Chapitre 86. Nous sommes « maman ».

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### Emily ###

J’étais contente de bouger, comme prévu, nous repartions vers Vathia. Bessie et moi avions passé l’hélico en revue, comme personne ne l’avait loué depuis notre vol, je savais qu’il était en ordre. Néanmoins, j’avais toujours à l’esprit l’accident mortel des parents de Marc et je voulais qu’il soit rassuré que tout était vérifié.

La météo était bonne pour quelques jours, ce qui nous laissait le temps de rester quelque temps sur place sans problème. Marc avait prévenu Panios de notre arrivée, Niki avait confirmé qu’elle nous attendait pour le repas du soir.

En arrivant à proximité de la maison nous fîmes une large boucle pour rechercher un éventuel terrain où nous poser en alternative, mais rien de bien praticable. Comme il n’y avait pas de vent, ainsi que l’attestait le drapeau planté près de la bergerie, je n’eus aucun problème pour atterrir.

Panios, nous salua joyeusement et donna un coup de main pour rentrer l’hélico dans la grange. La maison était fraîche, Niki nous proposa à boire. Elle était détendue, contente de nous revoir. Je notais que Panios était plus tendre et plus tactile vis-à-vis de son épouse. Bessie s’isola quelques minutes avec elle dans la cuisine et lorsqu’elle me rejoignit son sourire me rassura.

– Oui, Panios a compris que Niki a besoin de tendresse.

Marc avait entendu ma réflexion, malgré ma discrétion et nous fit un grand sourire complice. Niki annonça que le repas était prêt et nous nous attablâmes de concert. Panios et Niki n’avaient pas beaucoup de nouvelles à l’exception d’une attaque d’aigle qui avait enlevé deux agneaux et le passage de phoques au large de la mer en contrebas. Panios les avait entendus le matin pendant qu’ils chassaient.

Après le repas, Marc s’installa sur la grande terrasse pour regarder le coucher du soleil. Comme souvent en cette saison le spectacle était magnifique. Bessie s’était glissée dans mes bras, elle me sembla plus détendue et heureuse que d’habitude.

Lorsque le soleil fut englouti par la mer, Marc se leva et nous signala qu’il ferait encore un passage par le coffre dans la chambre pour lire les documents laissés par sa mère.

### Marc ###

Je remontai dans ma chambre, ouvris le coffre et ressortis les documents de ma mère.

Lors de mon dernier passage j’avais entraperçu des feuillets mentionnant Régina Marchetti (Etna) et je voulus voir la version de maman.

« Le dernier rapport de surveillance m’attristait énormément ! Marc était toujours dans les jupes de cette Italienne ! L’agence de renseignements prétendait que Marc avait des relations sexuelles très suivies avec cette fille. D’autre part des rumeurs circulaient que la famille Marchetti avait conclu un accord de mariage qui ressemblait plutôt à une fusion de deux fortunes.

J’en avais parlé avec Matthew, qui au départ avait ri en déclarant « je lâche mon coq, garez vos poules » ; Il ne voulait pas que nous révélions à notre fils qu’il était sous protection constante. Matthew avait marqué son accord pour que Marc soit protégé discrètement (et non surveillé) car nous craignions toujours qu’il soit la cible d’organisations qui pouvaient s’attaquer à notre fortune.

Marc n’affichait pas de vie dissolue, et restait discret quant à la fortune de ses parents, mais cette surveillance/protection avait au départ un caractère préventif.

Comme Régina était fréquemment passagère déclarée dans notre avion, je crus bon d’avertir Marc que cette relation n’était pas très orthodoxe. Je profitais de mon passage en Suisse pour lui rendre visite et le mettre en garde.

Marc fut surpris de me voir débarquer quasi à l’improviste mais me fit un accueil très filial. Il me parla de ses études et des résultats scolaires. Il est vrai que cela m’avait toujours rassurée, Marc était studieux et même s’il semblait avoir une activité sexuelle importante, ce n’était pas au détriment de ses études. Je ne tenais pas à divulguer qu’il était protégé/surveillé et j’abordai donc le sujet via la liste des passagers.

Marc ne fit aucune difficulté à reconnaître la présence fréquente de la fille à bord lors de ses déplacements prétextant une amitié sans plus. Je lui demandais cependant s’il avait des rapports intimes avec l’Italienne, ce qu’il admit en précisant que ce n’était pas une relation « sérieuse ».

J’étais heureuse de constater que mes relations avec mon fils étaient toujours honnêtes et sans faux-fuyants. Il m’apprit ainsi spontanément qu’il n’ignorait pas que la fille était promise par sa famille à un riche héritier mais qu’elle n’aimait pas cet homme et qu’elle voulait s’amuser en attendant.

Marc était bien le digne descendant de son père ! Matthew avait mené une vie de bâton de chaise jusqu’à la veille de notre mariage ! Il est vrai qu’il m’aimait passionnément, mais nous n’eûmes aucune relation intime avant mariage. Ce n’est qu’après la cérémonie que je découvris qu’il avait une grande expérience, nos rapports ont été et sont toujours très satisfaisants et me procuraient beaucoup de plaisir. Finalement, je ne voulais pas le critiquer et lui demandai seulement s’il était prudent, ce à quoi il répondit par l’affirmative. Ensuite je lui demandai s’il envisageait de continuer longtemps, il me rassura car la fin d’année approchante, sa famille voulut officialiser la promesse de mariage et qu’ils allaient rompre définitivement. »

Je me rappelais effectivement cette réunion avec maman ! Elle avait abordé le sujet avec sa tendresse habituelle, mais le souvenir de mes rapports volcaniques avec Etna fit remonter à ma mémoire des images érotiques de notre entente. Cette femme était vraiment extraordinaire. Son souvenir fit réagir mon bas-ventre juste au moment où Bessie fit son entrée discrète dans ma chambre. Il va sans dire qu’elle vit immédiatement mon érection d’autant plus que je n’avais que mon boxer, ayant enlevé mes habits à cause de la chaleur et que je ne voulais pas allumer la climatisation.

Bessie était en nuisette ce qui augmenta encore mon érection, elle prit place sur mes genoux en serrant bien ma queue entre ses fesses. Elle profita pour lire les écrits de maman et s’exclama :

Marc était bien le digne descendant de son père ! C’est très encourageant ! dit-elle. Waouh ! Tu as une réputation à défendre. Je me rappelle de Etna ! Le nombre de fois où vous avez profité du vol de et vers l’Italie pour utiliser la couchette en plein vol. Tu la vois encore ?

– Non, Bessie, elle m’a relancé quelques fois, après la mort de mes parents et après mon divorce mais sans succès. Elle se plaignit toujours que son mari était « un piètre baiseur » selon ses termes.

– Ce qui n’est pas ton cas Marc !

– Merci du compliment !

– Comme si tu l’ignorais ! Toutes les femmes de ton entourage, même Emily, veulent coucher avec toi ! Je dois dire que je vais regretter ces « vacances » où tu as consacré ton temps en exclusivité pour Emily et moi ! Ce sera dur de revenir à la normale !

– Il n’y a pas de problème pour le moment. Nous nous verrons encore souvent puisque après ces « vacances » je devrai beaucoup voyager pour la Fondation.

– Oui, mais on aura moins d’intimité !

– Ah, à moins qu’il faille recommencer une série « d’inséminations » ! Où en est-on à ce propos ?

– Je ne sais pas encore Marc, je comptais faire sous peu un test.

– Alors viens, on a encore quelques jours !

***

### Bessie ###

J’avais laissé Emily qui m’avait annoncé qu’elle voulait dormir car le vol l’avait fatigué. Je grimpai donc dans la chambre de Marc en espérant partager sa nuit. En entrant je vis qu’il était en boxer, il n’avait pas mis la clim, mais sa verge était déployée comme s’il comptait se masturber.

Je compris qu’il était absorbé dans les écrits de sa mère et je me demandai ce qui pouvait l’émotionner ainsi. Je pris donc l’initiative de m’asseoir sur ses genoux en compriment son pieu contre ma raie, ce qui était depuis quelques jours ma position favorite. Je découvris ainsi la cause de son émoi, il lisait le dialogue avec sa mère concernant Etna et la comparaison avec son père qui avait été un fameux baiseur d’après sa femme.

Marc devait sentir mon humidité et se leva en me gardant contre son ventre et me coucha sur son lit. Il devait voir mon sourire car il leva mes bras pour me défaire de ma nuisette !

Ah, j’adorais la douceur de ses gestes, il était vraiment en adoration de mon corps. Je sentis ses lèvres d’abord sur mes seins qui durcirent, puis elles descendirent lentement sur mon ventre jusqu’à ma fente qu’il investit.

Je trouvais cela adorable et mis mes mains sur sa tête pour qu’il continue son exploration. Il devait certainement apprécier mon excitation car il lapa tous les fluides aux alentours jusque le haut de mes cuisses avant de titiller longuement mon bijou. Je ne pus retenir mes gémissements de plaisir.

Il revint plus haut pour me pénétrer en profondeur puis me retourna pour me prendre en levrette. Je jouis plusieurs fois sans qu’il ne se décharge. Ce n’est qu’à mon troisième orgasme qu’il ne put contenir son désir et je sentis des jets puissants dans mon vagin ce qui me laissa vibrer pendant de longues minutes. Oui, Marc était le digne successeur de son père ! Il baisait comme un Dieu !

***

Le soleil du matin me sortit de mes rêves, dans lesquels Emily et moi nous bercions un petit garçon en tout point identique aux photos de Marc très jeune. Mais dès que je bougeais pour me lever, je fus pris de violentes nausées que je ne pus déguiser et j’eus le temps d’atteindre les toilettes pour vomir.

Marc attentif m’avait suivi et me tendit un linge frais et un verre d’eau.

– Bessie, dois-je comprendre qu’on a réussi ?

– Je ne suis pas sûr, répondis-je mais je vais faire le test immédiatement avec mon urine du matin.

On était tous les deux assis sur le sol de la salle d’eau, (je pensais qu’on était comme des jeunes mariés) enlacés tendrement en attendant le verdict. Au bout de cinq minutes le bâtonnet afficha « positif ». Je pleurais de joie et embrassai longuement le papa.

– La brochure recommande de refaire le test dans quelques jours, dis-je mais ce test précoce est quasi certain. On va attendre le réveil de Emily.

Marc me souleva et me porta jusqu’au lit. Il me fit des petits baisers sur mes yeux et mes lèvres avant de descendre sur mes seins et puis mon ventre.

– Tant que nous sommes seuls, dit-il, es-tu heureuse ?

– Oh oui ! Marc, c’est peut-être égoïste de ma part, mais je suis fière de porter ton enfant ! Emily et moi nous allons être mamans ce qui sera le summum de notre amour, mais je serai certainement heureuse de te voir fréquemment durant la gestation et plus tard lorsque l’enfant sera né !

– Et maintenant tu désires manger quelque chose ? Dans ce cas je demanderai à Niki de te monter ton petit-déjeuner.

– Tu es gentil, lui répondis-je Mais je crains de ne pas manger grand-chose !

– Ah non, je ne vais pas te dire que tu dois manger pour deux, mais il faut te nourrir !

– Oui, et puis lorsque je serai ronde dans tous les sens, tu ne me regarderas plus !

– Non Bessie, tu devras rester dans les lignes du contrat ! Je ne suis pas ton mari, ni ton amant ; seulement le géniteur secret de ton bébé.

– Tu as entièrement raison Marc, mais pardonne-moi mon bonheur.

À ce moment nous entendîmes Emily qui entra, elle comprit immédiatement et vint m’embrasser puis donna un long baiser à Marc.

– Merci, Marc et félicitations ma chérie !

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