Le comté de Cook est situé au nord-est de la ville de Chicago. Il fait parti du Chicagoland, un nom donné par les habitants lorsqu’ils parlent des banlieues rattachées à la ville. On compte prés de douze comtés au total à Chicago, qui regroupe plus de neuf millions d’habitants. Le comté de Cook qui longe le lac Michigan est une banlieue assez vivante. C’est à cet endroit qu’on peut trouver la supérette du nom de Mac Riddle. C’est une petite boutique sans grande prétention mais qui dégage un certain charme et une ambiance agréable. Les vendeurs ne sont jamais saturés par les clients .Ce n’est jamais la débandade, mais pourtant la supérette n’a jamais fait faillite, rapportant suffisamment à son propriétaire pour continuer à faire tourner la boutique. Sa clientèle est principalement constituée d’habitués, vivant dans les environs.

C’est dans ce lieu que Max travaille. Il a arrêté très tôt ses études, n’y trouvant aucun intérêt. Il a préférait se lancer rapidement dans la vie active et gagner assez d’argent afin de subvenir à ses besoins. Avant cela, il gagnait son argent en agissant comme un délinquant. Aucun méfait n’était assez gros ou dangereux pour Max, il était toujours prêt à tout. On le surnommait l’homme sans peur, un véritable casse-cou qui ne reculait jamais devant rien, ni personne. Mais il a finit par se ranger, aujourd’hui il suit le droit chemin. Il essaye en tout cas. Il se demande toujours pourquoi son patron l’a embauché alors qu’il disposait d’un casier judiciaire. Un jour, il a pris son courage à deux mains et lui a posé la question. Son supérieur s’était contenté de sourire, avant de lui dire qu’il avait vu quelque chose dans son regard qui lui avait plu. Il a su qu’il pouvait lui faire confiance. Jusqu'à présent, Max ignore de quoi il s’agissait. Mais cette explication lui convient.

En ce moment, il est seul dans la boutique. Aucun client n’a franchi la porte d’entrée depuis plus d’une heure. Max est avachi sur une chaise derrière le comptoir et somnole en paix. Le bon côté de l’histoire, c’est qu’au moins on le paye pour faire une sieste. Il sait qu’il existe pire comme travail. Il devrait se réjouir, se dire qu’il a trouvé une bonne « planque ». Mais la vérité, c’est qu’il a l’impression d’être un lion en cage. Il a besoin d’action, de se dépenser, de bouger, sinon il se sent mort. Il veut se reposer, juste fermer ses yeux quelques secondes. Mais sans s’en rendre compte, le jeune homme s’endort véritablement, n’assurant plus aucune vigilance. Il imagine tout de même le savon que lui passerait son patron s’il le surprenait, mais cela ne l’empêche pas de dormir l’esprit tranquille.

Max est réveillé en sursaut lorsque quelqu’un le secoue fortement par l’épaule. Le jeune homme se redresse rapidement et ouvre grand les yeux, ne voulant pas montrer qu’il s’était véritablement endormi. Il découvre Hayden en face de lui, ce dernier ne peut s’empêcher de pouffer de rire en voyant la tête de son camarade. Max lui jette un regard noir, ayant bien envie d’utiliser son pouvoir pour supprimer ce sourire moqueur.

Mais au fond de lui, il sait qu’il ne le fera jamais. Max a rarement eu confiance envers quiconque dans sa vie. Il a longtemps vécu dans la rue où il ne pouvait compter sur personne. Ne baissant jamais sa garde, mais pourtant il serait prêt à confier sa vie à Hayden sans hésiter une seule seconde.

- Tu m’as fait peur, abruti ! J’ai cru que c’était mon boss.

- Je sais. Pourquoi crois-tu que je l’ai fait ?

- Crétin ! Maintenant que tu as fait ton petit numéro et que tu as gâché ma sieste. Je peux savoir ce qui t’amènes ? Tu ne devrais pas être en cours ?

- Mon prof d’architecture est malade donc c’est free time. Je n’avais pas trop envie de m’enfermer à la bibliothèque.

- Tu es inscris dans une des écoles privés les plus cool. Tu étudies ce que tu as toujours aimé : l’architecture. Et tu viens zoner par ici ! Je ne te comprends vraiment pas, mais bon c’est ta vie. Ce n’était pas ce soir qu’on devait se voir ?

- J’ai préféré venir maintenant.

- Je te manque à ce point là ! C’est touchant mais désolé, moi je suis hétéro.

- Ah je suis mort de rire, t’es un comique, on ne te l’avait jamais dit ! (puis reprenant son sérieux) Non, j’ai ressenti quelque chose d’étrange aujourd’hui et je voulais venir t’en parler.

- Quel genre de sentiment ? demande Max, intéressé et perplexe.

- Je ne sais pas ! C’est trop dur à expliquer. Ça vient et ça repart. J’ai comme l’impression que quelqu’un m’épie, je sens un regard lourd sur moi. Mais il n’y a pourtant personne.

- Je ne l’aurai pas mieux décrit.

- Tu le ressens aussi ? demande Hayden, content de ne pas devenir fou.

- Oui, j’ai essayé de ne pas y faire attention. Ca ne peut pas être une coïncidence, ça change la donne ! s’exclame Max, très intrigué.

- Il va falloir en parler avec Shawn et voir s’il l’a aussi ressenti. Si c’est le cas, je ne sais pas ce que nous allons pouvoir faire.

- Moi, non plus et c’est bien ce qui me fait peur ! soupire Max, mal à l’aise.

Le jeune rebelle n’a aucune idée de la signification de leurs malaises, mais il sait que cela n’augure rien de bon. Leurs pouvoirs ont tendance à leur rendre la vie difficile, à les torturer. Il ne voit pas pourquoi cette fois, ce serait différent. Il a beau faire des choix, sa vie ne lui appartient pas. Son père machiavélique y a veillé !

Il sait qu’un jour prochain, il trouvera la mort. Il ne s’est jamais imaginé comme le dernier survivant et même s’il a crée une alliance avec Shawn et Hayden, il se doute qu’un jour cela se retournera contre eux. Il est convaincu que l’on ne peut pas tricher avec Satan et Max le reconnait lui-même, il n’est pas assez malin pour gagner ce combat.

Quelques heures plus tard, centre-ville de Chicago. Il est prêt de 22 heures quand Shawn se rend à l’appartement, occupé par ses deux amis. Il ignore tout du malaise de ses demi-frères. Il ne pense qu’à une seule chose : faire la fête avec ses deux camarades. Après tout ce qu’il a vécu, il mérite de se détendre et de prendre du temps pour lui. Shawn a bien conscience qu’il peut se faire tuer n’importe quand, il veut juste profiter de chaque instant.

Son existence a une date de péremption plus ou moins proche, même s’il ignore le jour exact. L’événement survenu durant les fêtes de fin d’année, lui a fait comprendre qu’il n’est à l’abri nulle part. Plus le temps passe, plus ses adversaires gagneront en force. Il sait que malgré toute sa bonne volonté, il ne pourra pas empêcher les affrontements à venir.

Il ne se l’avouera jamais, mais une part de lui souhaite aussi ses combats à mort. Cette partie en lui a soif de sang, de colère et de destruction. Shawn arrive à ne pas l’écouter pour l’instant, mais la véritable question, c’est pour combien de temps ? Un jour ou l’autre, son coté satanique prendra le dessus. Il a peur de ce qu’il sera amené à faire et surtout… il a peur d’aimer ça.

Shawn arrive devant l’immeuble et trouve ses deux partenaires de soirée, l’attendant sur le trottoir, en pleine discussion. Il s’empresse de les rejoindre.

- Pile à l’heure ! s’exclame Shawn, en regardant sa montre, fier d’être arrivé à l’heure pour une fois.

- Attrapes lui annonce Jamie avant de lancer une bouteille dans sa direction.

Heureusement Shawn a de bons réflexes et intercepte la bouteille sans difficultés. Il jette un regard noir à son ami, lui faisant comprendre que son geste était risqué.

- Quoi ? Ne me regardes pas comme ça, j’avais confiance en toi ! s’exclame Jamie.

- Qu’est ce que c’est ? demande Shawn.

- Une mixture de mon cru. Une vraie merveille. Sens, tu verras !

Ayant une confiance limitée dans les inventions de son ami, Shawn finit tout de même par l’écouter. A peine a t’il débouché la bouteille qu’il le regrette amèrement. Une odeur d’alcool fort lui traverse les sinus. Il n’arrive même pas à dire s’il s’agit de vodka, de gin ou de whisky. Il grimace avant de s’empresser de reboucher la bouteille.

- Waouh, ça a l’air corsé ton truc ! C’est pour déboucher les toilettes ou quoi ?

- Tu vois, je ne suis pas la seule à te le dire dit Sarah, en regardant Jamie, avec un sourire complice.

- Laissez tomber ! Rend moi mon chef d’œuvre ! Vous ne comprenez rien à l’art soupire Jamie, en tendant le bras pour reprendre son invention.

- Là, je crois qu’on l’a vexé dit Sarah, en pouffant de rire devant l’attitude de son meilleur ami.

Mais Shawn n’a pas l’intention d’obtempérer, faisant un pas en arrière, avant de prendre son courage à deux mains et de déboucher à nouveau la bouteille.

- C’est bon ! Arrêtes de faire ta mauvaise tête, je vais le boire ton …truc finit par dire Shawn, cherchant le mot exact.

Avant même que Jamie n’ait pu rétorquer, Shawn souffle un bon coup et boit une grande rasade. Contre toute attente, le mélange ne lui explose pas la gorge. Le goût est un peu fort au début, mais après un gout de fruit vient adoucir le breuvage. Il rend la bouteille à son ami, en hochant la tête, surpris. Il pensait qu’il allait tout recracher. Sarah plisse les yeux, s’attendant apparemment au même résultat que Shawn.

- Là, je dois dire que tu m’épates ! C’est vachement bon ton truc. Je pourrai finir la bouteille en deux secondes. Ça se boit comme du petit lait.

Jamie sourit de toutes ses dents. Il jubile en voyant le visage de son camarade, heureux que le résultat soit à la hauteur de ses attentes.

- Ah ! Ce n’est pas trop tôt, tu reconnais enfin mon génie ! J’ai proposé la recette du cocktail à Sarah pour qu’elle le mette dans son bar, mais elle n’a pas voulu.

Cette dernier se lève et secoue négativement la tête devant Jamie.

- Pour qu’on retrouve tous mes clients à l’hosto, sans façon ! Au fait ce n’est pas en utilisant cette boisson que tu as réussi à conclure avec ta dernière copine ?

- Alors là, tu me choques si tu crois que j’utilise ce type de procédé avec la gente féminine dit Jamie, faussement outré.

Les trois amis marchent dans la rue, se lançant quelques plaisanteries et faisant tourner la bouteille. Même Sarah finit par tester, buvant de grandes gorgées. Shawn lève les yeux en l’air d’un air songeur. La pleine lune illumine le ciel, le spectacle est magnifique. S’il n’était pas en route pour la soirée de l’année. Shawn se serait bien vu, sur l’herbe dans un parc, une bière à la main et rester des heures à discuter avec ses deux meilleurs amis. Il pourrait passer de longs moments à contempler la lune et à méditer sur sa vie. Mais pas ce soir ! Ce soir, il compte bien tout oublier, faire la fête et danser jusqu’à épuisement.

- Vous savez à quoi ça me fait penser ? demande Shawn, perdu dans les souvenirs.

- Non, mais je sens qu’on va bientôt le savoir dit Jamie.

Sarah le frappe d’un coup dans le ventre, amical, juste pour le faire taire.

- J’ai l’impression d’être revenu à notre première soirée. On marchait tous les trois dans la rue, une bouteille à la main, en direction d’une boite. Comme ce soir, quoi !

- Oui, mais ce jour-là, tu nous as lâchement abandonné dit Jamie, qui ne peut s’empêcher de lancer une pique à son camarade.

- Pas ce soir répond Shawn, catégorique

- Promis ? demande Sarah

Shawn se contente d’hocher la tête en regardant son amie. Parfois, il n’est pas nécessaire de parler pour appuyer ses dires, un seul regard suffit. Au bout d’une vingtaine de minutes de marche, ils arrivent devant un entrepôt sur trois étages. La superficie à l’intérieur semble immense depuis l’extérieur. Une longue queue se dresse devant l’entrée. Au moins 200 personnes attendent dans le froid, que les videurs acceptent de les faire rentrer. Une sélection stricte et implacable a lieu devant les portes.

- C’est quoi ce délire ! Tout Chicago a rendez vous ici ou quoi ? demande Sarah

- Vous m’écoutez jamais quand je parle, c’est la soirée de l’année dit Jamie, pas du tout étonné.

- J’espère que vous avez une idée pour rentrer. Parce que si on fait la queue, on aura à peine le temps de rentrer, que la soirée sera déjà terminée leur dit Shawn, en faisant la moue.

- Ne t’inquiètes pas, je gère ! Par contre il faut finir la bouteille avant.

Shawn se dévoue pour cette « terrible » tâche. Comme tout bon étudiant, il finit d’une traite le reste de la bouteille. Il ne peut s’empêcher de grimacer en rendant la bouteille vide à Jamie. Le jeune homme a l’impression de planer sous les effluves d’alcool, mais il arrive à rester maitre de lui-même.

D’une part, parce qu’il ne veut pas que Sarah le voit dans cet état déplorable et d’autre part car s’il ne se maitrise plus, il a peur de faire des idioties avec ses pouvoirs. Si Max était présent, il en profiterait pour lui faire la morale ! Jamie jette la bouteille vide dans une poubelle à coté de lui.

- Ca fait du bien par où ça passe, pas vrai ! s’exclame Jamie, en lui tapotant l’épaule.

- Je vous préviens les gars, je ne vous ramasse pas après. Si vous êtes saoul, ne comptez pas sur moi dit Sarah, en secouant la tête.

Sans se concerter, les deux jeunes se tournent vers Sarah et lui font la même mine de chien battu. Sarah tente de ne pas les regarder, de prendre sur elle afin de ne pas flancher.

- Même pas la peine d’essayer, ça ne me marche pas avec moi !

Les deux garçons continuent leur manège et accentuent leurs traits. Sarah finit par craquer, en poussant un long soupir de dépit.

- Ok, c’est bon ! Vous êtes chiant, je vais vous tuer. Vous êtes de vrais gosses !

Elle se jette sur ses deux amis, en riant, mais énervée d’avoir perdu face à eux… une nouvelle fois.

Ensuite, les trois camarades se dirigent vers l’entrée, longeant la foule qui fait la queue. Beaucoup de personnes leur jettent des regards assassins ou sifflotent leurs mécontentements. Jamie se contente de lever le bras en l’air et de sourire de toutes ses dents. Ce qui a le don de les énerver davantage. Shawn jette un regard à Sarah, qui se contente d’hausser les épaules et de faire une moue pour lui faire comprendre que Jamie a toujours été ainsi, il aime jouer sa star. Elle a arrêté de se battre contre ça depuis bien longtemps.

- Shawn, je t’ai toujours dit qu’il fallait élargir ton cercle de connaissance. Eh bien! C’est grâce à ça qu’on va pouvoir griller tout le monde ce soir dit Jamie, souriant et fier de lui.

- Tu n’es pas croyable ! s’exclame Shawn, en riant, amusé par le caractère surprenant de son ami.

Après une rapide discussion entre Jamie et un des videurs, les trois étudiants sont invités à pénétrer dans le bâtiment. Shawn se sent un peu honteux de passer ainsi devant tous ceux qui attendent depuis des heures. Il n’aime pas profiter des avantages, même quand c’est dans son intérêt. Il sait que la plupart n’hésiterait pas à profiter du système mais pas lui. Il suit néanmoins ses amis et oublie tous ses scrupules dès qu’il franchit le seuil de la porte.

De l’intérieur, l’entrepôt est encore plus vaste que ce qu’on pourrait croire. Une musique tonitruante de très bon gout est diffusée à travers les amplis qui sont disposés dans tous les recoins. La musique fait vibrer toute la salle. Shawn, un gros sourire béat sur le visage, donne l’impression de découvrir le monde avec des yeux d’enfants. Il est émerveillé par tout ce qui l’entoure.

Ne voulant pas se perdre dans la foule, il presse le pas pour rester prés de ses compagnons. L’entrepôt, devenu boite de nuit pour l’occasion, est rempli de personnes de tout genre, passant du jeune étudiant au cadre dynamique. Shawn est obligé de se frayer un passage afin de pouvoir avancer tellement sa marge de manœuvre est limitée. Il pense à tous les jeunes qui attendent dehors et il leur souhaite bien du courage. Il s’empresse de rattraper Sarah et Jamie.

L’entrepôt propose plusieurs dance-floor mais le principal est tout au fond avec un large podium et quelques barres verticales pour celles qui veulent faire une petite danse, comme dans les bars de strip-teases.

A l’étage, des cages aménagées ont été placées au bord afin d’être visible de tous. Plusieurs femmes en petites tenues se trémoussent à l’intérieur, sous le son de la musique. Shawn ne peut s’empêcher de se rincer l’œil, malgré le regard noir que lui jette Sarah.

Plusieurs bars sont installés, proposant bières, cocktails en tout genre et shots à des tarifs défiant toute concurrence. C’est le paradis sur terre pour n’importe quel clubber. Jamie ne peut s’empêcher de pousser un cri de victoire qui est rapidement étouffé par la musique.

- Je vous l’avais dis, c’est la soirée de l’année ! Et on y est ! Waouh !

- Toi du moment qu’il y’a des filles pratiquement nues, de l’alcool et de la musique, tu te crois au septième ciel.

- Pourquoi ? Il y’a autre chose à espérer de la vie ? demande Jamie, en faisant une moue d’incompréhension.

Jamie se tourne vers Shawn, un large sourire sur les lèvres. Son camarade ne peut s’empêcher de sourire à son tour, la joie de son ami étant contagieuse.

- Alors, on commence par quoi ? bar ou bar ?

- Je sens que le choix va être très difficile dit Shawn, en ricanant, imaginant déjà tous les cocktails qu’il va ingurgiter, malgré son désir de ne pas finir saoul.

Le jeune français se rend compte qu’il manque parfois de volonté. Mais c’est plus fort que lui. Il a envie d’être déraisonnable, de se sentir en vie, c’est ça aussi être jeune. Il n’a jamais voulu qu’on le considère comme un boy scout. Tout en rendant compte qu’il est très loin de pouvoir porter cette casquette. Ces actes récents peuvent le prouver.

Les deux amis voient une fille blonde magnifique avec de longs cheveux se diriger vers un bar. Ils ne peuvent pas s’empêcher de la suivre du regard, les yeux braqués sur son arrière train. Mais ils sortent rapidement de leur fantasme car Sarah les tire en arrière par les oreilles. Avant de leur montrer le dance-floor d’un signe de la tête. Les deux garçons acquiescent de la tête, Jamie est le plus déçu. Mais ils suivent leur amie, ne voulant pas la contrarier. Sarah sait se montrer persuasive, quand elle le désire. Une heure plus tard, les trois amis s’amusent en dansant ou en allant chercher des cocktails aux noms plus farfelus les uns que les autres.