La résurection

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"Bip... Bip... Bip... "

Ahh... Où suis-je ? C'est quoi ces bips incessant ? Aïe, j'ai des acouphènes. Ça casse les oreilles. Sora ? Est-il là ? "So..." J'arrive plus à parler. Qu'est-ce ? Je n'arrive même plus à ouvrir les yeux. Comme si une force exterieure retenait mes paupières. Qu'est ce qui ce passe ? Mon corps est tout engourdis. Je ne peux pas bouger moindre membre. Comme si j'était dans le coma mais que ma conscience était toujours active. Je ne vois rien, j'entends rien, je ne sense rien, mais je pense. C'est un état assez bizare. Comme si je dormais, mais je ne dors pas. Ah, je commence à sentir quelque chose : ça bouge autour de moi. Mes muslce, au fur et à mesure, deviennent de moins en moins engourdis. Et mes paupières aussi. Ainsi, j'ouvre enfin les yeux. Une grosse lumière blanche m'aveugle. Ça fait mal ! Je préfère fermer mes yeux. Ah, j'entends quelque chose. Comme de l'air qui sors sous pression, comme si un coffre s'ouvrait. Je rouvre les yeux, la lumière est partie. Mais je vois toujours du blanc. Je tourne à droite : un médecin. À gauche : rien. Suis-je dans un hopital ? Mes muscles sont à nouveau contrôlable. Je tente de me lever mais mes membres sont attachés. Par quoi ? Je ne peux pas incliné ma tête pour le voir. Mais ce n'est pas ce qui m'importe. Malgré mon mal de gorge naissant, je tente de parler au médecin :

"Sora ? Où est Sora ? Est-il là ?

  • Hein ? Quoi ?répond le médecin. C'est qui ce "Sora" ?
  • Mon...mon mari...
  • T'es marié ? À ton âge ? Ma pauvre, on s'est pas où il est ton mari.
  • Soit. Où suis-je ?
  • J'attendais que tu pose cette question. Et bien, tu as froler la mort ma petite. Mais on a réussi à te sauver en te métant dans le coma. Ça doit faire maintenant trois ans environ. Tu es l'une des seule survivante de la guerre de Toshi-Ushu...
  • Et mes parents ? Ont-ils survis, eux-aussi ?
  • Qu'est-ce que j'en sais ma p'tite. Pour moi, t'étais la seule survivante. Et là, tu me parles de "parents", de "Sora" moi j'en sais ri...
  • Mais si, le garçon qui étaient avec moi. Et mes parents, c'est M et Mme.Smiller. Ont-ils survécu ?
  • Mais j'en sais rien ! s'énèrve le médecin. J'étais pas là-bas à la guerre. Donc je sais pas c'est qui qui à survécu ou pas.
  • Si seulement vous seriez là... Vous auriez peut-être pu savoir qui étaient-ils et s'ils ont survécu à ce génocide. Vous auriez vu touts ces batiments, toutes ces rues, toutes ces personnes dévastés. Vous auriez pu voir ce spéctacle causé par les gens du sud...
  • Mais tu vas arréter de me souler avec tes histoires ! T'es censé me remercié de t'avoir sauvé, pas me raconter ta vie !...
  • On est au sud, c'est ça ? À Minami ou à Hotto ? Je dirai plus Hotto : vous avez un accent de l'est.
  • Comment t'as deviné ?
  • C'est les deux plus grand CHU du sud. Or, pour récussiter quelqu'un, il faut bien être dans l'un des plus grands hopital du pays.
  • Bien vu, bien vu. Mais vous avez de meilleurs hopitaux au nord...
  • Oui, si vous ne les détruisés pas.
  • Grr...
  • Vous voyez. Votre simple réaction dêvoile votre orignine.
  • C'est bon, t'as gagné, je vais t'en dire plus...
  • Je suis de toute ouïe.
  • Ton copain, lui, il n'est pas mort. T'as réussi à le protéger de la grenade. À part ça, j'en sais rien. Quant à tes parents, eux, ils sont à Minami.
  • Je vous remercie. Deuxième question : comment fais-je pour sortir d'ici ?
  • On vient à peine de se rencontrer que tu veux nous quitter.
  • Je dois aller à Minami, si vous voyez ce que je veux dire.
  • Ah oui... Si tu veux tout savoir, tu n'est pas encore rétabli. Tu vas donc rester au lit pour un bon mois encore et après, tu pourras peut-être comencer tes échauffement pour les cours de rééducation en attendant le prochain trimestre.
  • Et dans la version courte ?
  • Ce que tu ne comprends pas, ma fille, c'est que nous, Avatar, on n'y connais pas grand chose au corps humain. Et tu es morte, je te rappelle. En gros, ton cerveau s'est éteint puis a été redémarrer. Donc faut connecter tout tes nerfs et tous tes connecteurs pour que tu puisse bouger.
  • Mais pourtant, je...
  • Ce que tu ressens, c'est de la réalité virtuelle pour pas que tu te sente mal à l'aise. D'accord ? Donc tu vas sagement rester au lit et patienter.
  • Autre question.
  • Je te préviens, c'est la dernière.
  • Oui promis. Pourquoi vous avez sauver ma mère. Mon père et moi je comprends car, par exemple vous pourriez réviser vos connaissance sur le corps humain. Mais ma mère, je ne vois pas.
  • Ta mère est l'une des femmes les plus intelligentes du nord. Et en plus, c'est la seule qui a réussi à se lier à un humain. Grâce à elle, on pourra peut-être se lier aux hommes. C'est le projet politique. C'est pour ça qu'on vous a attaqué. Parce que vous êtes humains."

Sur ce, il sortit. Je reste seule, entre moi et moi. Mais, si j'en crois ce qu'il dit, c'est de la faute de père si le sud nous a attaqué. Je sens que ça va attirer des problèmes.

Le silence règne dans la pièce. Je n'ose même pas dire un mot pour le brouiller. Je m'ennuie. Un mois dans ce silence, ça va être long. Mais si c'est pour retouver Sora et mes parents, je suis prête à attendre des années s'il le faut. Même si j'espère que je n'aurai pas à attendre aussi longtemps. Ils me manque déjà. La fatigue me reprend et a raison de moi. Dans cette chambre d'hopital, je m'endors comme un bébé.

***

"Bip...bip...bip..."

Ils ont recommencés. Ses bips incessant qui m'empêche de penser. Ils interfèrent la connexion entre deux parie de mon cervaux. Celle qui me permet de me concentrer et celle qui me permet de penser. Cette interférence renforce les acouphènes dont je suis victime depuis mon réveil. Elles s'intencifient peu à peu, vous démangent les oreilles,puis s'attaque à votre cervaux. L'interieur de ma petite caboche s'en retrouve tout chamboulé. Réfléchir, penser, savoir, sont hors de ma portée. Respirer, vivre, être,... Tout cela m'est impossible. Je renonce à mes habitudes omniprésentes, celle qui prouve que je suis en vie, celle sans qui le mot "vivant" n'existerai pas. Je n'ai plus rien. Je suis'comme perdu dans l'espace, flotant dans le vide, toute petite au milieu de l'univers entier. Quand soudain, je tombe. Je tombe comme si l'univers n'était que gravité. Je tombe, ou plutôt on m'attire vers soi. On m'attire vers le bas. La Terre m'attire vers elle. La vie m'attire vers elle. Elle attend, impatiente que je la rejoigne enfin après que je sois partie rejoindre l'infini, la Mort. C'est elle qui me faisait floter au milieu du vide. C'est elle qui m'a privée de ma vie. C'est elle qui veut m'emmener vers elle à jamais. Mais la vie ne se laissait pas faire. La gravité s'intensifia, augmenta, grandit tant que je vois même plus défiler le paysage autour de moi. Mais quand on tombe, l'important n'est pas la chute mais l'atterisage.

"Attention, elle arrive.

  • Vite ! Remettez lui de l'oxygène !
  • C'est dejà fait.
  • Pourquoi ne s'éveille-t-elle pas alors.
  • Elle approche.
  • Tenez vous pret à la retenir à son éveil.
  • A-t-elle assez d'air pour respirer ?
  • La machine tourne à plein régime.
  • Elle commence à gigoter partout !
  • Tennez-la bien ! Il ne faut pas qu'elle se laisser allez.
  • Mettez-lui un calmant. À cette allure, on na va pas tenir très longtemps.
  • Mais si on lui remet un, elle ne vas pas repartir encore dans le coma ?
  • Faites quelque chose !
  • Que faire ? Elle est trop agitée.
  • Bassez l'oxygène, ça la calmera peut-être un peu.
  • D'accord.
  • Je ne suis pas sur que ça marche.
  • "Je..."
  • Elle...elle a dit quelque chose !
  • Shojo ! Shojo ! Tu nous entends ?
  • "Je....."
  • Elle en vie, il faut la garder comme ça.
  • Shojo, si tu nous entends, essaie de garder ton calme et respore lentement.
  • "Je.........."
  • Elle nous entends vous croyer ?
  • On dirai bien. Elle se calme un peu.
  • "Je..............."
  • Elle est consciente. Gardons-la dans cet état.
  • Elle reprend ses esprits.
  • C'est du bon travail, continuons comme ça.
  • "Je...................."
  • Attention ! Elle se réveille !"

Comme l'on dit "Quand le sommeil est trop long, le réveil est brutal"...

"Elle...elle est...elles est récussitée...!"

Enfin maitressede mes mouvements, je me redresse brusquement. Je regarde autour de moi. Une dizaine de médecins sont autour de moi dont celui de la dernière fois. L'air appeurés mais fièrs, il me regardent étonné.

"Je...je suis récussité ?

  • Oui !dirent-ils en cœur.
  • Tu es la réincarnation de Jésus en fille !proclame même l'un d'eux.
  • Ne raconte pas n'importe quoi non plus, elle va se faire des idées.
  • Mais,comment se fait-il que je sois morte ?demande-je.
  • Je te l'ai dis la dernière fois, me dit le médecin qui était présent à mon premier éveil. Tu n'était pas complétement rétablie. Alors, pendant ton sommeil, ton cervaux en cours de redémarage à flancher. Mais on l'a ratrapper et on t'as remise sur pied.
  • M...merci, les remercie-je.
  • Mais de rien, dirent-ils.
  • Je crois que ça doit être bon maintenant. Tu pourras sortir d'ici quelques jours.
  • Déjà ?!m'étonne-je. Ça fait combien de temps que je me suis endormie.
  • Trois mois entier jour pour jour.
  • Autre info : t'es parents, eux, sont déjà sortis du CHU de Minami. Ils sont venu jusqu'ici, à Hotto, pour te voir. Ils sont en train de patienter à l'accueil depuis déjà trois jours. Ils viendront te rejoindre un peu plus tard durant la journée.
  • Vraiment ?
  • Oui."

Heureuse, je me tais et me recouche. Je vais enfin voir mes parents après trois mois d'attente. Il ne manquera plus que trouver Sora puis je pourrais enfin commencer ma reconquête du Nord. Je ne sais pas si la guerre continue encore à l'heure qu'il est ou qu'on a déjà perdu mais dans les deux cas, je changerai les choses en me mettant du côté du Nord, bien sûr. Et si on me veut du mal car je suis la seule mi-humaine, mi-Avatar, ils n'ont cas allez voir'les humains et leur demander des enfants semblable à moi et le tour est joué.

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