Une grande rêveuse tête en l'air
Écrire au coucher du soleil
Ou à l'orée de la nuit
Quelle douce merveille
Que cet été qui luit.
Une tête en l'air, mes yeux d'étoiles
Nichés dans un petit coin de terre.
Émerveillée, je m'étale sur la toile.
Grande Ourse, toi qui me souris chaque soir
Rêveuse tout à coup pleine d'espoir
Aventureuse j'écris mes histoires.
Naïade, délicatement j'ose
Dès que mes pensées métamorphosent
Éventails qui agitent ma prose.
Rimes, étincelles qui brûlent sans fin,
Éphémères beautés s'en échappent.
Virevoltant de grappe en grappe,
Élixir de vie auquel je m'attrape.
Un tendre soupir s'envole soudain,
Songe à mes envies libérées enfin
Espérant de merveilleux lendemains.
Tout doucement alors je m'expose,
Être fidèle à moi-même je m'impose.
Tricoteuse de dentelles de galaxies,
Estampes de mes subtiles rêveries.
Ensoleillée par la douceur de vie,
Nuages se fondent de mes folies.
L'attrape rêve en cette soirée d'été
Actionne ses capteurs de volupté
Inonde de constellations lactées
Rayonnant d'un bonheur instantané.
Attrape rêve
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