Grandir comme un grain de moutarde

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 Je suis partie en colonie. Ça y'es assise sur les pierres de la gare, je regarde les voitures passer. Bientôt on viendra nous chercher. Je n'aurai alors plus tellement le temps de penser à tout ce qui vient de s'écouler. Simplement, je me suis rendue compte que la moitié des vacances est déjà passée, j'ai un appartement et cela va faire plus d'un mois et demi que nous nous sommes quittés. Je n'ai plus vraiment d'idée pour la suite. J'ai un peu l'impression de laisser ma vie passer et d'être là spectatrice insensibles qui ne peu agir sur ce qui va lui arriver. Je me questionne à nouveau sur mon existence et sur ce que je ressens. Je prend le temps de rire et d'écrire ce que je n'ai jamais pû dire. Il n'y à ainsi aucune fin. Pas de moment heureux qui démontre que je m'en sortirais, parce que si j'ai pû me trompais, je me tromperais sûrement à nouveau demain.

***

 Alors que s'éteignent les lumières des campeurs, mon esprit vagabonde une nouvelle fois vers mes ressentits et l'amour que j'aimerais avoir. Les étoiles du ciel que j'apperçois par l'embrasement de la porte, me donne un air nostalgique. On dit que si on à la foi comme un petit grain de moutarde, on peu déplacé des montagnes. Les miennes ont pourtant semblait longtemps infranchissable. Parce que j'avais un tel besoin d'amour que tout me semblait vide. Je n'avais connu semble-t-il, que les douces nuit de printemps, coincé au coin d'un rein, dans l'attente palpable du sourire de l'autre. Je ne m'étais plus fait la moindre place et surtout j'avais arrêté d'apprendre autre chose que le language de l'amour. J'avais voulu déplacé les montagnes à la seule force de l'autre. raccordant mes besoins au siens. dormant et vivant à son rythme pour connaître les délices de moments partagés. Là était mon erreur, car si l'amour est le centre d'une vie, son nom n'est pas acronyme d'univers. J'ai laissé s'effacer les acquis de ma précédente rupture. La foi inébranlable en ma croyance et en moi même. Ce chemin de paix que j'ai mis un an à franchir après avoir laissé partir Antoine. N'ayant réussi qu'a me recentrer sur moi même. j'ai appris à aimer mon moi. à lui faire vivre quelques expériences nouvelles. Je suis partie dans des villes inconnus, rencontrer des gens tout aussi inconnus. Et aujourd'hui, je me dois de recommencer, à nouveau. Un nouvel ex et un nouveau moi. Alors que je entrain d'arpenter les couloirs de ce centre de vacances, j'apprends à géré des enfants. Je me rend compte que le but de fonder une famille ne réside pas simplement dans le fait de vouloir être heureuse. Pas non plus dans l'idée de rendre un autre amoureux. C'est simplement cette joie immense d'être au service du petit. De lui apprendre et de le veillé. De l'aider et de le punir. De toujours être là. Planté en lui, meme quand on ne sais pas vraiment comment faire. C'est être adulte et assumé pleinement de l'être. c'est ça etre avec quelqu'un, tout comme c'est ça enfanté. Et je crois que pour le moment, je n'ai pas envie d'être adulte. Pour le moment je veux me laisser le temps de grandir encore un peu, comme ce petit grain de moutarde. Je veux avoir mon temps à moi. Retrouver ma vision de la vie avant d'en appréhender une nouvelle.

***

 Le camp est terminer, je suis rentrée avec mon frère et quelques contactes en plus sur mon téléphone. Deux mois déjà et l'été qui touche doucement à sa fin. J'ai très envie de m'installer à Saint-Etienne, mes nouvelles rencontres me donne envie d'aller la bas. Ce n'est pas très loin de la ville des lumières après tout. Celle-là même que j'affectionne particulièrement. J'ai hâte. Montpellier ne me manque plus, heureuse d'en être partie. Je suis fière de ne pas m'être arrêtée sur mes acquis. Je n'ai pas à remonter très loin dans mes photos pour y trouver ta tête, mais mon cœur lui, pense déjà avoir vécu plus d'une vie sans toi. J'hésite à les effacés mais attends encore un peu, juste le temps de finir cette histoire. De fermer les portes et d'arrêter ce drame qui prend des allures comique, tant il semble avoir duré. La montagne était si belle au camp, son sommet semblait touché les étoiles. J'aimais m'arrêtais quelques intstants volés à se programme chargé, juste pour contempler les galaxie lointaines. Alors je me jetter dans les délices de la beauté du monde. D'ailleurs je dois avoué que j'ai à nouveau senti mon cœur palpité sous le regard d'un autre. Un nouvel inconnu que j'aimerais chérir. Je ne pensais sincèrement pas pouvoir me relevé si vite, je m'en renvoie l'image d'une femme trop facilement oubliante. Mais la vérité est là. J'apprécie au point que si je m'y aventurer je pourrais aimer. Je pourrais aimer. Et cette personne n'est pas lui. Cela dit je laisse cette personne s'éloigné et ne reprend plus contact. Je veux m'aimer avant, sincèrement, je me promet ainsi d'attendre un an de sagesse. Un an seul, pour savourer plainement. Et remet à mon hasard, à ma croyance, le choix de recroiser ce bel inconnu plus tard. Comme un défi personnel qui me pousse à n'aimer plus que mes idéux, ma famille, mes amis et moi-même, juste le temps qu'il faut.

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