Seul
9h30, enfin de retour...
Je monte les escaliers. Personne n'est dans la cuisine ou dans le salon. Ma mère avait sûrement dû partir au travail pendant que je n'étais pas là.
Mon frère ne s'était lui pas encore levé,et ça ne m'étonnait pas. Il aurait quand même pu me prévenir qu'il y avait pas cours aujourd'hui...pfff...
Mon père est sûrement allé faire les courses. En même temps y a plus rien dans le frigo. Ça me déprime un peu d'être le seul levé. En fait, je sais pas trop quoi faire. Du coup, je préfère redescendre dans ma chambre; je trouverai peut-être quelque chose à faire...
...
11h00, il commence à être tard... Je devrai peut-être aller réveiller Gabriel (mon frère)... Quoique non en fait, j'ai pas envie de me prendre un pain dans la tronche. Bon allez! J'attends encore une demi-heure et je le réveille (à coup de coussins dans la tête s'il le faut). Faut bien mettre un peu de piment dans la vie des gens non?
11h25. C'est quand même bizarre ça... Ça fait quand même presque deux heures que je suis seul à la maison et mon père est toujours pas rentré... Je m'ennuie...
Je tourne et tourne sur moi-même sur ma chaise roulante sans m'arrêter, et je regarde autour de moi le paysage de ma chambre changer, en se tordant dans tous les sens à chaque mouvement, chaque rotation... Y a pas à dire, ça me donne envie de gerber...
11h 40, L'ennui est toujours présent, et il s'est même bien installé. Bon, je me décide. De toute façon c'est ça ou l'ennui mortel...
Je me dirige lentement vers la chambre de mon frère, pas à pas, sans faire le moindre bruit, dans la plus grande tranquillité possible près à lui faire une mauvaise blague. Seulement 2 mètres me séparent encore de la chambre du dormeur. La porte est entrouverte. J'en profite, et me faufile, silencieux comme une ombre, par l'entrebaîllement de cette dernière. Là, j'inspire un grand coup, et sans prévenir, je presse le bouton de l'interrupteur, laissant la petite chambre se faire envahir par une lumière éblouissante, voire presque aveuglante.
J''attends quelques secondes, mais pas de réaction de la part de ma victime. C'est qu'il a le sommeil lourd le bougre!
"Eh oh! Gabriel, réveille-toi! Debout, là-dedans!"
Toujours pas de réponse.
Bah... il a perdu sa langue?
Je me précipite vers son lit, et d'un geste vif enlève la couverture... Il n'était plus dans son lit! Mais alors dans ce cas, où avait-il bien pu aller? Et en plus pendant ce temps, mon père n'étai toujours pas rentré...
...
13h55, mon dieu! C'est horrible!!!
À suivre...
Annotations