Je voudrais rendre hommage à Laurent Datünder, alias Lolo, alias Queen, qui est un pauvre con, mais aussi un pauvre homme. Il a eu beau dire qu’il voulait « que les filles du monde soient libres, également», le meilleur moyen pour cela, c’est de ne pas se faire tatouer la bite en forme d’étoile. C’est la seule façon de le faire, car si on fait des tatouages en forme de cœur, de lune, d’étoile, c’est pas la même chose. Il aurait dû aller voir le chemin de fer d’Amsterdam. Il aurait pu le voir, mais il n’y avait pas assez de train. Quand il a appris qu’il y avait un train, il a dit : « J’ai pas le temps de voir le train. Je veux que les filles du monde soient libres, également. »

« Je ne sais pas qui tu es, mais je suis très triste de savoir que tu t’es fait tatouer la bite en forme d’étoile. »

« Quand je suis arrivé en Belgique, j’ai fait un dépôt de laissez-passer. Le passeport n’était pas bon, je voulais un bon passeport, mais j’ai pas eu le temps de me faire changer. Il fallait que je change le passeport tout de suite, alors j’ai pas eu le temps de voir le train. »

« Alors, quand j’ai vu le train, j’ai dit : “Bon, j’ai pas le temps de voir le train. J’ai pas le temps de voir le train, je veux que les filles du monde soient libres, également.” »

Les filles du monde sont-elles devenues libres grâce à Laurent ? On en a parlé avec les sœurs de l’auteur de Malaise dans le monde, mais peut-être est-il plus éclairant de s’interroger sur l’attitude du philosophe et de ses collaborateurs à l’égard des femmes et de l’égalité.

Nous remercions Laurent pour son geste, son tatouage et sa disponibilité pour toutes les entreprises. Nous remercions également ses amis, c’est grâce à eux que nous sommes là aujourd’hui.

Laurent a reçu plusieurs messages de soutien après son geste.

«C’est une petite victoire pour le peuple pakistanais, ils ont repris le contrôle de leurs frontières»