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Jiznée, troublante enfant d‘un âge angélique qui, posée debout dans l’ouverture de la porte fenêtre de ma chambre et dont le regard m’invitait au désir abscons de la faire mienne pour le reste de mon existence, et à jamais de mon inexistence, me troubla par son apparition.
Pour ce moment irréel, mon cœur se mit à battre plus intensément que lorsque Jiznée vivait à travers mes chimères. Me savoir en face d’elle, j’étais soudainement devenu tel un homme tombé en catalepsie. Il est vrai que sa beauté était hypnotique.
A la voir, là, sous mes yeux, et de ne pas pouvoir la posséder tout de suite, dans l’instant de cette sublimation qui m’ébranlait, je fus saisi. Je fus complétement accaparé par la densité de ce moment magnifique.
C’est alors que sublime et lumineuse, elle passa ses mains dans ses longs cheveux bouclés dont la couleur était identique à celle des blés.
Elle les tira en arrière d’un geste élégant. Je découvris alors son visage qui était d’une beauté et d’une splendeur abracadabrantesque.
Sa chevelure d’or faisait un réel contraste avec sa peau brune, fruit des rayons du soleil par lesquels elle s‘était invitée au DEUS EX MACHINA, filtrant par la même occasion une averse d’un orage pluvieux. Ses grands yeux marrons cerclés de noir dont les pupilles de tailles réduites au diamètre le plus mince n‘avaient d‘égales que celle que l’on admire dans l’éclat des yeux d’une biche émerveillée. Chez elle, tout était que somptuosité.
Quelle beauté ! Oh oui, quelle étincelante beauté ! Enfin ma Jiznée tu as su te trouver un visage et à jamais mon cœur pris en otage.
Elle avait un corps d‘une danseuse de flamenco, à la fois sublime et gracieux. Vêtue d’une robe blanche en satin coquin, elle épousait à merveille ses formes sensuelles et généreuses. Une robe aux bretelles si fines que l’une d’entre elles avait glissé le long de son épaule droite marquée, de-ci de-là, de quelques grains de beautés.
Sans aucune retenue, elle ne cessait de me regarder. Pas un seul battement de ses paupières l‘empêchait pendant de très courts instants de me combler de sa personne.
Je ne m’expliquais pas son arrivée dans l‘entrebâillement de la porte fenêtre de ma chambre, mais le voulais-je réellement ? Non, assurément non. Son mystère me vivifiait, tout comme son aura qui, comme céleste, adoucissait et faisait rayonner le très charismatique DEUS EX MACHINA.
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