Chapitre 13 – le paradis de Pipèri

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### Marc ###

Malgré l’heure tardive je levais l’ancre pour rejoindre la réserve et l’île de Pelagos qui offrait de très bons abris. Mon intention était d’employer cette île comme base pour nos explorations de Pipèri, centre de la réserve.

Pour ce soir nous abordions l’île par la baie de Pelerissa au sud qui offrait une bonne protection en cas de coup de vent. Mais qui demandait de porter un bout à terre, car l’ancrage n’était pas très sûr. Corina connaissait la manœuvre car au club de voile on l’avait pratiqué de multiples fois lorsque le Meltem soufflait.

Au mois de mai cela ne risquait pas, ce n’était d’ailleurs que pour cette nuit, demain nous allions explorer Pipèri et si le temps ne permettrait pas de mouillage sûr, on reviendrait au Nord de Pélagos où il y avait deux baies offrant un abri très protégé.

Nous étions dans la baie de Pelerissa avant le coucher du soleil et je portais un bout à terre en le fixant solidement à un gros rocher. Avec la chaîne d’ancre coulée au maximum et le bout à terre nous étions parés.

Ce soir le repas serait frugal : corned-beef et légumes en boîte. Nous restions sur le pont jusqu’à ce que l’obscurité fût totale, c’était le silence total juste perturbé de temps à autre par le cri d’une mouette solitaire…

– Demain en naviguant je mettrai une ligne à l’eau, on aura peut-être une bonne prise !

– Je n’ose plus rien dire à propos de ta pêche, car tu m’as époustouflée avec ta prise !

À la lumière de la cabine je trouvais que Corina avait pris de belles couleurs aujourd’hui. Malgré le pull épais qu’elle portait, je la trouvais adorable, et je l’embrassais avec tendresse.

– Tu dors avec moi capitaine ?

– Oui si tu me laisses de la place !

– Oh, bien sûr, mais c’est surtout pour me garder au chaud car je trouve qu’il fait un peu frisquet ce soir !

– Si tu veux, il y a une couverture fine, en dessous du matelas de la cabine ?

– Non Marc, la chaleur de ton corps me suffira.

– Je vais quand même la sortir maintenant, car la température peut encore baisser et ce sera plus sympa si on n’a qu’à tendre le bras pour se couvrir !

– D’accord !

Elle se coucha en se lovant contre moi, prit d’autorité une de mes mains pour encercler un sein et l’autre mais elle la plaçait sur son minou !

– Oh capitaine ! Je sens un mouvement contre mes fesses ! Ton matelot se réveille !

– Ben, c’est normal ! mon corps adore la place de mes mains !

– Oui, Marc mais c’est pour me tenir au chaud ! pas de boogie-woogie ce soir comme dans la chanson d’Eddy Mitchell !

– Même après ma prière du soir ?

– Oui même après la prière du soir mon bébé !

Elle avait beau dire mais mon mât de misaine était d’un autre avis et se glissait insensiblement entre les globes de ses fesses. Son mouvement pour bien placer ma bitte accentuait encore mon désir…

– Oui Marc, reste comme ça toute la nuit, je n’aurai pas froid ainsi ! Et demain matin tu seras dans les starting-blocks ! Dors maintenant et pense à autre chose !

– Ce sera difficile moussaillon, mais si tu me laisses ainsi je crois que je pourrai tenir jusqu’à demain.

Très rapidement j’entendis son souffle régulier et je m’endormis également.

**

Au petit matin, j’entendis Corina qui gémissait, elle se masturbait sur ma verge toujours en alerte !

– Marc, oui, enfonce ton piquet ! Cela fait un moment que je tente de me faire jouir avec ton engin entre mes fesses mais je n’y arrive pas toute seule ! Aide-moi !

Mes mains étaient toujours à la même place que la veille et je glissais un doigt dans son vagin tout en enfonçant ma verge au même endroit.

– Oui Marc tu es bien placé, fait moi jouir !

Elle était fin prête, ma verge coulissait sans problème car elle était inondée de sa mouille !

Malgré la hauteur réduite de la cabine avant, je parvins à la soulever un peu pour mieux enfoncer ma verge. Elle devait déjà fantasmer depuis longtemps avant mon réveil car elle cria mon nom dans une suite de secousses et finit en gémissant.

– Marc garde-moi, encore ainsi, ne bouge pas, quel réveil !

Mon matelot ne demandait pas mieux, au bout de quelques minutes elle reprit le mouvement alternatif qui m’avait réveillé et atteignit un deuxième orgasme sur ma bitte qui n’avait pas flanché.

– Marc, c’était délicieux ! ça fait un moment que je me retenais, j’en veux encore ! Caresse-moi, ta main et ton mât sont admirablement placés. J’ai eu un long rêve de toi, tu n’arrêtais pas de me baiser et j’aimais ça ! Laisse-toi aller, inonde-moi de ta jouissance.

– À vos ordres !

Mon matelot était très obéissant et quelques minutes plus tard, je la rejoignis dans un râle, son vagin se contractant intensément, je me rendais !

Nos cœurs battaient la chamade et il fallait des longues minutes pour revenir à un rythme normal.

Elle tourna son visage heureux vers moi et me fit un bisou sur mes lèvres.

– Tu veux un café ? demanda-t-elle.

– Oui, avec des croissants emballés sous vide.

Je sortis de la cabine, pour voir notre environnement. Le Zéphyr n’avait pas bougé, nous étions toujours seuls, je pouvais donc monter sur le pont comme j’étais : tout nu !

Corina, vint me rejoindre avec mon café et mes croissants réchauffés. Je ne pouvais pas me lasser de la regarder. Elle me sourit en suivant mes yeux.

– Tu bandes encore ! me dit-elle.

– C’est à cause de ta tenue pas réglementaire !

– Je demande qu’on modifie le règlement, mon capitaine. Lorsqu’il n’y a personne en vue, je demande de pouvoir m’exhiber à ma guise !

– À tes risques et périls matelot, le capitaine pourrait prendre cela comme une invitation à la débauche !

– Pfff ! Le capitaine est déjà un débauché qui saute tout ce qui bouge. Il suffit de voir son grand pavois ! Toutes voiles dehors, regarde mes cuisses, je mouille rien que de te voir ! Peut-on se baigner ? oui ? car je suis toute souillée de sperme et de cyprine. Le capitaine vicieux n’a pas arrêté de me faire jouir et prendre son plaisir !

– Tu réécris l’histoire ! c’est toi qui as planté mon mât au chaud entre tes fesses, et c’est toi encore qui ce matin utilisais ma pinne comme vibromasseur pour te masturber !

– Oui je reconnais, mais c’est une habitude mon capitaine, j’aime me masturber au réveil en pensant à de mâles bien membrés.

– Va te laver, petite vicieuse ! et n’en profite pas pour te toucher encore, et surtout fais gaffe aux phoques ; les mâles sont bien équipés !

– Non tu blagues !

– Je te signale que notre autorisation de séjour dans la réserve n’autorise pas le contact direct avec ces mammifères et encore moins de copuler avec eux !

– Non mon capitaine mais j’ai vu un grand blanc qui me plairait bien !

Sur cette invitation je sautais également à l’eau pour jouer « les dents de la mer ». J’étais plus rapide qu’elle dans sa fuite et je pus la saisir tout en maintenant sa tête hors de l’eau ! Elle riait de plaisir, je sentais qu’elle était consentante et je happai un sein dans ma bouche pour un suçon goulu.

– Au secours, un monstre marin m’attaque ! cria-t-elle.

– Ne pas bouger est la meilleure défense, lui murmurais-je à son oreille en enfonçant ma pointe dans son corps.

Elle réagit immédiatement en enserrant ses jambes autour de mes hanches et coinçant ses talons contre mes fesses !

– Voilà tu ne peux plus t’échapper.

– Oui mais c’est toi la perdante car la température de l’eau ne permet pas un déploiement optimal ! Viens remontons à bord !

Effectivement en sortant de l’eau elle jeta un regard méprisant sur mon engin qui s’était rétréci au lavage !

Une fois séché elle serra mon matelot entre ses seins et appliqua les soins de premiers secours !

– Heureusement que j’ai mon diplôme de secouriste me dit-elle, voilà, il reprend déjà vie, encore un peu de bouche-à-bouche et un massage cardiaque et le voilà à nouveau bon pour le service !

– Oui, mais laisse moi récupérer, on va reprendre la navigation et avant tout, ramener le bout à terre.

Je récupérais l’amarrage avec le dinghy, remontais l’ancre et Corina remit les gaz pour sortir de la baie.

Je mis une ligne de pêche à la traîne en espérant améliorer notre repas, et la chance nous sourit, un petit thon se laissa prendre à notre leurre. De quoi nous nourrir plusieurs jours, je le dépeçais immédiatement et conservais les parties comestibles dans le frigo et rejetais le reste par-dessus bord. Je tenais à éviter les discussions en cas de contrôle. Vu que l’île était interdite sans permis spécial, on devait s’attendre à un contrôle et un bon coup d’eau dans le cockpit effaça toutes les traces.

Corina sachant un contrôle probable avait revêtu son bikini (à mon grand regret) et c’était bien car pas dix minutes plus tard une vedette de la police maritime fonça vers nous, nous intimant en grec et en anglais de nous mettre en panne pour qu’elle puisse nous inspecter !

J’étais soulagé d’être accompagné de Corina, le dialogue fut d’autant plus simple et amical au vu des documents nous autorisant d’approcher et d’entrer dans la réserve. Les policiers du coup devenaient très courtois et nous indiquèrent quelques endroits intéressants où nous pourrions à coup sûr observer les phoques.

Ils nous rappelaient les instructions fondamentales : ne rien jeter par-dessus bord, ne pas nourrir les phoques, nous pouvions nager avec un tuba (autorisation spéciale sur le document) mais rester à plus de 15 mètres des animaux, se méfier des femelles avec des jeunes car elles peuvent être agressives. Ils nous indiquèrent aussi le canal radio de la réserve pour signaler les incidents et de les avertir lorsque nous quitterons la réserve.

Nous ancrâmes dans une crique minuscule, en sécurisant avec un bout à terre. Si le vent restait calme on pourra rester là pour les trois jours. Dans le fond il y avait une grotte sans doute occupée par les phoques, Corina défit le haut de son bikini et vint se lover contre moi.

Comme on avait été contrôlés, Corina partait du principe que nous aurions la paix et caressa doucement la bosse de mon maillot.

– Tu aimes ?

– Oui, je t’aime et aussi tes caresses, mais on va rester calmes si on veut voir les phoques. Tes cris d’orgasme ne vont pas les attirer, à moins qu’ils soient vicieux et voyeurs.

– C’est possible non ? ce sont des moines !

– Beau jeu de mots ! sais-tu pourquoi on les appelle ainsi ?

On l’appelle Phoque moine car avec sa couleur brune et son cou qui fait des replis, on dirait qu’il porte une capuche comme celle des soutanes des moines (définition extraite de l’ouvrage « « Le phoque moine », © 2011 Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources)

– Quelle culture capitaine !

– Je n’ai aucun mérite, je me suis documenté sur Internet, lorsque avec Panos on a rassemblé les arguments pour obtenir le sésame pour visiter en toute légalité le Parc marin des Sporades.

– Ah, et quels étaient vos arguments ?

– Essentiellement financiers ! J’ai fait une donation à la fondation à la Mon (Société pour l’étude et la conservation du Phoque moine) via le club de voile, pour masquer mon nom et permettre ainsi au club d’envoyer de temps en temps un bateau affilié au club dans ce parc marin ! Ensuite la promesse d’attirer d’autres dons.

– Donc on pourra revenir ?

– Oui le club peut venir deux fois par an avec maximum 6 personnes par voilier ! Ce sera géré par Panos et moi.

– Génial !

– On reviendra en septembre avec Panos, son copain et deux membres du club sélectionnés par nous. Les invités devront faire une donation que nous ferons parvenir via le club.

– Donc je suis invitée ?

– Si tu es toujours ma copine !

– Ta copine ?

– Oui, ou si tu préfères ma petite amie, ou ma fiancée si entre-temps tu as pris ta décision. Mais ce n’est pas une condition.

– Cool ! Si je suis ta sexe-friend ça marche aussi ?

– Tu es déjà ma sexe-friend !

– Ah ! Merci du renseignement !

– Oui bien sûr, que fais-tu à côté de moi exhibant tes seins, me caressant mon sexe, me faisant l’amour ?

– Ah, je m’occupe car sinon la croisière serait monotone !

– Bien prend ton masque et tuba, on va nager sans bruit ! Cela brisera la monotonie de la croisière !

### Corina ###

J’étais bien lovée contre Marc, ainsi donc il avait obtenu le sésame en faisant un don à la Fondation via le club. C’était astucieux ! Il masquait ainsi son identité et évitait d’être harcelé, car je suppose que la fondation publiait annuellement la liste des donateurs. Et nous, nous pourrions revenir.

Marc venait de me rappeler que j’avais un an pour me décider ; dans mon for intérieur je connaissais ma décision mais j’avais peur de m’engager. J’avais pleinement confiance en Marc, mais je n’étais toujours pas certaine de mon choix !

En attendant Carpe Diem ! ma petite Corina, laisse-toi aller, ton choix se fera naturellement je l’espère !

Je mis ma combinaison de plongée, car je trouvais l’eau encore fraîche surtout si on descendait un peu sous l’eau. Marc lui plongeait en maillot !

L’eau était merveilleusement claire ! La baie était très poissonneuse et donc les phoques ne devaient pas aller bien loin pour se nourrir. Évidemment en apnée on ne pouvait pas rester longtemps sous l’eau par rapport aux phoques qui étaient de vrais plongeurs en profondeur et en durée.

Marc me fit signe de me rapprocher de lui et de nager vers la grotte mais en gardant nos distances. Nous ne vîmes aucun animal et revînmes un peu déçus vers le bateau.

Une fois à bord, je me défis de ma combinaison de plongée, révélant ainsi ma nudité à Marc. Intentionnellement je n’avais rien mis en dessous de ma combinaison, je voulais émoustiller mon capitaine.

– Moussaillon, ce n’est pas très réglementaire de ne rien mettre sous votre combinaison de plongée ; exceptionnellement il n’y aura pas de sanction ! Vous avez déjà cumulé tellement de sanctions qu’une croisière autour du monde ne suffira pas à toutes les corvées que vous avez encaissées dit-il.

– Mais mon capitaine, c’est pour vous séduire ! Et puis ton mat déborde déjà de ton maillot ! (Je devais vraiment me retenir de le saisir et de le câliner !)

– Oui, mais je ne prendrai pas avantage de votre tenue maintenant. Mais si tu as une recette pour nous griller une tranche de thon chacun, tu seras dispensée de vaisselle !

– Oui Marc, tu as devant toi la reine des grillades de thon ! Mon long séjour en Grèce m’a permis d’apprendre toutes les recettes de grillades de viande et de poisson ! Tu ne seras pas déçu.

Je me mis donc à l’œuvre, nous avions toutes les épices nécessaires pour assaisonner ce délicieux poisson.

Marc en mangeant me regardait avec un regard admiratif, j’avais mis un tablier pour protéger mes seins des éclaboussures brûlantes lors de la cuisson mais aussitôt à table je m’étais débarrassé de mon tablier. J’aimais voir le désir dans ses yeux…

La nuit ne faisait que commencer !

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