Un dealer vampirisé

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La nuit est mon domaine, les camés réclament leurs doses et j’arrive tel un sauveur sur son cheval blanc. Pour moi c’est une aubaine, un moyen de me remplir les poches et l’estomac. Mais j’ai un code d’honneur, je ne touche jamais à mes clients réguliers ou ceux qui ont de la famille, ça pourrait me porter préjudice. Je n’ai pas envie que la police se mêlent de mes affaires et encore moins qu’elle découvre ce que je suis. Je ne dévore que les solitaires, les sdf ou les camés rejetés. Je fais toujours mes petites recherches avant histoire d’être sur, pas question de commettre une erreur.

C’est toujours avec un plaisir malsain que je m’empare de la peau délicate de leur cou, que j’enfonce mes crocs dans leurs carotides. J’aime les sentir se vider de leur sang, les sentir se débattre sans parvenir à s’enfuir. Généralement, je vends les corps au wendigo, en contre partit j’ai quelques avantages.

— Sander qu’est-ce que t’a à me proposer ce soir ? me demande Mark.

Il est déjà venu la semaine derrière et de ce que j’ai appris il sera mon repas de ce soir. Il est assez grand et fort, je n’aurais pas besoin de manger le reste de la semaine, c’est une bonne nouvelle.

— Je ne sais pas tu veux quoi ? je lui demande.

— Un truc fort, me répond-t-il en reniflant et en se grattant l’avant bras.

Il est en manque, il est prêt à faire et à aller n’importe où pour avoir sa dose, j’adore. J’entends son pouls qui bats à cents à l’heure, le sang pulser dans ses veines qui m’appel. Je m’approche de lui et lui murmure à l’oreille.

— Je dois avoir ce qui faut dans mon labo, tu n’a qu’à venir avec moi.

Mes papilles frétillent à être si près de ma proie, mais je dois me retenir tout le monde pourrait nous voir. Il n’oppose aucune résistance, je n’ai même pas eu à user de mes charmes.

Il me suit et je referme le piège sur lui. Il n’a aucune idée de ce qu’il va lui arriver. Je tourne autour de lui, analysant le meilleur moyen de le neutraliser.

— Alors ? me demande-t-il.

Je plaque au mur avec vitesse. Je sors mes crocs qui coupent la peau fine de son cou.

— Qu’est-ce que tu fais putain ?

— Je me nourris.

Il commence à s’agiter, mais je réussis à le contenir. Son sang chaud me coule doucement dans la gorge s’est tellement organismique. Mais un bruit me distrait. Je fais l’erreur de me retourner, ma proie en profite pour m’assommer avec un objet lourd. Quand je me réveille, il s’est barré. Ce n’est pas vrai, la seule chose qui me rassure c’est que les gens vont le prendre pour un fou avec son histoire de vampire. Par contre j’ai très faim et cela n’est pas bon signe, je risque de perdre tout contrôle. Le blanc de mes yeux se remplira de noir, je n’arriverais plus à rentrer mes dents, je ne pourrais plus contrôler mes super sens et je mangerais n’importe qui. Il faut que je retrouve cette imbécile.

Rapidement je me retrouve dehors, je renifle l’odeur de son sang, pour les vampires s’est une sorte de gps. Il a du se diriger vers l’hôpital, là-bas ma résistance sera mis à rue d’épreuve. Je profite de la nuit pour aller plus vite, en cinq minutes j’y suis arrivé. Cependant courir m’a vidé de mes forces, il faut que je mange et maintenant. Je pénètre dans l’endroit et je sens mes crocs se faire une place dans ma mâchoire, l’hémoglobine me monte à la tête, j’entends des cœurs battre, des centaines d’humaines qui pourrait me rassasier. Mais si je commence, je devrais tous les tuer.

— Bonjour je cherche Mark Catniss, je suis son cousin. On m’a prévenu qu’il avait été blessé, dis-je en l’hypnotisant.

Affamé les vampires ont leurs pouvoirs qui se décuplent, ça leur permet de trouver une proie facilement. Elle m’emmène donc à sa chambre.

— Laissez moi je vais rentrer seul.

Elle hoche la tête et fais demi-tour. Mark dort quand je passe la porte, je baisse les stores, ferme à clé et coupe tout les machines. Je me rapproche de lui comme un lion d’une gazelle. Une main sur la bouche, il se réveille brusquement. Il se débat, désoler mais je ne te laisserai pas l’occasion de t’en sortir cette fois. A califourchon sur lui, le pansement déchiré, je plante avec violence mes crocs dans sa peau. J’aspire son sang, il ait tellement meilleur quand ils ont peur, quand ils veulent vivre. Petit à petit son corps se détend et je termine de ponté le reste de son énergie. A présent il est aussi pale que moi mais à contrario je suis toujours vivant.

Par la suite je passe par la fenêtre le corps sous le bras, les wendigos vont adorer. Tout le monde pensera que Mark est partit de l’hôpital contre l’avis du médecin et ça s’arrêtera là. Cette histoire m’apprendra à attaché mes proies avant de les dévorer.

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