Après m’être rhabillée, elles me donnèrent encore un bisou.

– Ça t’a plu?

Je ne pus qu’approuver de la tête, trop émue pour parler.

En sortant je croisai le jeune chef, lui aussi était chamboulé !

Il me prit par le bras.

– Où allez-vous Monsieur ?

– Je m’appelle Dany, que c’est il passé ? Vous êtes bizarre !

– Vous aussi Dany, vous êtes tout rouge et vous êtes...

– Oui, je n’ai jamais senti quelque chose de pareil ! Allons ailleurs ! À l’abri des regards.

Je le suivis avec docilité, encore choquée par l’orgasme que j’avais subi quelques minutes auparavant.

Il ouvrit une remise avec son badge, nous entrâmes et il verrouilla la porte derrière nous. C’était en fait sa chambre, ce qui lui permettait d’être toujours à l’étage.

– Laetitia, je suis totalement désorienté d’abord cette scène de l’inspectrice donnant une caresse au chef avec ses seins plantureux. Puis les femmes du 35 affichant leur nudité ! Je n’ai jamais vu cela à l’hôtel depuis que je travaille ici.

– Dany, je suis aussi troublée car après votre départ, les deux femmes m’ont caressée jusqu’à l’orgasme et m’ont promis de recommencer ! Et j’ai aimé !

– Et maintenant ?

– Je ne sais pas quoi dire ou faire !

Je m’approchai de lui, il me prit tendrement dans ses bras. Je sentis son sexe dressé contre mon ventre.

– Dany, tu es tout excité !

– Oui, mais je vais me calmer ne t’en fais pas !

– Tu veux que je te calme?

– Comment ?

Je riais à sa question. Allais-je lui expliquer comment calmer le désir d’un homme?

– Je peux te caresser avec ma main ou avec ma bouche. Je ne sais pas te prendre entre mes seins car ils sont trop petits ! dis-je en riant de plus belle.

– Mais...

– Oui, je sais tu viens de faire renvoyer deux personnes pour des relations sexuelles. Mais ici on est dans un lieu privé ! Et puis tu ne m’imposes rien, je te propose ! On est deux adultes consentants ! Cela ne t’engage à rien ! Cela ne créera pas de précédent. Laisse-moi voir ton problème.

Et j’ouvris son pantalon. Je sortis sa verge splendide, un peu de liquide perla de son gland. Était-ce mon orgasme récent mais je ne résistais pas à la tentation. Je pris son sexe en bouche. Il était très excité et à ses gémissements je sus qu’il était au bord du gouffre. Il mit même ses mains sur ma tête pour accompagner mes va-et-vient. Il explosa dans ma bouche, son sperme abondant était plus sucré que celui du vieux vicieux. Il me garda longuement dans ses bras.

– Merci ! dit-il.

– Non, tu ne me dois rien ! Tu m’as débarrassé de ce vieux vicieux qui voulait toujours me coincer dan les couloirs. Je suis contente qu’il soit parti.

– On reste amis? dit-il.

– Oui bien sûr ! répondis-je. On se voit demain.

– D’accord ! Et il m’embrassa sur la joue.