Chapitre 30 – les enfants, le conseil d’administration.
### Marc ###
Heureusement je pus parquer la voiture dans le jardin de l’hôpital, cela me faisait gagner pas mal de temps ! Pendant les essayages de Corina chez Alexia, j’avais eu des nouvelles rassurantes des enfants et donc c’est le cœur léger que nous montions les voir.
Corina se pencha sur le visage de Georges pour l’embrasser, le garçon était encore un peu dans les vapes avec l’anesthésiant et les analgésiques. Le chirurgien nous confirma qu’il pourra remarcher après une longue rééducation. Corina lui promit de venir le voir la semaine prochaine et le confia à l’infirmière en chef qui reçut ses coordonnées téléphoniques et mail et la demande de la tenir journellement au courant. L’infirmière nous annonçait également qu’elle commençait les démarches avec le service social de l’hôpital pour trouver une famille d’accueil pour Georges, car il n’avait plus de famille. Promesse faite nous allions dans la chambre de Rina, où les parents attendaient calmement. La médecin nous rassurait en même temps que les parents que cette première opération s’était bien passée, les poumons étaient dégagés de la pression de la cage thoracique, Rina respirait déjà mieux mais toujours branchée au respirateur et on la maintenait encore dans le coma. La médecin, très compétente rassura les parents qu’il fallait attendre la deuxième opération pour pouvoir se prononcer définitivement sur les chances d’une vie normale pour la fillette. Encore de la patience ! Corina demanda aux parents s’il leur fallait quelque chose. Elle fut rassurée d’apprendre que l’hôpital avait mis une chambre à leur disposition pour qu’ils puissent se reposer pas loin de leur fille au lieu de faire des allers-retours entre le Pirée et l’hôpital. La médecin confirma également de tenir Corina au courant de l’évolution de la patiente.
Nous prîmes congé des parents qui embrassèrent Corina en signe de remerciement et je proposai à ma compagne de repasser chez elle et après à mon appartement pour prendre nos bagages.
Corina n’avait pas grand-chose à prendre vu les vêtements qui l’attendaient à l’avion et chez moi ma valise était prête, je devais juste prendre les bijoux de maman. C’étaient une petite broche en or (pour le tailleur ou la robe du soir) et une petite bague avec un tout petit diamant offerte par ma grand-mère maternelle, que je lui donnerai ce soir avant le Conseil.
Nous avions le temps pour rejoindre le terminal des avions privés, mais Corina était inquiète car elle crut qu’on prenait un vol régulier et me demanda comment on allait réussir à faire le check-in à temps, je riais intérieurement mais je la rassurais que tout était prévu et que l’avion nous attendrait si les embouteillages habituels nous retardaient. Je ne mentais pas (même si je n’avais pas donné toutes les informations). Mais Corina crut que je blaguais !
Évidemment à l’aéroport je pris directement l’accès vers le terminal privé et arrêtai la voiture au pied de l’avion. À peine arrêté, je reçus un violent coup de poing sur mon bras donné par mon équipière.
– Tu aurais pu dire que tu avais loué un avion !
– Désolé Corina, je n’ai pas loué l’avion, j’utilise cet avion pour mes déplacements et la Fondation peut l’utiliser à titre gracieux ! On a une heure de vol, bien à temps pour le Conseil à 18 h 30 heures suivi du dîner à 21 heures, on logera sur place et demain matin on sera de retour dans la matinée. Il se pourrait que le retour soit un peu retardé si on a des discussions individuelles avec certains administrateurs. Maintenant si tu veux rester plus longtemps à Samos, je peux te proposer la chose suivante : trois administrateurs sont venus avec cet avion, au lieu de nous ramener puis de transporter les Américains on leur laisse l’appareil puis il viendra nous rechercher, comme il doit revenir en Europe de toute façon l’empreinte carbone sera identique, nous aurons dans ce cas quatre jours de farniente. On aura de toute façon une connexion avec internet si tu veux travailler. Tu devras juste reculer ton rendez-vous avec Sofia !
– Bon, je donne la préséance aux administrateurs ! C’est la moindre des politesses, dit-elle. Je ne suis pas pressée tant que je suis avec toi ! Je téléphone à Sofia pour reporter mon rendez-vous au week-end prochain !
– Bravo ! Dis-je, tu apprends vite !
Au pied de l’échelle nous fûmes accueillies par la pilote et la copilote qui me firent la bise (comme d’habitude !)
- Voici nos pilotes ! Emily et Bessie.
Je leur présentai Corina qui reçut également un baiser, je précisais que je faisais entièrement confiance à ces deux femmes qui m’emmenaient de par le monde déjà du temps de mes parents.
Comme à chaque fois que je prenais l’avion la vue de Bessie me rappelait mes premiers voyages dans l’avion de mes parents. Bessie était toujours aussi belle et alimentait mes fantasmes.
Une fois à bord, l’avion décolla quasi immédiatement, les pilotes avaient déjà préparé la procédure en nous attendant. L’hôtesse vint proposer des rafraîchissements que Corina déclina avec un sourire.
À peine décollés, je pris la main de Corina. Je ne pouvais plus tenir, depuis ce matin, j’avais du mal à me dominer, mon gourdin était gonflé à bloc :
– On avait parlé de câlins, non ?
– Marc, tu n’y penses pas !
– Si, il y a une cabine à l’arrière et on dispose d’une petite heure ! Ça nous changera du Zéphyr.
Une fois la porte close, Corina se jeta sur moi, défit mon pantalon découvrit mon engin. Cette vue devait l’émoustiller et elle remonta sa robe. Sans attendre elle écarta son string et enfonça mon chibre entre ses jambes avec un cri de jouissance.
- Oh Marc, tu es génial ! Tu as pensé à tout, salaud ! Tu m’as tellement excité, j’étais stressée qu’on allait à coup sûr rater l’avion.
- Je t’avais dit que l’appareil nous attendrait ! Parvins-je à dire sous les coups de bélier qu’elle me donnait.
J’écartais les boutons du haut de sa robe et parvins à saisir un téton car elle ne portait rien en dessous. Elle commença à crier son plaisir et montait dans les octaves. Heureusement que la cabine était bien insonorisée, quel bonheur ! C’était la première fois que je faisais l’amour dans l’avion. Bien que je fantasmais depuis longtemps sur la pulpeuse Bessie, qui était bien plus jeune que la commandant de bord !
Mais là ce n’était plus un fantasme ! Nous étions bel et bien dans l’avion et j’avais mon équipière qui dansait sur mon mât de misaine, avec une main sur son sein, pressant son téton d’une violence que je n’avais jamais osé lui faire. Je voulais faire pareil avec l’autre sein.
– Oui ! Marc continue, cela me fait un bien fou ! Supplia-t-elle
Son autre main était descendue pour caresser son bijou, je supposai qu’elle voulait accélérer sa jouissance de peur de ne pas y arriver avant l’atterrissage.
Je ne voulus pas faire en faire une baise expresse et je retirai sa main pour mettre ses doigts dans ma bouche et lécher ses doigts imprégnés de sa cyprine. Son râle devint de plus en plus intense, je sentis sous ma main le durcissement du téton que je tenais depuis un moment, signe que bientôt elle atteindrait le septième ciel !
Puis soudainement tout se déclencha, je ne pouvais plus me retenir, Corina à califourchon sur moi, remit sa main sur son bijou et se masturba frénétiquement pour arriver au Nirvana, je perdis la notion du temps et de l’espace, dans un éblouissement inhabituel, je vidais mon corps pendant que ma partenaire était secouée par son orgasme.
On resta étendus le temps de retrouver nos esprits, je lui donnai juste des caresses post-coïtales jusqu’au moment où le régime de moteurs diminua annonçant la descente. Corina sauta sur ses pieds, embrassa ma verge où traînaient encore quelques traces de sperme. Elle remit de l’ordre dans ses vêtements et ses cheveux dans le petit espace qui servait de cabinet de toilette et nous prîmes nos sièges avant le signal d’attacher les ceintures.
Corina tint ma main en regardant l’île de Samos s’approcher. Elle eut encore le temps d’effleurer mes lèvres avec sa bouche avant qu’on touchât la piste. Son regard triste au sortir de l’hôpital avait disparu et remplacé par ce regard pétillant que j’avais connu pendant la croisière…
– Ah, Marc c’était génial, je n’avais encore jamais baisé dans un avion !
– Moi non plus !
– J’ai du mal à croire que la copilote n’a jamais confondu le manche de l’avion et ta verge !
– Je t’avoue avoir fantasmé souvent sur ses formes, adolescent en rejoignant un jour mes parents, j’étais le seul passager, je me suis même masturbé jusqu’à l’éjaculation. C’était son premier vol et sa blouse entrouverte me révéla ses tétons sans soutien. Mais je n’ai jamais osé lui faire de proposition. Je crois que ma mère m’aurait déshérité si j’avais franchi cette limite !
L’avion roula jusqu’au parking où d’autres zincs attendaient déjà ! La commandant de bord en nous disant au revoir m’annonça que les deux derniers avions en provenance de Londres et Francfort étaient en approche.
En attendant que les bagages soient chargés dans une des voitures qui attendaient nous vîmes un bel oiseau se poser avec des moteurs rugissants, je souriais car je connaissais Harold, ancien de la Luftwaffe, qui se faisait toujours remarquer partout où il arrivait.
Le chauffeur nous indiqua qu’on logeait au Protéas Blu Resort qui était à un peu plus de 5 kilomètres de l’aéroport. Le trajet en voiture ne fut pas long ! Nous eûmes à peine le temps d’apercevoir la baie de Pythagoreio où se trouvait une statue de Pythagore au bout de la jetée. Cette statue très originale était l’illustration du théorème de l’illustre mathématicien et philosophe né à Samos. Le chauffeur connaissait bien les sites remarquables de l’île et nous raconta aussi qu’en fait Pythagore n’a jamais rien écrit mais que ce furent ses disciples qui fixèrent par écrit ses pensées philosophiques et le fameux théorème. L’hôtel était un ensemble de petits pavillons groupés autour d’un bâtiment central et d’une immense piscine. C’était magnifique !
Quelques minutes plus tard, nous étions dans une suite ‘royale’ où Corina était en admiration de la vue sur la mer bleue et les montagnes.
– Corina, je suis désolé de te presser mais dans une demi-heure nous sommes attendus au Conseil et lorsque tu auras mis ton splendide tailleur je voudrais y fixer cette petite broche porte-bonheur de maman qui signe du destin, elle ne le portait pas le jour de l’accident et je te prie de porter cette petite bague mignonne mais discrète qui vient de ma grand-mère maternelle, c’était sa bague de fiançailles.
Certains administrateurs reconnaîtront ces bijoux, ce sera un signe favorable pour eux !
Corina était magnifique, elle avait les yeux humides lorsque je fixais la broche et enfila la bague qui était juste à la taille de son doigt, j’étais heureux car je n’avais pas pensé à ce détail.
– La bague a été le seul bijou (en dehors de son alliance) de ma grand-mère jusqu’à la fin de sa vie à quatre-vingts ans passés. Maman lui proposa souvent d’autres bijoux qu’elle a toujours refusés.
– Marc, je te remercie, je suis honoré de les porter, mais je te les rendrai après le Conseil, non pas que je les refuse, mais tu me les donneras plus tard.
– Non Corina, Je sais qu’on attendra encore avant de s’engager, mais fais-moi plaisir de porter ce porte-bonheur ! Lorsque tu seras de « corvée » avec moi pour les soirées philanthropiques !
– D’accord, mais seulement à ces occasions. Viens mon beau doudou, je crois qu’on nous attend !
***
### Corina ###
J’avais du mal à retenir mes larmes, heureusement je ne maquillais jamais et donc Marc pouvait passer son doigt sur mon visage sans défaire mon make-up inexistant !
À notre entrée dans la salle de réunion les conversations s’arrêtèrent et tous tournaient leurs visages souriants vers moi. Je fis mentalement une petite prière à la maman de Marc de m’aider !
Un vieux monsieur, apparemment le Président du Conseil pria l’assemblée de prendre place.
– Bonsoir Corina, encore nos excuses pour cette invitation tardive, mais nous avions hâte de vous connaître !
Marc nous a parlé de vous comme d’une équipière fiable et nous voulions vous rencontrer avant de vous lancer dans les activités de la Fondation. Cette réunion n’est pas un tribunal pour juger si vous êtes digne de participer mais simplement l’occasion pour nous connaître mutuellement et de lever un peu le voile sur nos activités.
Je sais que Marc, vous a caché volontairement son identité, mais c’était voulu. Nous sommes très discrets dans nos vies et notre activité.
Oui, nous avons examiné votre personnalité, votre famille et vos activités. Marc s’est déjà excusé pour cette intrusion dans votre vie privée et je vous présente à notre tour les excuses du Conseil.
Tous les collaborateurs, rémunérés ou bénévoles sont triés sur le volet pour garantir le sérieux de notre travail. Bien entendu ils ne sont pas tous invités à se présenter au Conseil, votre cas est un peu différent vu les liens affectueux avec Marc, que nous considérons comme notre fils depuis la disparition brutale de ses parents !
– Je suis à votre disposition, déclara Corina, interrogez-moi !
– Je vois une broche sur le revers de votre tailleur demanda le président, connaissez-vous son histoire ?
– Un peu, Monsieur, répondit Corina. Marc me l’a épinglée tout à l’heure en disant que c’était le porte-bonheur de sa maman, mais qu’elle ne le portait pas lors de l’accident. J’ai promis à Marc de la porter en son honneur !
– Très bien ! Dit le Président.
J’étais un peu stressé car je voyais poindre LA question que tout le Conseil avait sur les lèvres !
– Aimez-vous Marc, pour le suivre dans l’œuvre de sa maman ?
– Oui ! Je connaissais Marc avant qu’il me révèle son identité et la Fondation, je l’aime sans sa fortune, je suis heureuse quand il me prend dans ses bras, je le suivrai et l’aiderai pour rendre le sourire aux enfants. Hier, je lui ai demandé d’être la marraine des deux enfants que nous avons visités et je le ferai encore si la situation le demande.
– Quelle fougue ! Répondit le Président, bien Marc et Corina veuillez nous laisser quelques minutes dans la pièce annexe, ce ne sera pas long Corina, Je vous remercie !
### Marc ###
Nous sortîmes, j’étais vraiment fier de mon équipière ! Quelle déclaration d’amour ! Je devinais que le conciliabule ne serait pas long. Effectivement, nous eûmes juste le temps de boire un verre d’eau qu’une jeune fille vint pour nous rappeler.
– Bien, dit le Président en souriant, j’espère qu’on ne vous a pas trop laissés mariner. Voilà, le conseil était unanime sans conciliabule ni vote. Corina, vous le savez peut-être sinon je vous l’apprends, Marc est l’administrateur délégué de la Fondation, quoique vous ne soyez pas encore fiancée à Marc, vous êtes à partir de ce jour directrice adjointe à la Fondation. Vous le resterez jusqu'à ce que vous liiez votre vie définitivement à Marc. À ce moment-là vous deviendrez administratrice. Bien entendu on ne vous force pas la main, Marc m’a laissé entendre que vous vous êtes donné un peu moins d’un an pour mieux vous connaître, nous respectons cette sage décision et nous vous souhaitons de réussir votre apprentissage mutuel.
Quoique votre contribution soit bénévole nous vous allouons une somme de 100 000 € par mois, pour aider l’œuvre philanthropique que vous seule déciderez de faire. Nous allons ouvrir un compte bancaire à votre nom spécialement à cet usage. Vous disposerez librement de cette somme, pour toute dépense liée directement ou indirectement à l’œuvre de la fondation, les frais de représentation, les déplacements et vos tenues dans le cadre de l’activité pourront être prélevées de ce compte et seront remboursés sur ce compte. Le transit sert uniquement à ne pas engager des sommes sur vos moyens financiers personnels.
Corina, nous sommes heureux de vous accueillir dans notre Conseil où vous aurez un droit de vote, félicitations !
L’ensemble de Conseil applaudit discrètement, pour confirmer la déclaration du Président.
Je voyais Corina rougir de plaisir, elle se tourna vers moi et mit ses bras autour de mon cou et m’embrassa devant tout le Conseil.
– Bien, la séance est clôturée, Le procès-verbal sera envoyé à chaque administrateur dans sa forme habituelle. Marc tu feras le nécessaire pour ouvrir une adresse cryptée à Corina pour toutes les communications confidentielles de la Fondation et le compte en banque que tu veilleras à l’alimenter comme convenu ! À toute à l’heure pour le dîner !
Nous rejoignîmes notre suite je constatai que le Conseil n’avait pris qu’une heure ! Nous avions donc tout le temps pour changer de tenue pour le dîner.
Je vis sur le visage de Corina, des milliers de questions qui tournaient dans sa tête.
– Corina, ne t’inquiète pas, lorsqu’à mes 18 ans je reçus la même nomination que toi aujourd’hui et une allocation pour les œuvres, je ne savais quoi en faire, j’étais encore étudiant et c’est maman qui m’apprit comment l’utiliser avec toutes les astuces pour garantir la discrétion et l’anonymat. C’est de mon compte que j’ai effectué l’achat du respirateur de Rina ! Et le payement des chirurgiens de Georges et de la fillette.
On a le temps de se reposer un peu avant de se changer, le dîner se fera dans le restaurant privé de l’hôtel donc pas de photographe.
Je la pris dans mes bras mais Corina avait une autre idée en tête, son ensemble tomba à terre après qu’elle eut détaché la broche pour la mettre sur sa table de nuit, elle se mit nue devant moi.
– Monsieur l’administrateur délégué, je suis à votre disposition, baise-moi mon salaud, avant que je ne pleure ! Déstresse-moi, la journée a été difficile pour moi !
NDA : Désolé de couper le récit à cet endroit, vous avez une semaine pour fantasmer sur la suite ! Je décline toute responsabilité de ce que vous ferez en attendant.
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