### Marc ###

Mes parents avaient donc une vie privée qui m’était totalement inconnue. En plus des photos, il y avait plusieurs enveloppes sans aucune mention.

Les quatre enveloppes portaient un numéro à l’extérieur, j’ouvris donc la première. Je reconnus immédiatement la belle écriture de maman ! Des feuillets libres mais datés ce qui me permit de les lire dans l’ordre chronologique.

« Dimanche 4avril 19xx.

Matthew était sans paroles devant le merveilleux endroit où nous étions. Nous étions en exploration dans la région depuis bientôt une semaine ! La région était peu peuplée et notre guide, agent immobilier, nous montrait quelques opportunités qu’il avait sélectionnées pour nous.

Il nous garantissait que le terrain, la bergerie et ses annexes étaient en vente et que nous pourrions y construire « en transformant » cette ruine. La législation était assez floue bien que la région fût protégée.

Sans insister, je m’approchais de mon homme et je lui communiquai ma vision pour cet endroit. Nous pourrions y construire notre nid d’amour, loin de toutes les mondanités. J’achète ! dis-je. Je ne cherche plus ! Voyez avec le notaire pour que tout soit conforme, je ne veux pas de surprises. On nous a mis suffisamment en garde contre les arnaques immobilières dans ce pays.

Un mois plus tard, nous eûmes nos apaisements le terrain était bien en vente, le propriétaire connu et c’était constructible !

Matthew alerta notre architecte et nous retournâmes en hélico avec l’équipe immobilière de la Fondation pour étudier les possibilités. On prit une série de photos et les ingénieurs prirent les mesures topographiques qui leur permettraient de dresser un plan complet du terrain.

J’expliquai en gros comment je voyais la construction et trois mois plus tard, l’architecte nous montra une première version du projet.

Entre-temps, le transfert de la propriété était confirmé et le vendeur nous mit en relation de plusieurs personnes qui pourraient superviser les travaux.

*Mai 2000*

Nous sommes revenus sur le chantier qui a bien progressé ! Malgré les difficultés d’approvisionnement des matériaux, la maison est habitable. Nous étions venus en voiture tout-terrain, la fatigue et la chaleur nous avaient épuisés et je fus heureuse de me coucher dans un vrai lit dans notre chambre. Malheureusement la climatisation n’était pas encore fonctionnelle et je me couchai sans vêtements de nuit. Matthew me rejoignit et au matin dans la fraîcheur nous fîmes l’amour. Ce fut une surprise pour moi car cela datait de quelque temps, qu’il ne s’était plus approché de moi ! Ici, c’est le calme et la tranquillité du lieu qui nous avait permis de nous retrouver !

Matthew me trouvait belle et voulut immortaliser cette matinée. Il voulut me photographier mais je ne voulais pas que quelqu’un puisse me voir nue au développement du film. Je suggérai d’utiliser le Polaroid acheté tout récemment pour que ces photos restent confidentielles. Pour rire, je pris des postures de playmate et mon homme en profita pour prendre une série de clichés. Matthew était encore plus excité après la séance de photos et nous fîmes à nouveau l’amour à l’air libre. Personne ne pouvait nous voir et j’eus des orgasmes successifs très intenses. Je voulus garder cet instant en mémoire et je mis par écrit ce souvenir pour le coller plus tard dans mon journal intime avec les photos à mon retour aux États-Unis. Nous étions heureux dans notre isolement et restâmes ainsi toute la semaine. Nous faisions l’amour plusieurs fois par jour et c’est avec regret que nous retournâmes à la civilisation. Comme le coffre était installé, je pris l’initiative de mettre ces feuillets et les photos à l’abri.

*Juin 2001*

Je suis à nouveau dans notre maison de Vathia, qui maintenant est terminée. Nous ne sommes plus vraiment seuls car Matthew a engagé Panios qui avait supervisé les travaux pour rester à demeure.

Il est jeune avec un corps de statue grecque et a trouvé une occupation : il a acheté quelques moutons qu’il fait paître aux alentours. Il vit dans la maison avec une jeune fille, Niki, qui doit être à peine majeure. Elle fait des essais pour fabriquer de la feta et cela lui réussit très bien.

Matthew m’a laissée seule car une réunion importante l’a forcé à retourner. Il m’a promis de revenir rapidement. Moi, je suis heureuse, je lis et profite pour peaufiner les statuts de la Fondation dans une nouvelle version. Notre fils Marc est encore en formation en Suisse mais je compte bientôt l’initier à la gestion de la Fondation car je compte étendre notre activité en Europe. Il y a quelques semaines j’ai lu dans les journaux que la Grèce avait des sérieuses lacunes dans l’assurance santé et je comptais mettre sur pied la même activité que nous avons mise en place en Amérique.

La nuit je reste souvent éveillée à regarder le ciel étoilé. Il règne un silence assourdissant juste dérangé par le bruit de la mer au lointain et les cris d’amour du couple qui chaque nuit se déchaîne. Ils doivent certainement dormir les fenêtres ouvertes car je les entends clairement !

Je souffre de l’absence de Matthew et plusieurs fois j’ai accompagné leurs cris en me caressant jusqu’au plaisir.

La petite Niki est mignonne mais au matin elle a parfois du mal à assurer son service ! »

En lisant ces feuillets, je découvris que mes parents n’hésitaient pas à se faire plaisir régulièrement et Bessie qui lisait penchée sur mon torse était aussi émotionnée que moi ! J’avais l’explication pour ces photos érotiques, mais je fus surpris en lisant les pensées intimes de maman ! Bessie massait mon sexe en bougeant doucement ses fesses et bientôt je dus arrêter la lecture pour la bloquer en la serrant contre moi. Mes mains glissèrent sur ses seins dont les tétons étaient durs comme de la pierre !

– Oh, Marc, continue ! J’ai envie de toi !

– Bessie, non pas maintenant, Emily ne va pas tarder à monter et je voudrais ranger le journal et les photos avant qu’elle arrive !

– Je ne suis pas tellement étonnée du comportement de ta maman ! dit-elle, j’ai souvent vu tes parents se donner des gestes tendres lorsqu’ils se croyaient à l’abri des regards et lors de longs vols, ils n’hésitaient pas à se coucher dans la cabine.

– Je ne connais pas beaucoup de la vie intime de mes parents, j’ai passé une grande partie de ma jeunesse dans des écoles en résident, loin de mes parents. Ma mère était une icône de beauté et je la comparais souvent avec les filles et les femmes que je croisais. Sans le vouloir, elle était ma référence, j’avoue que longtemps, il m’arrivait de me masturber en solitaire en idéalisant son image. Voir sa nudité sur des photos prises par mon père, m’a confirmé que j’aimais un idéal féminin !

– Et aujourd’hui ? Quel est ton idéal féminin ?

– Je dois t’avouer que je n’ai toujours pas compris mon fantasme ! J’ai longtemps rêvé et défoulé mon désir de sexe avec Régina (Etna), mais aujourd’hui dans mon entourage je suis un peu perdu ! Vous avez toutes une parcelle de mon idéal, qui se matérialise lorsque je fais l’amour avec une de mes amies.

– Oui je me souviens de cette Italienne fougueuse qui n’avait de repos que quand elle pouvait te baiser ! J’en étais superjalouse ! Marc ! tu n’en es pas encore guéri, je sens ton bâton qui durcit entre mes fesses !

– Oui, mais j’entends Emily qui remonte !

– Ah ! c’est ici que vous vous cachez, dit elle, Ouf, Niki a de sérieux problèmes hormonaux ! Je l’ai caressé pendant longtemps, elle m’en demandait toujours plus ! Après chaque orgasme, elle voulut continuer ! Du coup je suis encore plus excitée ! Bessie, j’ai besoin de me libérer de cette tension.

– Tu veux qu’on aille dans notre chambre ? demanda Bessie.

– Non, Marc peut rester ! Vous ne serez pas trop de deux pour me calmer ! Marc, je suis en manque de sexe, donne un coup de main à Bessie ! Je veux sentir tes mains, ta bouche et pourquoi pas ton harpon dans ma bouche et dans mon corps !

– Tu es sûre ? demandais-je.

– Oui Marc, déshabille-moi !

NDA : La suite de cette surprenante déclaration pour bientôt !

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