Chapitre 46 - Fin des négociations – Lora son nouveau logement – son remerciement à Marc.
### Corina ###
Nous fîmes donc notre entrée dans la salle de réunion, je notai immédiatement que presque tous les visages des membres du directoire étaient souriants. C’était de bon augure, je fis un clin d’œil à Lora pour l’encourager car elle me sembla stressée.
– Voilà, après délibération, nous acceptons le principe de votre collaboration. Je précise le principe, car il y a pas mal de points qui doivent être précisés. En premier lieu, nous n’acceptons pas la démission de Lora !
– C’est surprenant, dit Marc, je croyais avoir été clair à ce sujet. Corina veux-tu avoir la gentillesse de reprendre en grec le principe de base de l’engagement de Lora.
Je repris donc en grec, le discours de Marc, heureusement pour moi, mon habitude d’interprète me servit car j’avais noté l’ensemble du discours de Marc et ce fut très simple pour moi de reprendre les points de son exposé.
– Merci, Corina, pouvez-vous nous préciser en quoi ce point fait obstacle ?
– Pour plusieurs raisons : d’abord Lora doit prester son préavis, d’après le département des relations humaines, elle doit prester au moins quatre mois. Le deuxième point : nous estimons qu’elle est trop jeune pour superviser une équipe de médecins chirurgiens et d’infirmières et enfin, elle n’a pas de connaissances financières suffisantes pour gérer un budget pluriannuel de cette importance.
– Dans ce cas, nous n’avons vraiment pas progressé. En ce qui concerne Lora, c’est à prendre ou à laisser. Je vous donnerai les coordonnées de notre avocat ici à Athènes qui pourra vous donner les conditions du départ de Lora, sachant que le délai de préavis peut-être raccourci. Il faudra tenir compte du fait qu’elle sera remplacée par un/une médecin de même compétence, dans un délai raisonnable. Dès que ce remplacement sera fait Lora sera dispensé de prester son préavis.
– Qui engagera ce médecin ?
– Nous, et il sera sur notre pay-roll.
– Reste que nous refusons sa supervision.
– Lora sera assistée si nécessaire par des conseillers spécialisés en gestion du personnel, dit Marc, la Fondation en possède plusieurs dans ses rangs, de plus en cas de conflit concernant notre gestion, on pourrait envisager un arbitrage. Quant à la gestion financière, elle sera sous ma supervision, Lora appliquera mes directives.
Les membres du directoire discutèrent à voix basse, mais je perçus quand même que tous ne suivaient pas le raisonnement du président. D’autre part Lora donna une information à Marc qui le fit réagir.
– Président, désolé de vous interrompre, mais Lora me demande de vous informer qu’elle a suivi et réussi les examens d’économie hospitalière avec la plus grande distinction. Je crois que cet élément est très important.
Cette information importante fit pencher la balance, je vis plusieurs membres changer d’attitude et en finale le président reprit la parole.
– Bien, le directoire accepte votre proposition mais demande de participer à la sélection des membres de votre équipe médicale, nous désignerons deux membres qui habituellement font partie du comité d’engagement des médecins.
– Cela me parait une excellente proposition ! dit Marc. Y a-t-il encore d’autres objections sur les principes ?
– Non, pas à l’heure actuelle, dit le président.
– Alors je propose que notre avocat ici à Athènes vous soumette un projet de contrat entre l’hôpital et la Fondation dans les plus brefs délais reprenant tous les points de ce qui a été discuté et les chiffres de notre subside.
Marc se leva et tous se serraient la main et nous quittâmes l’hôpital.
Ce n’est que dans la voiture de Marc que Lora se détendit et de l’arrière où elle était assise embrassa Marc dans le cou et me fit un baiser passionné.
– Merci Marc et Corina, ce ne fut pas simple d’obtenir cet accord, mais je vous invite à mes frais à un repas dans un restaurant traditionnel grec, que vous ne connaissez certainement pas. Ce n’est pas loin, je vais te guider Marc !
– D’accord, puis nous irons chez moi, dis-je, j’ai reçu un SMS de l’avocat qui nous envoie une version de votre contrat d’emploi Lora.
– Et nous pourrons alors chercher votre remplaçant, ajouta Marc.
– Oui Marc, merci, je crois pouvoir vous proposer deux candidats : ce sont des Grecs condisciples à Lausanne, j’ai perdu leur contact après mon retour précipité en Grèce.
– Cela n’est pas un problème, on retrouvera leur trace dit Marc.
***
### Lora ###
Je guidai Marc vers le restaurant Agora, distant de l’hôpital de quelques minutes. Je connaissais ce restaurant pas trop cher pour y avoir été avec quelques collègues lors de l’anniversaire d’un des médecins de l’équipe chirurgicale.
Je commandai un homard aux pâtes, Corina choisit la même chose tandis que Marc prit un filet de bœuf Angus grillé avec frites, prétextant que cette négociation lui avait ouvert l’appétit. Avec l’accord de mes invités je choisis un vin blanc de Santorin. Corina et moi étions assises contre le mur au fond du restaurant et avant même que le garçon nous servît le vin, elle avait déjà posé sa main sur ma cuisse, me procurant des frissons.
Marc fut particulièrement joyeux de la réussite de l’entretien avec la direction de l’hôpital.
– Voilà, buvons à notre longue collaboration et au succès de nos projets ! Lora je suppose que tu vas informer tes parents ?
– Oui, Marc mais j’ai déjà envoyé un SMS à maman pour lui dire que tout s’était bien passé et que je lui parlerai en détail ce soir.
– Bien dit Corina, après le repas, on passera chez moi, je te montrerai l’appartement dans ma rue qui est à louer.
– Mais Corina, ce n’est pas urgent vu qu’ils sont d’accord de me laisser ma chambre encore six mois !
– Lora, détrompe-toi, les logements libres sont rares, il ne faudra pas traîner !
– D’accord, tu as plus d’expérience que moi dis-je pendant qu’elle glissa sa main plus haut sur ma cuisse, suscitant des frissons dans mon corps et dressant mes tétons.
Marc vit clairement mon trouble, mais ne dit mot.
Je réglai l’addition avec ma carte de crédit, n’ayant plus d’inquiétude comment mon compte en banque serait débité en fin de mois, Marc m’ayant promis une avance sur mon traitement.
Comme annoncé Corina proposa d’aller chez elle, elle demanda à Marc de se garer devant son entrée et Corina nous conduisit à l’appartement qui était à louer. C’était effectivement tout près de chez elle et en arrivant un homme relativement âgé sortit de l’immeuble. Corina n’hésita pas et lui demanda s’il connaissait le propriétaire de l’appartement annoncé sur l’avis.
– Bien sûr dit-il, c’est moi le proprio, êtes-vous intéressée, on vient juste de terminer la remise en état !
– Oui, dis-je je suis intéressée, à condition que le prix de location soit raisonnable.
– Ça, Madame, les prix sont ceux pratiqués dans ce quartier !
Et il donna le montant, cela me paraissait énorme mais un regard de Marc et de Corina m’encouragea à poursuivre !
– Pouvons-nous le visiter maintenant ?
– Oui bien sûr !
En montant vers l’appartement Marc me retint.
– Lora, le prix de la location est pris en charge par la Fondation, alors s’il te plaît, signe le bail. Tu seras près de Corina et vous pourrez utiliser le même transport !
– Mais je n’ai pas de voiture et Corina non plus !
– Mais vous avez toutes les deux un permis de conduire et j’ai plusieurs voitures qui dorment !
– Marc, je me vengerai dès que j’en aurai l’occasion.
– Je sais que ta vengeance sera douce !
– Méfie-toi !
L’appart était superbe et valait bien celui de Corina : deux chambres, le living lumineux, une cuisine et salle de bains spacieuse et avantage par rapport à celui de Corina, la pièce de séjour et la chambre principale équipées de conditionnement d’air.
– Monsieur, je prends. Vous pouvez établir le contrat.
– Oui ma petite dame, mais il faudra une caution en numéraire ou une garantie bancaire de trois mois.
– C’est en ordre ! dit Marc avant que je puisse ouvrir la bouche. Voici ma carte, je m’occupe de la garantie bancaire dès demain.
Le proprio présenta un contrat standard que je signai, Corina et Marc le signèrent comme témoins.
– Très bien dit le propriétaire, je le ferai enregistrer demain et laisserai la copie ici sur la table, je vous donne déjà les clés, et demain je laisserai le double des clés avec le contrat. Vous habiterez seule ici ?
Je ne voulais pas qu’il pense que je serai seule, et en regardant Marc dans les yeux je répondis :
– Non, mon ami, viendra me rejoindre.
Marc eut un sourire entendu et Corina, le poussa dans les côtes.
– Marc, tu ne rates aucune occasion dit-elle en aparté, mais j’avais compris.
Quelle perspective, nous allions habiter à un jet de pierre et Marc et moi pourrions se défouler !
– Il te reste plus qu’à meubler, Lora si tu veux, je pourrai t’aider, dit Marc.
– Non, Marc, j’ai une réserve de meubles chez mes parents, ils datent de mes grands-parents mais conviendront parfaitement ici !
– Alors c’est parfait ! répondit Marc.
Nous sortîmes et Corina nous invita chez elle.
– Buvons à ce succès, dit-elle.
Une heure plus tard, je me retrouvai, dans le lit de Corina, nous étions nues mais Marc était resté dans le living prétextant qu’il devait régler la garantie bancaire avec son ordinateur.
– Corina, je te remercie, sans toi et Marc, je serais toujours dans ma petite chambre, et sans grand avenir !
– Oui, Lora mais Marc ne te laissera pas te morfondre, tu as un bel avenir professionnel devant toi, et moi j’aurai enfin une amie formidable. Embrasse-moi, j’ai envie de toi, j’appellerai Marc plus tard, si cela ne te dérange pas.
– Non Corina, il ne me dérangera pas. Je sais déjà qu’il aime les jeux sexuels des filles comme spectateur et qu’il n’hésitera pas à nous rejoindre.
Le vin m’avait légèrement étourdie, Corina étendit ses mains vers mes seins. J’étais consentante et même je voulais participer à son jeu.
– Corina, appelle Marc, je veux le remercier à ma façon ! Je veux l’exciter et qu’il te fasse l’amour pendant que je te caresse !
– On a encore le temps Lora, laisse-moi te donner une première jouissance, viens t’asseoir sur ma bouche, je veux goûter ta cyprine.
Je fis ce qu’elle me demanda, et goulûment Corina aspira le contenu de mon vagin. Puis elle enfonça sa langue aussi loin que possible par petits coups d’aller et retour en passant sur mon clitoris. Je vis qu’elle se masturba frénétiquement tout en me suçant. Je sentis mes muscles abdominaux se contracter sous ses assauts et je comprimai mes seins qui demandaient des caresses.
– Oh oui, vas-y Corina, je… ne sais… plus résister… appelle Marc…
Tout mon corps fut secoué, mes yeux s’obscurcirent pendant un moment, pendant un flash j’imaginai tenir la verge de Marc qui éjacula dans ma bouche. Mais il n’en était rien, c’étaient seulement Corina et moi dans la chambre. Mon orgasme me fit pencher en avant vers son intimité mais j’étais sans force, je ne pus que mettre ma bouche sur son pubis sans aller plus loin !
Corina me coucha à son côté et me fit des douces caresses sur mes seins pendant que je repris ma respiration.
– Lora, ça va ? Me demanda-t-elle d’une voix inquiète, ai-je bien compris que tu voulais Marc ?
– Oui Corina, je veux sa verge mais seulement dans ma bouche, je veux boire son sperme !
– D’accord, laisse-moi quelques minutes, que je puisse récupérer ma respiration. J’ai cru que j’allais jouir !
– Tu veux que je finisse ce que tu as commencé ?
– Non, je laisserai cela à Marc, sa bouche est divine, je veux le voir jouir dans ta bouche pendant qu’il me lèche !
– Tu n’es pas compliquée ! Corina, tu veux aussi baiser avec lui ?
– Après, je veux d’abord voir comment tu vas le satisfaire !
Corina se leva, ne prit pas la peine de se couvrir et appela Marc. Alors qu’il entra dans la chambre, elle le déshabilla entièrement, je vis son gourdin s’ériger fièrement, ce qui fit crisper mon ventre ! Qu’est-ce que je voulais de lui ? J’eus l’impression que je voulais bien plus que son sperme dans ma bouche, mais je pris l’option de patienter. Mon vagin, au toucher, était encore désespérément sec ! Je ne comprenais pas, mon corps et mon esprit n’étaient pas en harmonie !
– Marc, dit Corina, laisse-toi faire ! Lora veut boire ton sperme, rien d’autre ! Mais moi je veux ta bouche dans mon vagin !
– Je crois que je peux faire cela ! dit Marc.
– Couche-toi, dit Corina, et fais-moi jouir.
Corina s’assit sur la bouche de Marc en se tournant vers les jambes de Marc, pour bien prendre appui en gardant son équilibre, elle plaça ses mains sur le torse de Marc puis tendit la main vers sa verge.
– Il t’attend, Lora !
### Corina ###
Lora se pencha et décalotta brutalement le gland de Marc jusqu’au frein, et mit le sexe en bouche. Soudainement, elle fut prise de frénésie et pratiqua une fellation incroyable. Je sentis Marc interrompant le cunnilingus, pour reprendre sa respiration !
– Lora ! calme-toi ! tu vas abîmer la marchandise ! criai-je effrayée.
Évidemment Marc ne résista pas à ce traitement brutal et éjacula en grinçant. Mais Lora continua à aspirer le gourdin qui était toujours aussi raide ! Elle lécha le sperme qui avait débordé et repris plus calmement le deuxième round au grand plaisir de Marc qui reprit sa caresse, enfonçant sa langue profondément dans mon vagin. La combinaison de la folie de Lora et les caresses buccales de Marc eurent raison de mon désir et je capitulai dans un orgasme violent durant lequel je serai tombée du lit si Marc ne m’eut retenu. Lora inépuisable acheva sa besogne et Marc me serra dans ses bras en éjaculant pour la deuxième fois. Lora la bouche encore pleine, éclata en sanglots, Marc entendant les pleurs de Lora se redressa et je fis de même.
– Lora ! Que se passe-t-il ? demandai-je en la prenant par les épaules.
– Lora, dit Marc, quel est le problème ?
– C’est mon problème ! dit-elle. Je hais les hommes ! Mais j’aime Marc !
NDA : Lora a vraiment un problème, mais que Corina et accessoirement Marc résoudront sans aucun doute !
La suite au prochain épisode, j’espère que cela vous plaît toujours !
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