Chapitre 99. Olympe au podium.
### Corina ###
Comme petit-déjeuner, c’était inhabituel, mais j’en avais vraiment envie. Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais tenu son mât de misaine toute la nuit. Cette fellation matinale était délicieuse et je me promis de la recommencer si l’opportunité se représentait.
Marc proposa de rester un jour ou deux et de découvrir les environs. J’avais consulté la documentation relative à l’île et Il y avait pas mal de promenades fléchées mais elles étaient longues. Je n’avais pas trop envie de marcher toute la journée sous le soleil.
Je proposai à Marc d’aller voir le petit fort où se trouvait la statue de Miaoulis et où on aurait un beau panorama du port. Je ne sais par quel miracle j’avais mon appareil photo digital dans mes affaires et je me dis que ce serait l’occasion de faire quelques photos de Marc.
La montée vers le fortin était assez raide, mais ça en valait la peine. Je réussis quand même à immortaliser un beau portrait de Marc admirant la statue et le port en arrière-plan. Cela me rappelait une promenade sur une île où je m’étais laissé aller à lui faire une gâterie en pleine nature. Ici ce n’était pas possible, à chaque passage d’un ferry, il y avait trop de monde qui débarquait pour visiter la ville de Hydra au pas de charge.
On fit aussi une visite rapide au petit musée local avec de nombreux portraits du héros de la lutte contre les Turcs. Dans un coin du musée pas très fréquenté je parvins à le coincer contre une porte et malgré mon faible gabarit, je me haussais sur les bouts de mes orteils pour lui rouler une pelle d’anthologie. Il répondit à mon baiser et glissa une main sous mon top. Il constata que je ne portais pas de sous-vêtement et sa main empauma assez naturellement un sein. Il sentit les vibrations qu’il provoqua.
– Patience Corina, on reprendra ce baiser à l’abri des regards avant d’aller à la plage pour se baigner.
C’est en sortant du musée que Marc reçut enfin des nouvelles de Lora. J’étais inquiète de connaître le fin fond de la procédure d’engagement de Irina. Marc ne voulut pas que j’entende les explications et s’isola pour écouter les explications de mon amie.
Un peu plus tard, il revint et me donna son téléphone :
– Lora veut te parler.
– Bonjour Lora, dis-je un peu étonnée.
– Salut Corina, comment vas-tu ? Marc et toi vous en êtes où dans votre relation ?
– On navigue sur le Zéphyr, je retrouve un peu la bonne entente de nos débuts. Mais il y a encore des points sensibles…
– Marc écoute ?
– Non, j’ai coupé le système, il ne t’entend plus.
– Tu es libre de parler ?
– Oui.
– Alors d’abord que je te rassure, tu n’es pas soupçonnée dans l’engagement de Irina, Marc te donnera bien les détails. Mais toi, tu as fait la paix avec lui ?
– Notre relation s’améliore, il est moins brutal lorsqu’il me baise. J’essaye de ne plus le provoquer. On parvient à se détendre ensemble.
– Tu l’aimes toujours ?
– Oui, et je lui ai dit.
– Mais tu préfères toujours les filles ?
– Non, Lora, j’ai toujours eu des préférences lesbiennes, mais Marc m’attire toujours et maintenant sur le Zéphyr je retrouve celui que j’aime sentir entre mes jambes.
– Je te comprends, lorsque je pense à nos rares étreintes, j’ai des crampes et de sérieuses envies. Aucun homme ne m’a donné de telles réactions.
– Ta concurrence ne me gêne pas Lora, mais je ne sais pas si Olympe ne viendra pas perturber cette relation. Elle est tellement attachée à Marc. Elle prendra volontiers ma place si elle en a l’occasion.
– Oui Corina, tu devras faire un choix, Olympe n’a pas ce problème. Mais je te laisse, Marc te donnera les détails de l’enquête.
*-*
### Marc ###
L’appel de Lora, bien qu’attendu, me laissa dubitatif. Oui, on était donc certain que Corina n’avait pas engagé Irina à l’hôpital. Donc quelqu’un cherchait à nuire à la Fondation, à Corina ou à moi.
Soudain je repensais à Olympe, elle avait perdu son emploi précédent après que l’institut où elle travaillait avait été victime d’une arnaque à la Sécurité sociale. Je cherchais dans mes notes l’historique de l’engagement d’Olympe. Je ne retrouvais pas les références du fraudeur. Il ne me restait qu’une solution c’était de recontacter Lora ou mieux encore Olympe.
De retour au Zéphyr je tentais de contacter Olympe mais je fus dévié vers sa messagerie vocale. Je laissais donc un message pour qu’elle me rappelle.
Corina avait envie de soleil et donc nous décidâmes d’aller à la plage proche du port. Comme peu de femmes bronzaient topless, Corina resta décente, ce qui m’arrangeait bien. J’avais pris un livre papier pour lire et je ne fus pas long à plonger dans l’intrigue. Olympe me rappela alors que nous étions encore à la plage. Je m’éloignais un peu de Corina pour pouvoir parler librement.
– Hello Marc, désolé de ne pas avoir pu te rappeler plus rapidement, mais j’avais une opération assez délicate pour reconstituer le genou d’une fillette victime d’un accident de la route. J’espère qu’elle pourra remarcher. Je vais prendre des vacances méritées car ces dernières semaines ont été très fatigantes.
– Olympe, ça tombe bien ! j’ai un grand service à te demander, pourrais-tu me retrouver l’identité du fraudeur qui a coulé par ses fraudes l’hôpital ou tu travaillais ? Ensuite tu demanderas le dossier de Irina à Lora et je t’offre quelques jours de vacances et une minicroisière sur le Zéphyr. Corina est déjà à bord et vous pourrez changer d’air et vous détendre.
– Où es-tu ?
– Nous sommes ancrés à Hydra, c’est une heure et demie à partir du Pirée avec un bateau rapide. Si tu veux je te réserve une place avec le dernier passage d’aujourd’hui et tu pourras rejoindre le Zéphyr en fin de journée.
– Tu es certain de me vouloir à bord ?
– Oui, la voile te détendra et Corina pourra nous aider à reconstituer le parcours de Irina. Tu viendras avec le Flying Dolphins, je t’enverrai un SMS avec les références de ta réservation. Comme tu n’as pas d’opérations la semaine prochaine, tu pourras te détendre avec moi.
– Corina me laissera une place dans tes bras ?
– Oui, c’est encore moi qui décide mes fréquentations.
– Merci, Marc.
Ça n’allait pas vraiment plaire à Corina… J’annonçais à Corina la venue d’Olympe. Je rappelais à mon équipière que je voulais percer l’abcès et qu’Olympe (ici) et Lora à Athènes pourraient dénouer cette histoire.
Olympe arriva à la nuit tombée et nous rejoignit sur le Zéphyr. Corina fut contente de la voir mais resta quand même un peu tendue. Olympe avait pris son dossier et nous restâmes discuter longtemps dans le carré.
Corina fatiguée tombait de sommeil et prit l’initiative de rompre le contact et se coucha dans la cabine. Il était presque minuit lorsque j’envoyais aux détectives toutes les données. Je demandai à la société d’enquête de retracer les contacts du fraudeur (Maniatis Vasilis) et découvre rapidement si Irina avait une aventure avec ce Vasilis ….
Olympe me demanda d’aller dormir, Je lui proposai la cabine arrière, moi restant dans le carré pour ne pas réveiller Corina.
– Non, Marc, ne me laisse pas seule. Laisse-moi dormir dans tes bras ; de toute façon je suis fatiguée aussi.
Olympe garda son tee-shirt et sa culotte en se blottissant contre moi. Je n’insistais pas non plus et je la regardais dormir apaisée.
*-*
Le premier ferry du matin me sortit de mon sommeil. J’étais un peu courbaturé par la position de mes bras contre le corps d’Olympe. Elle se réveilla également et me donna un baiser tendre sur ma joue.
– Bonjour Marc, j’ai bien dormi, et toi ?
– J’ai un peu mal aux bras et au dos, j’ai dû dormir dans une mauvaise position.
– Couche-toi sur le ventre, la cabine n’est pas grande mais je vais te soulager.
Olympe me fit un massage divin ! et pour la remercier je lui fis un baiser profond. Inconsciemment ma main se perdit sur un sein et j’entendis un gémissement discret mais bien perceptible.
– Marc, tu me prends en traître. Corina va nous entendre.
– Olympe, notre relation n’est pas exclusive, tu sais bien que Corina et moi, ce n’est qu’une camaraderie, du sexe, et dans le chef de Corina de l’affection sans plus.
– Et moi Marc ?
– Toi aussi, j’ai pour toi aussi de la camaraderie, du sexe et des sentiments.
– Je retourne à Athènes aujourd’hui ?
– J’aimerais que tu restes à bord, tu seras de retour début de la semaine prochaine puisque tu m’as dit que ton planning était vide. Tu n’as pas besoin de grand-chose pour vivre à bord. Si tu n’as pas pris de maillot, il y a un magasin dans la ville.
– Non, ce ne sera pas nécessaire, j’ai pris un petit bikini dans un réflexe naturel. Lorsqu’une grecque va dans les îles, ne pas prendre un maillot dans ses bagages c’est de l’étourderie.
– Puis, tu pourras te balader avec un polo à moi si tu ne veux pas exposer tes seins.
– Oui, je me rappelle ton regard lorsque tu m’as engagée dans l’équipe médicale. J’ai vu tout de suite que tu étais un grand vicieux, au lieu de demander mes diplômes, tu matais ma poitrine. Lora m’avait prévenue mais ton regard lubrique m’a encouragée.
– « mon regard lubrique » ?
– Ah oui, je devrais aussi ajouter la bosse monstrueuse dans ton pantalon ! Ma petite culotte ce jour-là était trempée.
– Je ne me rappelle pas sur quel critère ta candidature a été retenue.
– Ce devait être mon tour de poitrine !
– Tu ne te souviens plus comment tu m’as abordé le premier jour de voile ?
– Si, Sofia et Corina baisaient comme des malades, je t’ai demandé de me calmer.
– Ah, quand même ! tu te souviens que tu t’es assise sur mes genoux et que tu m’as quasi violé tout en barrant.
– Oui, j’étais en manque, comme maintenant. Marc, on ne s’est plus parlé depuis ton examen cardiaque. Laisse-toi faire. Je te promets de rester discrète si tu me fais jouir.
Quelques minutes plus tard, malgré l’espace exigu de la cabine, Marc avait réussi à me déshabiller et se trouvait en 69 sur moi. Sa langue était merveilleuse et je dus vraiment faire un effort pour ne pas hurler mon plaisir. Je ne tardais pas à le prendre en bouche et lui fis une fellation sans violence. Mon Dieu, Marc cette croisière surprise ne sera pas simple.
Non, je ne devais pas me bercer d’illusions, Marc ne me choisira jamais pour vivre avec lui. J’eus pendant un instant, l’impression que j’allais souffrir, puis lorsque je vis le regard de Marc plein de tendresse, je chassais mes idées sombres et le serrai très fort dans mes bras.
– À quoi penses-tu ? demanda-t-il en essuyant une larme sur ma joue.
– Que la vie est encore pleine d’inconnues, mais grâce à toi j’ai un bon boulot et la possibilité de me détendre. Alors pour l’avenir de l’amour on verra ! Marc je veux rester très haut sur ta liste.
– Olympe sans te faire de promesses, je tiens beaucoup à toi tant professionnellement et surtout en amitié. J’ai encore beaucoup de retard pour mieux te connaître mais je te demanderai un peu de temps pour découvrir ta personne en dehors du lit.
– Tu réponds en grande partie à mes questions, mais je serai patiente.
NDA : Oui, une reine pourrait remplacer un autre…
une suite bientôt.
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