### Marc ###

Je me réveillais dans les bras de Bessie, Emily elle, m’avait sans doute regardé dormir, je devais être épuisé du voyage, de mes prestations sexuelles à l’hôpital et ici à l’hôtel. Et pourtant mon mât de misaine arborait le grand pavois ! Je n’y comprenais pas grand-chose. Je me rappelais vaguement qu’une des médecins avait un jour dit à la blague que je devais souffrir d’une forme bénigne de priapisme !

– Marc, dit Emily, t’es quand même un phénomène ! Tu m’as fait jouir comme une bête ! Et puis tu t’es rendormi ! Je ne voulais pas te rendre la pareille car tu dois économiser ton sperme pour fertiliser Bessie, qui s’est endormie dans tes bras ! Il faut croire qu’elle ne voulait pas te réveiller pour honorer ton contrat !

– Oh, je ne me suis pas rendu compte de ma fatigue, mais je te rassure, je ne renonce pas à votre projet.

J’avais devant mes yeux les seins splendides de Emily, si près de ma bouche. Je sortis ma langue juste pour titiller ses tétons. La réaction fut immédiate.

– Marc ! tu te trompes de cible ! ce n’est pas moi qui veux un enfant de toi !

– Je sais Emily, mais jouer avec tes seins me met en condition. Et puis, regarde Bessie comme elle dort avec un sourire aux lèvres ! Elle doit sûrement rêver à quelque chose d’érotique !

– Tu es un profiteur ! Mais j’avoue que tu baises bien, continue, tu m’excites ! Oh Marc, calme-moi avec ta bouche encore ! Je ne sais pas ce qui se passe mais j’ai le sentiment que mes hormones se réveillent ! Même Bessie ne fait pas cet effet-là !

– Emily, regarde la vérité en face, dis-je, tu n’es peut-être pas seulement lesbienne !

– Non, Marc mais tu es le premier homme qui m’a donné du plaisir et depuis je ne résiste plus. Même durant tes rapports avec Bessie, je ne suis pas jalouse, je veux participer !

– Pour mon plus grand profit ! dit une voix près de mon épaule.

– Alors, tu t’es aussi rendormi ! dit Emily.

– Oui mais ton désir de vouloir jouir me rappelle que je peux te satisfaire pendant que Marc m’injecte son foutre ! nous voir ensemble va le stimuler ! Regarde son engin ! Il pulse déjà rien qu’à l’idée que je vais lécher ton vagin !

– Je suis partant ! dis-je, allez les filles montrez-moi qu’une femme caressée par une copine peut jouir aussi bien que par un homme.

– Tu es bien présomptueux ! dit Emily. Regarde bien ! Tu pourras peut-être apprendre quelque chose.

Bessie, se coucha sur sa compagne en soixante-neuf me laissant l’opportunité de la pénétrer en levrette. Emily en profita pour me faire une gâterie avec sa bouche si proche de mon sexe.

– Oui, Marc, c’est juste une mise en bouche ! C’est l’apéritif avant que tu consommes le plat principal ! Oh, oui Bessie, pas trop vite, je veux jouir en même temps que Marc et toi !

Comme prévu, Emily abandonna la fellation pour diriger mon engin dans le corps de Bessie. Les cris de jouissance de Emily me stimulèrent grandement. Puis je sentis soudain quelque chose d’humide s’insérer entre ma verge et Bessie ! Cela ne pouvait être que la langue de Emily !

Je ne pouvais plus freiner la montée de mon orgasme !

– Ouiii, grognais-je, J’y arrive !

Je me rappelais juste à temps, que je devais respirer profondément. Ma vue s’obscurcit pendant quelques secondes avec une explosion de feu d’artifice sur ma rétine. Je sentis les ondulations du corps de Bessie qui atteignit le bonheur en même temps que moi !

– Ouiiiii, cria Emily, continue avec tes doigts ma chérie !

Je me désengageai de Bessie, mais Emily ne me lâcha pas ! Elle eut encore le réflexe de sucer les dernières gouttes de sperme, provoquant un nouvel orgasme certes plus atténué, mais délicieux quand même !

Emily éclata de rire.

– J’ai quand même reçu ma part ! dit-elle. Merci à vous deux ! On recommence ça quand vous voulez !

Je réalisais que toute la scène s’était déroulée au bord de notre piscine privative. Apparemment cela n’avait dérangé personne ! Je me laissai glisser dans l’eau suivi de près par Emily.

– Reste encore un peu étendue sur le banc dit-elle à l’adresse de sa compagne, je ne sais pas si les petites bêtes de Marc savent nager. Dit-elle dans un grand éclat de rire.

Elle vint se lover contre mon corps, ma verge réagit aussitôt pour la saluer.

– Tu es inépuisable ! me dit-elle.

– Non, Emily, je repense à ce que nous venons de faire ! Ce fut une première pour moi ! Tu es sérieuse en demandant une deuxième séance ?

– Oui, Marc ! mais pas de suite ! Bessie m’a ravagée avec ses doigts, Je te demanderai de me mettre un peu de baume en sortant de l’eau !

– À votre service chef !

Je sortis de l’eau pour m’étendre à côté de Bessie, elle se redressa pour me faire un baiser passionné.

– Ça va toi ? me demanda-t-elle, en caressant ma joue rugueuse. J’ai vraiment joui ! Mais pour aujourd’hui je me repose !

Emily nagea encore quelques minutes avant d’émerger toute ruisselante et nous aspergea de fines gouttelettes. Je ne cessai de la regarder, et réitérais la pensée que Emily était vraiment une belle femme.

– Tu es si songeur ? me dit-elle.

– Oui, je profitais de la vue que tu m’offres. Sais-tu que tu continues à me donner des rêves troublants. Je ne cesse de te comparer avec les femmes que je connais et je suis heureux que tu veuilles le bonheur de Bessie.

– Oui, Marc, j’espère que son projet se réalisera ! Au départ je voulais un gosse de père anonyme, mais maintenant mon amour pour le sexe avec toi m’a fait changer totalement d’avis. Je serai heureuse d’avoir un petit garçon ou petite fille qui te ressemblera.

– Comment aller vous organiser votre vie ?

– Oh, sans problème ! Comme tu es un patron généreux, une fois passé les relevailles, nous emmèneront l’enfant avec nous ! Le poste de pilotage est suffisamment grand et son parrain sera heureux de le cajoler durant les vols avec nous.

– En parlant de voler, as-tu déjà pris contact avec la société d’hélicoptère de Kalamata ?

– Oui, je comptais t’en parler, au téléphone ils m’ont assuré que l’engin est parfaitement en ordre et qu’ils ont tous les documents pour nous le prouver.

– Je propose de laisser Bessie se reposer et d’aller jeter un coup d’œil pour constater par nous-mêmes ! dis-je. Depuis l’accident de mes parents je ne suis pas encore remonté dans un hélico.

– Je comprends, Marc, allons voir, l’hôtel nous fournira un véhicule.

***

À l’aéroport le gérant de la société nous montra tous les documents, l’avion avait subi une révision récente et Emily examina attentivement l’état des pales.

Elle demanda de faire un petit vol d’essai, ce qui fut accordé. En montant dans l’hélico, elle s’assit aux commandes laissant le gérant à la place du copilote.

– Tu sais piloter cet engin ? demandais-je.

– Bien sûr ! je te montrerai mon carnet de bord certifié par l’US Air Force ! Je suis breveté de l’armée américaine et comme le vélo, cela ne s’oublie pas !

– Je n’ai jamais regardé ton CV, Emily. Tu travaillais depuis des années pour mes parents, et tu as continué à voler pour moi. Je n’ai jamais eu des doutes sur ta compétence !

La turbine démarra à la première sollicitation et nous fîmes le survol de la région et de l’hôtel. Emily descendit même au-dessus de l’endroit où Bessie lézardait encore au soleil. Celle-ci comprit immédiatement que nous étions à bord et nous fit des grands signes.

L’essai était concluant et Emily posa l’appareil en douceur. Nous convînmes de louer l’engin pour quelques jours pour faire un premier tour de reconnaissance de la maison de mes parents.

De retour à l’hôtel, nous rejoignîmes Bessie pour lui annoncer que demain nous irions faire une première visite à la maison de Vathia. Elle était enchantée de changer d’horizon car la position allongée et faire l’amour sans arrêt…

Moi de mon côté, je pris contact avec mon secrétariat pour qu’elle avertisse le couple de gérants de notre arrivée prochaine.

Le soir, les femmes se firent une beauté et revêtirent chacune une belle robe longue. Emily avait une robe émeraude en dégradé avec un corsage discret. Bessie par contre avait une robe noire laissant ses épaules nues et ses seins à peine couverts ! Son dos affichait un dénudé vertigineux, me rappelant une actrice française dans un film célèbre !

– Mesdames vous êtes resplendissantes dis-je à leur grand plaisir. Je rajoutai plus bas : C’est bon que nous avons déjà couché ensemble, je n’ai pas trop de problèmes avec mon érection.

– Mais je vois que ton entrejambe est quand même bien gonflé répondit Bessie. Je profite que ma ligne est encore attirante pour porter cette robe !

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