Chapitre 54. Sofia exclue du cercle.
### Corina ###
J’étais encore dans les bras de Lora, lorsque j’entendis des couinements de plaisir provenant du carré. Lora était également réveillée et mis son doigt sur ma bouche. Je me mépris sur son geste en le mettant en bouche pour le sucer !
– Non, Corina, écoute ! Marc et Olympe sont en pleine action !
– Attends, laisse-les jouir !
– Marc et Olympe, je ne croyais pas qu’ils se retrouveraient ! dit Lora.
Je repris Lora dans mes bras, je sentis qu’elle aurait bien aimé être à la place d’Olympe. Elle était tendue, les tétons dressés. J’introduisis un doigt dans sa fente pour constater qu’elle était sèche !
– Lora, tu es médecin, tu dois connaître le moyen de lubrifier ton vagin ?
– Oui, Corina mais j’oublie toujours de le prendre, je vais m’acheter un deuxième tube que je laisserai dans les affaires de Marc !
– C’est une bonne idée !
J’entendis des pas sur le pont et nous sortîmes de la cabine. Olympe était encore toute pensive mais à son regard inquiet, je la rassurai en précisant que Marc adorait baiser mes copines et l’invitai à dormir avec moi la nuit prochaine !
– Comment va Sofia ? demandai-je.
– Marc et moi, on a desserré les liens, mais elle dormait encore ! Mais elle va émerger sous peu !
– Oui, tant mieux car son portable a encore sonné et l’appelant c’est son frère Alex ! Je crois qu’il veut…
– Voilà Marc qui revient ! dit Lora.
– Bonjour les moussaillons ! dit Marc
Je lui fis un bisou sur la joue et demandai :
– Alors mon capitaine ! C’était bon ? Ce soir c’est mon tour de dormir avec Olympe ! Il faudrait réveiller Sofia, son frère a déjà appelé !
– Corina, je crois qu’on va la mettre dans le bus pour Athènes, à la boulangerie on m’a confirmé que le bus part toutes les heures.
– Oui, dit Lora, je l’ai souvent pris, c’est un peu lent vu les nombreux arrêts.
– Ce serait une bonne solution, je regrette qu’on l’ait embarquée, elle est bizarre !
– Allez les deux toubibs, dit Marc, essayez de la remettre d’aplomb pour qu’elle puisse rejoindre son frère !
Olympe et Lora prirent Sofia pour la mettre sur le pont. Il m’a semblé qu’Olympe lui fit une injection et quelques minutes plus tard, elle prit son croissant et un café. Marc lui suggéra de rappeler son frère pour lui annoncer qu’elle rentrait. Il l’accompagna jusqu’à l’arrêt du bus.
Après son départ, nous poussions toutes les trois un grand soupir de soulagement.
– Ouf ! dit Olympe, Sofia est trop jalouse ! Hier déjà elle voulait Marc en exclusivité, elle aurait créé la zizanie !
– Oui, dis-je, pourtant elle peut être très agréable mais sans alcool !
### Marc ###
En reconduisant Sofia au bus, je lui demandai comment elle se sentait.
– Encore vaseuse Marc, Corina m’a dit ce matin que j’ai déconné grave hier soir !
– Oui Sofia, tu étais vraiment à l’Ouest ! Tu m’as confondu avec ton grand frère ! Si je comprends bien, il voulait te voir d’urgence !
– Oui, il m’a téléphoné parce que sa femme ne veut plus de lui ! Elle me soupçonne de coucher avec son mari ! Elle ferait mieux d’inverser le sujet et le complément : elle soupçonnerait son mari de me baiser régulièrement !
– Et quand est-il ?
– C’est vrai !
– Et comment vas-tu sortir de cette situation ?
– Je n’en sais rien Marc
– Sofia, ce n’est pas une solution. Mais je dois quand même te dire qu’hier soir, tu as déconné grave ! Tu as bu beaucoup trop, mais ça, ce n’est pas le plus important ! Tu es sortie de ton sommeil éthylique et tu m’as agressé croyant que j’étais ton frère Alex, que je baisai une pute et tu as voulu coucher avec moi !
– Non ! Je suis désolé !
– Il y a certainement une partie de jalousie dans cette histoire ; je préfère que tu t’en tiennes à des relations professionnelles avec Corina. Je ne veux pas que tu blesses quelqu’un de mon équipe. De plus point de vue sécurité, tu prends tes précautions lorsque tu couches avec ton frère ?
– Non pas toujours, mais il n’est pas malade !
– Sofia, fais-toi contrôler et évite le sexe avec Corina.
– Et avec toi ?
– Cela va de soi ! Voilà le bus qui arrive ! Fais attention à toi !
Je sus que je l’avais heurtée, mais c’était indispensable. Je retournai au bateau et promis d’en parler avec les filles.
***
### Corina ###
Marc revint un peu plus tard confirmant qu’elle était montée dans le car, son frère viendra la récupérer à la gare des bus. Il dit encore qu’elle ne se souvenait de rien de l’incident de la veille.
Marc demanda à Olympe et moi de nous préparer à lever l’ancre et détacher les amarres.
Une fois en mer et hors de la vue des curieux, de commun accord nous défîmes nos tops au grand plaisir de Marc qui nous enduisit à tour de rôle de crème solaire.
Mais je me réservai Olympe qui apprécia que je lui masse les seins pour bien faire pénétrer la crème.
Après quelques heures de navigation au moteur par manque de vent Marc obliqua vers la côte dans une crique bien isolée et proposa de manger et de se reposer.
– La nuit a été courte et je vais dormir un peu !
– Marc, demanda Lora, tu dors sur le pont ou dans une cabine ?
– Dans une cabine pas au soleil ! et vous les filles ?
– Je prendrai bien un bain de soleil sur le pont dis-je.
– Lora et moi on va s’installer dans le carré dit Olympe.
Olympe avait les tétons dressés, je me dis qu’elle était encore en manque de sexe ou alors elle voulait la suite de ses ébats avec Marc !
### Olympe ###
Marc s’isola dans une cabine, Lora et moi, nous restions dans le carré. Je sentis le regard de Lora sur mes seins.
– Tu es toute tendue, j’adore tes seins dressés ! me dit-elle.
– Oui, J’ai envie de faire l’amour, de sentir des mains sur mon corps, de n’importe qui ! Depuis que j’ai rencontré Marc, je mouille quand je perçois son regard qui me déshabille !
– Oh, il n’a pas de gros efforts à faire, vu que tes seins sont libres sous ton top, comme le premier jour de ton entretien de sélection.
– Oui, je me souviens de m’être précipité à ce rendez-vous. Ce n’est qu’en voyant son regard sur ma poitrine, que je compris que ma blouse était trop transparente. J’eus peur que mon engagement fût compromis. Je mouillais en suivant son regard.
– Ah je voudrais bien mouiller comme toi. Mon vagin est désespérément sec ! dit-elle.
– Je peux te dépanner !
– Ah oui ? Ça m’arrangerait, Marc est hésitant à me satisfaire, car il ne veut pas me dégoûter des rapports sexuels ! dit-elle.
– Voilà, un tube de lubrifiant ! Je ne l’employais que pour lubrifier mon gode vibrant.
– Oh ! Tu l’as avec toi ?
– Oui, mais depuis que je suis baisée par Marc, je ne l’ai plus employé !
– Je ne sais pas encore où je vais dormir, si je dois dormir seule, je pourrai toujours me calmer !
– Lora, tu veux un conseil d’amie ? Badigeonne ton vagin du lubrifiant et couche avec Marc ! Il ne te refusera pas et tu pourras jouir !
– Tu crois qu’il voudra de moi ?
– Lora, il t’adore ! Ne te préoccupe pas de nous ! Vas-y il te fera monter au septième ciel ! Ce n’est pas pour rien qu’il a choisi un appart près de Corina.
– C’est pour être près de Corina !
– Aussi, mais pour ne pas devoir traverser tout Athènes pour te voir. Et pour que Corina puisse coucher avec toi !
– Oui, c’est vrai que depuis que Marc est venu la première fois avec Corina à l’hôpital, elle a flashé sur moi, alors que moi j’étais attirée par Marc. J’étais sur un petit nuage à chaque visite de Marc aux enfants, mais il est un peu handicapé pour parler aux enfants par son manque de connaissance de la langue grecque. Et puis à l’époque, j’étais crevée, trop d’opérations, trop de tours de garde et une vie sentimentale désastreuse. Marc m’a toujours aidée par sa présence, sa gentillesse. J’ai parfois honte de vouloir coucher avec Marc alors que Corina est sa copine. C’est peut-être une des raisons de mon manque de désir.
– Lora tu te poses trop de questions ! Marc n’est pas engagé vis-à-vis de Corina. Ce sont des amis de sport pour la voile et la plongée. Je crois qu’il est méfiant de se s’attacher à une femme, il a dû avoir des déboires dans le passé. Il n’affiche pas sa richesse et pour cause…
– Bien, je vais rejoindre Marc dans sa cabine s’il ne dort pas !
### Lora ###
J’ouvris très doucement la porte de la cabine de Marc, Il était couché sur le dos les yeux grand ouverts.
– Entre Lora, dit-il
– Je te dérange peut-être ? Je venais juste voir si tu avais besoin de quelque chose
– Tu ne me déranges pas, c’est vrai que je voudrais dormir, mais j’ai trop de choses qui tournent dans ma tête. Viens te coucher à mes côtés, on pourra toujours parler, cela me détendra !
– Je peux aussi te calmer, si tu veux !
– Il n’y a pas le feu au lac !
– Tiens tu connais cette expression suisse ?
– Oui j’ai eu une éducation scolaire en Suisse et une copine italienne qui employait souvent cette expression.
– Tu as étudié en Suisse ?
– Oui, mes parents avaient une vie professionnelle et sociale très active et voulaient me donner une bonne éducation.
Marc me prit plus près et cala mon dos contre son ventre. Je sentis la bosse de son sexe contre mes fesses, mais il ne fit aucun geste pour montrer ses intentions.
– Marc, tu penses encore à Sofia ? dis-je en caressant la bosse de son short de pyjama.
– Oh, oui, comment une fille aussi intelligente et cultivée peut être dominée par ses frères qui abusent d’elle selon leur volonté et ce, même plus de dix ans après.
– Elle a grandi dans cette domination et maintenant pour elle c’est une relation normale ! À la limite, elle ne fait aucune différence avec nos rapports avec toi ! dis-je.
– Non, je ne partage pas totalement ce point de vue ! Je ne force personne à coucher avec moi ! Entre nous il y a une relation de confiance, nous avons des rapports exclusifs. Nous quatre, nous n’utilisons plus de préservatifs, mais nous n’avons pas de rapports en dehors de notre cercle intime. J’ai compris que pour Sofia ce n’était pas le cas et je lui ai précisé que je ne voulais plus de relation avec elle ni avec vous trois !
– C’est une sage décision Marc, mais tu la regrettes ?
– Oui, elle me donnait du plaisir mais je ne veux pas être obligé d’utiliser un préservatif à chaque rapport ni faire un dépistage tous les mois pour éviter la contamination.
– Néanmoins tu fais un dépistage régulier, comme nous tous !
– Oui, c’est une sécurité quand on ne se limite pas à une partenaire ! Marc, si tu veux de la tendresse, Olympe m’a refilé son lubrifiant vaginal, j’ai envie de toi !
NDA : ça, je vous raconterai la semaine prochaine !
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