Balade sylvestre
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La pourpre du soir remplacée par l’aube livide,
Je flânais tel un Errant métamorphosé
Bravant la morsure du Désespoir et du Vide.
L’Espoir murmuré par la silencieuse rosée.
Dans le point du jour s’éveillait l’Hymne Sylvestre.
Couvé des bras providentiels du vert ombrage,
J’accueillais les accords du divin orchestre
Défiant les mornes lamentations des orages.
L’astre hélianthe dans le ciel azurescent
Nimbait la Source de son toucher nitescent :
Vagues satinées de la noble clairière.
Nature : les caresses de tes rhapsodies
M’enchantent et l’onction de tes sages mélodies
Transforme mon torturant visage d’Hier.
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