ils semblent ignorer que le paradis dans lequel ils errent
Ne leur offre qu’une liberté éphémère.
Mon âme cherche une échappatoire
Tandis que mon corps se résout à mon désespoir.
Je n’ai d’autre choix que de fermer les yeux
Priant que mon tour vienne de rejoindre ces doux lieux.
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