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Je te vois.
Je t’entends.
Je te comprends.
Tu n’es pas seul.e.
C’est étrange, à quel point il m’est aisé de prononcer ces mots que j’aurais tant voulu entendre il y a quelques années.
Je suppose que lorsqu’on a désiré une chose de toute son âme sans jamais l’obtenir, l’offrir librement semble naturel.
Je suis incapable d’observer les gens souffrir sans réagir, ce serait comme abandonner l’adolescente perdue que j’ai été. Un peu comme si, au lieu de l’encourager depuis le futur, je lui hurlais d’abandonner.
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