16. Profiter du moment présent

Au sein de la maison des parents de Gaétan, la raclette prévue entre amis se déroula dans la bonne humeur. Madison avait décidé de parler réalistement de la chose ; ils avaient tous eu écho de la nouvelle. Elle expliqua qu’elle désirait garder cela pour elle, pour le moment, et qu’elle avait envie de fêter la fin des examens avec ses amis.

Les discussions repartirent sur des thèmes estudiantins, l’ambiance se détendit et tout le monde se délecta du fromage et de la charcuterie.

Ils se quittèrent tard dans la soirée, Chloé ramena chez elle plusieurs amis qui allaient être hébergés chez ses parents. Gaétan et Madison restaient sur place, dans la chambre d’adolescent de Gaétan.

— C’est plus petit que ta chambre à Tournai.

— Je l’aime bien ta chambre, Gaétan.

— Je vais te faire couler un bain, j’ai déjà chauffé la salle de bains. Tu viens ?

— Pour me prélasser dans un bain jusqu’à ce que j’en aie les doigts tout fripés ?

— Où jusqu’à ce que tu sois prête pour un bon massage et puis un bon sommeil réparateur ?

— Mmh, je me laisse tenter… Si tu prends le bain avec moi.

Gaétan sourit franchement,

— Ah, oui, pourquoi pas !

Ils se retrouvèrent, à deux, dans le bain. Gaétan lui caressa le corps, Madison se laissa complètement aller dans ses bras. Elle avait confiance en lui, elle « existait » avec lui. Il l’aimait, elle en avait conscience, elle l’aimait aussi et ne voyait pas sa vie autrement qu’avec lui. Dans ses bras, elle sentit le stress de cette journée se dissiper. Elle s’apaisa complètement.

Alors que l’eau refroidissait doucement, Madison proposa,

— J’ai envie de passer dans ta chambre et d’être au sec, avec toi, dans ton lit, mon amour.

Gaétan l’aida à sortir du bain, ils s’épongèrent avant de réintégrer sa petite chambre. Une fois la porte fermée, Madison prit la tête de Gaétan dans ses mains et l’embrassa langoureusement. Il la suivit dans la fougue de ses baisers puis la porta pour la déposer sur le lit et lui embrasser le corps entier.

Il la voyait complètement offerte, le laissant faire et réagissant avec bonheur aux caresses qu’il lui prodiguait. Il eut envie de lui embrasser son intimité, comme ils l’avaient testé récemment. Elle lui caressa les cheveux lorsqu’il s’appliqua à lui donner du plaisir.

C’est avec un sourire béat qu’elle l’accueillit dans ses bras après son orgasme. Elle lui murmura,

— Tu veux venir en moi ou est-ce que tu aimerais autre chose ?

Comme il l’interrogea du regard, elle passa sur lui puis descendit à hauteur de son sexe qu’elle prit en main. En plus du massage, elle lui offrit une fellation, à son rythme à elle, en prenant le temps de découvrir ce qu’elle pouvait faire et ce qu’il aimait, lui.

Elle se sentit confiante de le voir se mordre la lèvre alors qu’elle donnait de petits coups de langue sur le frein ou lorsqu’elle testa d’autres caresses du même type. Lorsqu’il indiqua qu’il allait bientôt éjaculer, elle continua à le masser, avec sa main. Elle n’était pas encore prête à le laisser venir dans sa bouche.

Madison, s’allongea contre lui et lui demanda,

— C’était comment ?

— Bon… Très bon même. Et pour toi ?

— Ben, fait comme ça, c’est pas mal, je vois que tu aimes, et comme c’est moi qui gérais la profondeur, je dirais que c’était même agréable.

Il lui fit quelques œillades et précisa,

— Tu m’en vois ravi !

Elle rigola et se laissa aller sur le dos, il passa sur elle en lui embrassant les seins. Elle songea au fait que, finalement, elle était tentée de recommencer. Elle s’en ouvrit à Gaétan,

— Je crois que je vais demander des conseils à Clémence, je sais qu’ils pratiquent beaucoup ces choses-là.

Gaétan éclata de rire puis lui dit,

— Dis, un de ces jours, on lui demandera carrément une consultation, tu ne penses pas ?!

Elle lui caressa la joue, songeuse, puis lui dit,

— Je t’aime Gaétan, et j’ai tellement de chance que tu m’aimes autant, toi aussi.

— Je t’aime Madison, de tout mon corps et de toute mon âme.

Il l’embrassa doucement, en lui caressant le visage, puis Madison lui susurra à l’oreille, tout en lui caressant le sexe,

— Mon corps est prêt à montrer à ton corps combien il l’aime aussi…

Il lui sourit, l’œil pétillant, et assouvit leur soif d’amour charnel.

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