Danny comprit qu’il devait se retirer, Madame voulut encore rester un peu en ma compagnie.

– Ce soir tu viendras dans ma résidence, je veux que tu viennes dormir dans mon lit !

– Oui, Madame !

– Dorénavant lorsque nous sommes seules, tu peux m’appeler Solange !

– Oui Solange.

– Mais pour le service tu garderas tes distances et le respect !

– Ce soir, tu apporteras aussi tes vêtements de nuit, tes affaires de toilette et du change pour tes sous-vêtements. Puisque tu passeras tes nuits chez moi, tu pourras les laisser à demeure. Je ne reçois personne, ni homme ni femme en dehors de toi. Le soir, je te donnerai quelques fois l’occasion de rejoindre mon fils dans sa chambre. Mais à ton retour, je ne veux pas sentir le sperme de mon fils. Tu prendras une douche chez lui avant de me rejoindre.

Je me demandais comment je devrais présenter mes relations avec les clients du 35, lorsqu’ils reviendront de leur voyage de noces. Solange quitta ma chambre en me donnant un câlin et un baiser profond sur ma bouche.

Je préparai dans ma valisette mes affaires de toilette, ma nuisette, cadeau d’Amina et mes produits de toilette. Je pris aussi les crèmes pour mon visage et la pommade de Ninah pour mes seins.

L’effet sur mes seins commençait à se voir, je trouvai que le volume avait augmenté légèrement et la sensibilité des tétons avait augmenté considérablement. Cela ne me déplut pas du tout, lorsque j’enduisais mes seins, je constatais que je mouillais mas culotte ou mon string.

Lorsque mes affaires furent emballées, je quittai ma chambre pour me rendre au dernier étage où Solange avait sa résidence. Je ne rencontrai personne dans le couloir et je fus rassuré lorsque j’atteignis le Bel-étage où je ne risquais pas de rencontres. J’ouvris la porte avec mon badge, comme prévu, Solange avait modifié mes droits d’accès et suivant ses instructions je rangeais mes affaires dans une armoire et dans la salle de bains. La chambrière de Solange ne venait que vers dix heures en semaine et donc je ne risquais pas de la croiser.

Solange était encore au travail dans son bureau et je profitai don ce son absence pour découvrir sa résidence. La surface de son appartement valait au moins deux à trois fois la suite du 35. Le salon bien décoré avec deux immenses canapés et quatre fauteuils en cuir clair. Sur la table basse il y avait des revues relatives à l’hôtellerie aux murs quelques photos de Solange à divers âges et quelques cadres avec des clichés de Dany.

Dans la chambre à coucher principale, je profitai pour regarder dans les armoires où je découvris de la lingerie fine et sexy. Dans une autre armoire je vis un appareil d’enregistrement vidéo et plusieurs écrans de TV mais éteins. Je vis aussi des DVD mais sans jaquettes avec seulement des dates et des initiales écrites à la main. Je n’osai pas y toucher de peur de trahir mon inspection. Plus loin encore dans un coin caché je vis un album de photos en ouvrant délicatement je vis des clichés pris dans des chambres de l’hôtel où l’on voyait des clients nus avec des femmes que je reconnus comme les putes qui circulaient régulièrement dans l’hôtel.

Je savais par l’ancien chef de l’étage, qu’il y avait un réseau de prostitution qui était très actif avec la complicité de certains chefs. Solange était donc au courant ! Je remis l’album tel que je l’avais trouvé et je quittai la chambre pour arranger mes affaires dans la chambre voisine.

Par la suite je regardai dans les autres chambres, une était meublée sans plus mais inoccupée et la dernière était décorée d’affaires de Dany. Peut-être dormait-il encore de temps à autre dans l’appartement de sa mère.

Je revins dans la cuisine, complètement équipée et je vis que les frigos étaient bien approvisionnés en aliments et boissons. Comme Solange ne m’avait pas donné d’instructions je ne fis rien pour préparer un repas ou un encas.

Peu après Solange entra et me salua avec un baiser sensuel.

– Lætitia, lorsque nous sommes dans mon appartement je veux te voir nue ou quasi nue. La température des pièces est réglée en conséquence, tu n’auras pas froid. Personne n’a accès sauf la femme de chambre et encore après s’être annoncée. Tu ne risques donc pas d’être surprise en tenue légère. Moi-même je me promène en nuisette. Alors vire-moi ton uniforme et viens te placer à côté de moi dans le canapé.

Elle me prit dans ses bras et glissa ses mains blanches sur mon corps.

– Lætitia, j’adore la couleur café au lait de ta peau. De plus tu sens bon, quelle crème mets-tu ?

– Ce sont des crèmes congolaises, on les trouve sur le marché africain à Paris. Pour ma poitrine j’utilise une crème spéciale fabriquée par une guérisseuse ; elle augmente la sensibilité de mes tétons. Elle est censée augmenter légèrement mes mamelles. Mais je n’y crois pas trop !

– Ce n’est pas important ! J’adore ta poitrine !

– Mais un peu plus de volume ne me déplais pas, l’homme du 35 trouve que je suis excitante.

– Comment ? il a vu tes seins ?

– Ce sont ses femmes qui m’ont déshabillée.

Je ne voulais pas révéler à Solange, mes parties de plaisir avec ces clients !

– Raconte !

Je ne révélai que la partie avec les femmes de Pierre ; pensant à juste titre que cela exciterait Solange

– Elles sont sœurs, l’homme les a choisies pour épouses, mais elles sont lesbiennes ! Lorsque je leur apportais les repas, elles ont ouvert ma blouse alors que je tenais les plateaux du chariot de repas. Elles ont profité que j’avais les bras chargés pour me déshabiller. Je ne pouvais pas résister sous peine de laisser tomber les aliments. Et l’homme trouvait cet incident très amusant.

– Et ensuite ?

Je ne voulais pas raconter la suite et donc j’inventai une fin différente.

– L’homme leur a demandé d’arrêter et je me suis rhabillée.

– Tu es retournée ensuite dans la suite ?

– Oui, mais il n’est plus rien passé !

Notre conversation fut interrompue à mon grand soulagement par un appel au téléphone de Dany à sa mère.

La suite bientôt !

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