Je m’appelle Laetitia, je suis née il y a vingt ans à Brazzaville d’une mère célibataire. Elle m’a élevée contre vents et marées en m’inculquant que la vie ne se cueille pas comme un fruit sur un arbre.

À mes dix-huit ans, je voulais travailler et voir du pays. Je réussis, grâce à des papiers falsifiés, à voyager vers la France sous le couvert d’un statut d’étudiante.

Je suis une africaine au teint clair, maman, sans me donner beaucoup de détails, prétend que suis le fruit d’une relation non protégée avec un blanc travaillant comme expatrié.

Je suis très mince, j’ai une petite poitrine ce qui ne demande pas le port d’un soutien-gorge. Je n’ai pas de fesses typées comme les négresses et les hommes ne s’intéressent pas à moi. Ceci m’a permis d’être encore vierge à mon âge alors que beaucoup de mes amies étaient déjà maman.

À mon arrivée en France, je fus hébergée chez une amie de ma mère, qui travaillait comme prostituée de luxe dans les grands hôtels. Elle estima qu’avec mon physique je n’avais aucune chance de travailler dans son réseau et me présenta à un chef d’étage d’un grand hôtel. Elle me précisa qu’il me ferait engager moyennant quelques services qu’elle appelait des gâteries. Cet homme voulait seulement du sexe, mais en me voyant, trouva que j’étais juste bonne à lui faire une fellation. Je trouvais cela dégoûtant mais il faut croire que j’étais bonne malgré mon inexpérience. Au bout d’une semaine, il me fit engager à la condition de lui donner sa jouissance au moins une fois par jour. Je fus engagée comme bonne à tout faire, spécialement à l’étage des suites, où on me demanda de nettoyer les chambres et de servir les repas en chambre.