Chapitre 41 - Lora (3) La négociation.
### Corina ###
Je restai encore un peu pensive après avoir quitté Lora et remontai lentement le parking avant de donner l’appel à Marc pour qu’il vienne me reprendre.
À son arrivée je lui demandai de nous conduire chez moi :
– Marc je suis encore tout excitée de ma rencontre avec Lora, tu dois absolument me calmer ou je ne ferai rien de bon aujourd’hui !
Après avoir franchi ma porte, je me serrai brutalement contre son sexe, je sentis son mât dressé et l’agrippai sans ménagements.
– Je t’en supplie, baise-moi ! Fais-moi mal, je veux sentir ta violence de mâle !
Lorsqu’on le provoque ainsi, Marc se déchaîne sans hésitation, tous les boutons de mon top volèrent et retombèrent sur le sol, il saisit mes seins pour les porter à sa bouche dans un délire de baisers et de suçons. Je sentis que j’allais payer cher de l’avoir provoqué, j’étais certaine que mon corps serait marqué de nombreuses traces de suçons. Mon short fut arraché dans le mouvement suivant et avant que j’aie pu réaliser, il s’enfonça profondément dans mon intimité.
Ça coulissait sans problème, mon vagin était trempé abondamment et cette pénétration fut un véritable soulagement !
– Ouiii, Marc continue, parvins-je à crier entre les secousses. En moins d’une minute, je fus prise de tremblements inouïs montrant à quel point j’étais mûre pour la jouissance suprême !
Marc continua ses mouvements brutaux en serrant mes seins, je vis mes tétons s’obscurcir sous la pression. Il souleva mes fesses, mit mes jambes sur ses épaules pour me pilonner le plus profondément possible. Il était vraiment lancé ! Puis il me retourna sur le ventre pour reprendre son pilonnage avec une énergie renouvelée. Ma tête enfoncée dans le coussin, mes cris de jouissance étaient étouffés mais il entendit quand même mes gémissements qui l’encouragèrent à poursuivre. Il s’agrippa à mes seins, puis reprit la caresse de mon clitoris pour me donner un nouvel orgasme. Je sentis qu’il voulait me faire jouir encore et encore jusqu’à ce qu’il vidât ses testicules, il ne s’arrêta que lorsque son chibre se ramollit. Il était à bout de souffle et je n’étais guère en meilleur état !
– Oh, Marc toi aussi, tu étais à bloc ?
– Oui Corina, la doctoresse m’a vraiment chauffée. Il faudra être attentif si elle rejoint la Fondation !
– Rassure-toi, je la mettrai dans mon lit, car elle a manifestement des préférences pour mes caresses. De plus, elle est toujours nue sous sa blouse de médecin et ça me fait mouiller. Mais tu es toujours le bienvenu à te mettre en trio et elle a montré qu’elle n’hésitait pas à te faire jouir dans sa bouche !
– Pour revenir à la réalité ; je voudrais que tu contactes Kristos, pour une réunion à trois dans une première étape pour discuter d’une éventuelle collaboration de l’avocat avec la Fondation.
– Je le contacte immédiatement dis-je.
Je sortis de la chambre en serrant le drap contre mon corps, Marc m’avait vraiment fait mal mais j’avais joui dans la douleur !
J’avais de la chance ! Kristos était libre et enchanté de rencontrer enfin Marc. Il proposa de nous rencontrer dans l’heure qui suivit. J’eus quand même le temps de prendre une douche et d’étaler une crème apaisante sur mes seins et mon intimité.
***
Kristos nous reçut dans son bureau, il s’était mis sur son trente-et-un alors que d’habitude pour me recevoir, il était en général en tenue décontractée.
– Bonjour Kristos, Je te présente Marc, mon ami dont je t’ai déjà parlé souvent !
– Bonjour Marc, je vous vois enfin en chair et en os, le grand navigateur que Corina m’a déjà décrit tellement de fois !
– Maître, Corina a certainement exagéré !
– Stop ! Marc, mon nom est Kristos et sauf si on doit rencontrer des tiers, je te prie de laisser le « maître » au vestiaire !
– D’accord Kristos, bien sûr, je sais à peu près tout de votre relation de travail avec Corina et donc je suis heureux de te rencontrer. Mais je suis aussi ici car je voudrais un conseil et éventuellement une collaboration. Je ne sais pas si Corina vous a parlé de la Fondation que je gère…
– Oui Marc pardon de vous interrompre, mais Corina m’a raconté l’essentiel à votre retour de Samos. J’avais d’ailleurs proposé à Corina de vous rencontrer, car si vous voulez que vos donateurs grecs soient détaxés, il serait bon que je vous informe des avantages d’enregistrer également votre Fondation en Grèce.
– Oui, Kristos, c’est effectivement un point que j’aimerais discuter car la Fondation est enregistrée aux États-Unis, et nos avocats américains nous ont fortement recommandé de prévoir une certification en Europe.
– Tout à fait Marc, c’est pour cela que je voulais vous proposer mes services. Corina m’est d’ailleurs une aide précieuse pour contacter en anglais les cabinets d’avocats dans le monde. Je me débrouille dans l’anglais courant, mais les termes des contrats en langue de Shakespeare me sont hermétiques.
– Dans le cas présent, ce sera d’abord pour établir un contrat de travail en grec pour lequel j’aurai besoin d’une traduction en anglais. Je propose que je règle les frais avec vous et Corina vous fera les traductions selon votre arrangement. Corina ne peut pas me facturer ses prestations pour un problème d’éthique, vu qu’elle est volontaire à la Fondation.
– Oui, elle m’en a parlé !
– Bien, je vous explique en deux mots. Nous avons rencontré une chirurgienne qui travaille à l’Hôpital pédiatrique d’Athènes et je voudrais l’engager pour la Fondation. D’autre part je voudrais négocier avec l’hôpital un contrat de subside d’une équipe médicale qui sera supervisée par la chirurgienne. Pouvez-vous me faire un accord de collaboration selon vos tarifs habituels. Un tarif horaire et toute dépense de recherche et de déplacement seront défrayés séparément. La Fondation paye les factures et notes d’honoraires à lettre lue. Donc vous n’aurez pas de problèmes de trésorerie, si nécessaire on commence par une avance d’honoraires.
– Marc, l’avance ne sera pas nécessaire ! Mais je vous ferai parvenir par l’entremise de Corina un contrat de consultance juridique en grec et anglais dans la journée de demain. C’est un texte standard, déjà traduit. Il pourra servir de base même si par la suite on y ajoute un avenant.
– Super !
– Pour le contrat de travail pour la doctoresse, ce sera au départ le contrat de travail classique utilisé par les hôpitaux. Je vous suggère de régler les lois sociales et les impôts via un secrétariat social.
– Ah merci, je pensais l’engager en expatrié.
– Non, dit Kristos, commencez par un contrat domicilié en Grèce.
– Oui dis-je, intervenant dans la conversation. Je t’expliquerai Marc, car les Grecs sont assez suspicieux quand il s’agit de contrats avec une société étrangère !
– D’accord, dit Marc. C’est un bon début !
Marc convint d’un rendez-vous pour le lundi suivant et nous prîmes congé de Kristos.
***
### Marc ###
– Corina, ton ami Kristos me plaît, efficace et rapide !
– Marc, rappelle-toi qu’il m’a sorti d’un terrible problème de divorce et je travaille pour lui depuis ce temps-là. Il est très apprécié par ses confrères à l’étranger.
– Ok, reste la partie délicate, un week-end avec Lora pour négocier notre collaboration. Tu ne m’avais pas parlé qu’elle voulait voir ses parents ?
– Oui, dit Corina, on pourrait combiner les deux !
– Donc la première chose c’est d’extirper Lora de l’hôpital pour ce week-end, discuter avec elle et puis nous présenter à ses parents. Corina, Tolo est à moins de deux heures d’ici, en partant vendredi soir, on dépose Lora chez elle et on prend deux chambres dans un hôtel dans le village. En cours de route je pourrai lui donner les grandes lignes de son engagement par la Fondation, on loge à l’hôtel et on retourne chez ses parents le lendemain.
– Marc, pourquoi deux chambres ?
– Une pour toi et une pour moi. Si Lora est connue cela sera moins choquant si elle dort avec toi !
– Procédons par ordre, me dit Corina, je téléphone à Lora pour qu’elle se libère ce week-end et qu’elle avertisse ses parents de son passage.
Nous étions arrivés chez Corina et elle téléphona avec la doctoresse. Un peu plus tard, Corina revint dans le living où je m’étais installé avec mon laptop pour rechercher un hôtel sur Internet.
– Lora, est libre à partir de vendredi après-midi, nous prendrions la route aussitôt. Mais elle suggère que nous allions seulement le samedi chez ses parents, vendredi soir elle dormira avec moi à l’hôtel!
– D’accord, je téléphone à l’hôtel que j’ai repéré, je réserve une chambre pour vous deux et une pour moi. Ainsi les apparences sont sauves. À propos Kristos m’a déjà envoyé un contrat type en grec pour engager Lora et sa traduction en anglais et aussi une convention de collaboration juridique.
– Bien, dit Corina, je me souviens d’avoir fait des traductions pour lui de contrats types, il y a quelque temps déjà. Et Kristos a compris l’urgence, car il vient de m’envoyer un message avec les deux copies en me donnant l’occasion de modifier certains points si cela s’avérait nécessaire durant la négociation.
– Super ! Regardons déjà le texte pour engager Lora, que je puisse voir si ce contrat type me convient. La convention de collaboration ne posera pas de problème.
### Lora ###
L’appel de Corina m’avait chamboulée, décidément Marc, ne laissait pas refroidir la sauce ! Je décidai de ne pas avertir mes parents et en fonction de la négociation, j’avertirai mes parents le samedi matin.
Il ne me fallut pas longtemps pour préparer mon sac, j’y mis aussi un maillot. Ainsi, je pourrai aller à la plage avec Corina.
Ils furent ponctuels pour l’heure du rendez-vous près de l’hôpital. Pour le trajet, Marc me demanda de m’installer à l’avant à côté de lui, car il projetait de me parler du contrat durant le trajet. En montant dans la voiture, Marc m’embrassa sur la joue et me tendit un petit carton plié en deux. Il était manifestement content de me revoir et moi aussi j’eus des vibrations à mes seins, il devait certainement voir mes tétons se dresser sous ma robe légère. J’en étais certaine car son pantalon gonfla au niveau de son sexe !
– Bonjour Lora, on discutera durant le trajet, mais sur ce carton j’ai indiqué mon prix pour vous engager. Ce sera la base de départ, j’ai le sentiment que ce montant devrait être acceptable dans un premier temps.
J’acquiesçai et dépliai le carton et je fus estomaquée ! Le montant dépassait largement mon salaire actuel, cela représentait une augmentation de cinquante pour cent ! Le chiffre inscrit sur le carton et son érection affichée me mirent vraiment dans une envie de le caresser là, tout de suite dans la voiture, même si je me demandai que ce ne fût pas le moment.
– Marc, c’est beaucoup !
– Lora, ce montant ne tient pas compte de votre logement, car vous devrez sans doute quitter votre chambre actuelle. Vous savez que les prix pour se loger à Athènes sont démentiels. Je propose que Corina et toi vous cherchiez un logement dans son quartier. Cela simplifiera les déplacements.
– Marc, ce n’est pas spécialement la seule solution, ma chambre à l’hôpital je voudrais la garder ! Quitte à payer la location.
– Oui, cela pourra te servir pour éviter de rentrer tard dit Corina. Mais j’ai vu quelques logements libres dans mon quartier, ce sera intéressant de les visiter.
– Lora, dit Marc, je sais que c’est un peu rapide, mais je te donne une copie papier du projet de contrat, lis-le à ta meilleure convenance et dis-nous si certaines clauses ne te conviennent pas !
Corina m’avait prévenue, Marc était rapide et pressé, il m’expliqua que la collaboration était essentielle et une condition préalable à la mise en place d’une équipe médicale subsidiée par la Fondation.
Je ne serais plus chirurgienne à plein temps mais consultante rétribuée par l’œuvre, je superviserai l’engagement de l’équipe qui devra répondre aux standards de l’hôpital. J’avais un peu honte, les membres de l’équipe supplémentaire seraient payés par l’hôpital aux barèmes en vigueur alors que moi, je serai payée grassement pour les surveiller.
– Lora, ajouta Marc, si tu penses qu’il serait judicieux que tu continues à pratiquer la chirurgie, on peut inclure dans la collaboration une clause qui te permettra d’opérer comme chirurgienne « free-lance » mais tes actes médicaux devraient être sous la responsabilité de l’hôpital. Je ne désire pas que la Fondation soit poursuivie pour des actes médicaux qui auraient eu des conséquences imprévues.
– Oui, je comprends Marc. Dans l’ensemble, je suis d’accord avec ta proposition si le texte du contrat est conforme à tes dires.
– Parfait, dit Marc, on est presque arrivés. Tu as le temps de lire le contrat avant le dîner, Corina s’installera avec toi. Si tu as des questions on pourra en parler durant et après le repas.
***
### Corina ###
La chambre réservée par Marc nous convint parfaitement, Lora se déshabilla pour mettre un vêtement pour le soir. Je la regardai nue, mon envie de la baiser augmenta d’un coup en voyant ses seins pas trop volumineux et fermes, son ventre plat et ses fesses à peine développées.
Je m’approchai avant qu’elle eût le temps de mettre un vêtement et l’embrassa dans le cou et en saisissant ses seins à pleine main. Lora gémit durant cette prise et me demanda :
– Corina, tu as envie de moi ?
– Oui, Lora, durant tout le trajet, je ne voulus pas interrompre ta conversation avec Marc, mais mon désir n’a fait qu’augmenter durant tout le trajet ! Viens couche-toi sur le lit, on a de la place mais je veux goûter ton intimité et te donner un avant-goût de cette nuit.
– Tu dors avec moi ou avec Marc cette nuit ?
– Oui, je veux dormir avec toi, mais si tu veux que Marc nous rejoigne, il ne dira pas non, car il adore me voir avec une autre femme ; ça l’excite très fort et en finale il participera certainement à notre jeu !
– Oui, dans la voiture déjà il bandait comme un cheval. Mais Corina, je suis gênée, il sera mon patron ! J’avais l’impression qu’il achetait mon corps.
– Lora, non ! Marc au lit ne pense plus à la Fondation, ni aux enfants, il ne pense à rien d’autre que la jouissance. J’ai découvert cela sur le Zéphyr, tu l’as constaté aussi, il adore le sexe avec moi mais aussi avec les filles que j’invite. En dehors du lit, il redevient le gestionnaire, le compagnon de voile ou de plongée. Sur le bateau, il oublie facilement son statut si on le provoque. Par contre en plongée, il n’a pas encore dévié de son professionnalisme. Il m’a toujours traité correctement en vérifiant ma tenue de plongée, sans attouchements, même si mon corps le faisait bander ! Je crois qu’il est conscient du danger sous l’eau et ne se permet pas de jouer avec la vie de ses équipiers !
– Donc cela ne te gêne pas si je couche avec lui ?
– Non, il ne couche pas avec n’importe qui, seulement avec les femmes que j’invite. Durant notre croisière nous avons eu à bord un couple de lesbiennes qui voulaient absolument baiser avec lui : il ne les a pas touchés. Et même au club de voile, un petit groupe de filles se faisaient la compétition d’être dans ses bras, aucune n’y a réussi. J’ai même vu une nuit, une fille grimper sur notre bateau et se masturber pour le provoquer sachant qu’il regardait à travers la vitre fumée de la porte. Elle s’est caressée devant lui en espérant qu’il sorte pour la baiser. Mais il ne l’a pas touché car il ne voulut pas baiser cette fille même si son érection était maximale ! En finale c’est moi qui aie profité de son excitation. Alors sois tranquille, j’aime te baiser et j’aime qu’il te fasse jouir.
– D’accord si c’est ainsi !
### Lora ###
Elle écarta mes jambes et plongea sur mon intimité avec sa bouche, oh ! C’était divin, sa langue explora toute mon intimité et s’enfonça dans mon vagin. Elle parvint aussi à exciter un sein en pinçant le téton, c’était violent ! Je dus calmer ses pulsions car elle était bien décidée à me faire jouir plusieurs fois en suivant. Je n’avais pas l’habitude des jeux de sexe ni avec les femmes ou les hommes, mais Corina et Marc m’avaient donné envie de faire l’amour. Ce soir, je sus que la nuit serait jouissive !
Corina me fit vibrer, c’était incomparable avec mes masturbations nocturnes dans la solitude de ma chambre. Je ne pus m’empêcher de tenir mes seins pendant qu’elle me lécha et criai ma jouissance. Je restai plusieurs minutes les jambes écartées, pendant que Corina me caressa encore mes cuisses et mon ventre.
– Corina, tu veux aussi jouir ? Dis-je en effleurant ses seins magnifiques. Je vis de nombreuses traces de suçons sur ses seins et son ventre, mais ne fis aucun commentaire. Je supposai que Marc lui avait fait ces marques.
– Non Lora, on va rejoindre Marc pour le dîner, ce soir on se couchera ensemble si tu veux aussi profiter de Marc. Lui en tout cas n’attend que ça !
Avant de rejoindre Marc, j’eus encore un doute. Maman avait bien détecté mon problème de cœur en rentrant brusquement de Suisse. Elle avait immédiatement compris que je ne lâchais pas un emploi prometteur pour une cause futile ; parviendrais-je à la convaincre que rejoindre la Fondation était un mouvement pour améliorer ma situation sociale et de retrouver un emploi digne de mes compétences? Ou détectera-t-elle une autre raison ?
NDA : Lora sera-t-elle la complice de Corina pour stimuler Marc ?
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