Ciel, mon mari !
Moins d'une minute de lecture
C'était l'après-midi, il n'y avait un bruit.
Hormis dans les draps neufs, une bête à deux têtes.
Au regard du chat veuf, hurlant des épithètes.
Ces bienheureux amis, ils jouissaient dans le lit.
Si tôt vient le mari, soupçonneux mais épris.
Arrive à la maison, caracole et chantant.
"Ah ! mon mari Raymond ! Cache-toi prestement !
Ciel, cloître-toi ici, sous le lit de ses nuits."
Or Raymond n'est pas seul, pensant sa femme ailleurs.
Avec son bel amant, s'embrassant à mourir.
A tous les couples aimants, sans gène et sans mentir,
Au diable les linceuls, pansez-vous à plusieurs !
Annotations
Versions