Seconde partie
Dehors, il faisait encore très doux. Monica ne portait qu’une simple veste, mais elle n’avait pas froid. Ils partirent à pied dans les ruelles, main dans la main. Malko marchait d’un pas assuré. Après quelques détours, il s’arrêta devant une maison sans vitrine, où la seule ouverture était une porte épaisse munie d’un petit guichet. Malko sonna.
— Vous ne connaissez sûrement pas ce genre d’établissement.
Monica n’eut pas le temps de répondre. A travers le guichet, Malko se présenta et la porte s’ouvrit aussitôt.
Une jeune femme vêtue d’une robe extrêmement courte, la poitrine serrée dans un bustier qui faisait pigeonner ses seins et montée sur des talons très hauts les accueillit avec chaleur. Surprise de voir cette femme dans cette tenue, Monica la suivit jusqu'à un petit guichet et lui confia sa veste et son sac.
L’établissement était assez petit. Un bar faisait face à une piste de danse éclairée de lasers de couleur, des banquettes rouges et des tables basses meublaient le reste de l’espace. Dans un angle, un petit escalier permettait l’accès au niveau inférieur.
Monica découvrait cet endroit surprenant pour elle.
Sur la piste, trois femmes dansaient sur un rythme soutenu. L’une d’elle portait une robe quasi transparente, qui mettait en valeur ses formes agréables. Seul un string minuscule se dessinait sous la robe. Les deux autres danseuses tournaient autour d’elle, la frôlant et dessinant sa silhouette dans leur chorégraphie.
La musique changea pour un tempo plus lent. Les trois jeunes femmes se rapprochèrent. Leurs corps se touchaient maintenant, des mains caressaient les seins et les fesses offertes.
Monica était fascinée par ce spectacle. Elle n’avait jamais rien vu de tel, du moins dans la réalité. Elle n’ignorait pas que ce type d’établissement existât mais n’aurait jamais imaginé d’y entrer un jour. Au bras d’un play-boy inconnu de surcroît.
Assise sur une banquette, Monica avait laissé sa tête reposer sur l’épaule de Malko. L’hôtesse qui les avait accueillis vînt prendre leur commande, puis Malko l’entraîna vers la piste de danse. Les trois danseuses s’écartèrent un peu pour leur laisser la place au centre de la piste.
Monica et Malko commencèrent à danser face à face, malgré son appréhension, portée par la musique et la magie du moment, Monica ondulait lascivement, les yeux dans les yeux de Malko. Les trois autres femmes se rapprochèrent d'elle, reprenant leur gestuelle, mimant les caresses sur l’ensemble de son corps.
Le rythme changea à nouveau et ils revinrent à leur place où deux verres avaient été déposés. Monica bût un peu puis remarqua qu’un bouton de son chemisier s’était ouvert pendant qu’elle dansait, laissant voir son soutien-gorge de dentelle blanche. Elle entreprit de le refermer mais Malko arrêta son geste. Sa main délicate posée sur la sienne la fît délicieusement frissonner. Elle s'abandonnait totalement maintenant.
— C’est très bien comme çà.
Ils retournèrent danser sur un rythme moderne, d’autres couples avaient rejoint la piste où il commençait à faire vraiment chaud. Au bout d’un moment, Malko l’entraîna vers l’escalier.
— Viens, allons visiter les caves.
Ils durent descendre l’un derrière l’autre. Monica était mal à l'aise dans cet escalier étroit, autant du fait de ses talons que par crainte de ce qu'elle allait trouver au dessous.
Ils débouchèrent dans une salle voûtée, peu éclairée, meublée comme à l’étage supérieur de canapés et de petites tables. La musique parvenait de manière atténuée.
Quelques couples étaient installés, certaines femmes avaient les jupes relevées très haut, d’autres avaient la main dans le pantalon de leur partenaire. Malko ne s’arrêta pas dans cette salle et se dirigea vers un couloir étroit.
Quelques pièces s’ouvraient de part et d’autre, n'offrant que de grands divans rouges. Dans l’une d’elle, un couple était en train de faire l’amour sous les yeux d’un autre couple plus âgé. L’homme caressait les seins nus de sa femme tout en les regardant.
Malko continua jusqu’à la cave du fond. Dans la pénombre, Monica mit un moment à distinguer la croix dressée dans un angle. Des sangles de cuir pendaient de ses bras. Des chaînes étaient suspendues au plafond bas.
Monica eut un moment de frayeur lorsque Malko l'adossa à l’espar de bois en la rassurant à mi-voix. Il fit sauter les boutons restant et écarta le chemisier. Ses mains se posèrent sur la poitrine de Monica qui bomba le torse, offrant ses seins aux caresses. Sous l'effet de la surprise et de la fraicheur du lieu, le fin duvet couvrant la peau de sa gorge était dressé, augmentant la sensibilité de cette zone.
L’alcool aidant, elle n’avait plus aucune crainte. Elle était prête à accomplir tout ce que Malko lui demanderait. Il fit totalement glisser le chemisier sur ses épaules puis les bretelles du soutien-gorge.
Il releva ses bras et les fit passer dans les bracelets de cuir. Sa bouche se posa sur la sienne, dans un long et chaud baiser, sa langue cherchant sa langue, tournant sans cesse. Puis il descendit sur ses seins, dégageant les tétons pour les prendre entre ses lèvres et les mordiller gentiment. Les pointes se durcirent immédiatement, pour le plus grand plaisir de Malko qui les prit entre ses doigts, les faisant rouler délicatement.
Il colla son corps contre elle et elle sentit la bosse dans son pantalon, ne pouvant rien faire d’autre que de frotter son pubis contre la virilité prisonnière de son amant.
Abandonnant les seins, les mains de Malko descendirent jusqu’à la taille, cherchant à dégrafer la jupe légère. Celle-ci n’offrit que peu de résistance et glissa sur les pieds de Monica, la laissant vêtue de sa seule petite culotte et de son soutien-gorge à demi ôté. Malko finit la besogne et ce dernier se retrouva lui aussi aux pieds de Monica.
Sans un bruit, une forme souple se baissa pour ramasser les vêtements dispersés et les déposer dans une petite niche du mur. Dans la pénombre, Monica reconnut l’une des danseuses, qui s’était glissée à leur suite dans la salle.
Elle était maintenant habillée de ses seuls bas et de son porte-jarretelles de voile noir, encadrant un sexe totalement lisse, tel celui d’une petite fille. Après s’être acquittée de sa tâche, elle alla s’accroupir dans un coin sombre.
Monica sentait maintenant le désir l’envahir, tout son corps appelait les caresses de ce mâle dont les mains expertes continuaient à parcourir les formes dénudées en évitant toutefois soigneusement le triangle encore protégé.
Après un moment qui lui parut interminable, Monica sentit enfin les doigts faire glisser lentement l’élastique sur ses hanches, puis sur ses cuisses, dévoilant une toison sombre et frisée. Monica n’avait pas succombé à la mode de l’épilation intégrale, se contentant du « maillot » et préservant ainsi une féminité intacte, sous sa fourrure intime.
Comme elle s’y attendait, Malko lui fit écarter les jambes et les lia aux branches du bas.
Ainsi immobilisée, Monica ne pouvait qu’attendre le bon vouloir de son maître. Malko se recula de quelques pas, admirant cette femme splendide ainsi crucifiée, seins gonflés, les lèvres de son sexe entrouvertes sous les poils bruns déjà collés par le désir bouillonnant en elle.
Sur un geste à peine perceptible, la petite danseuse s’approcha de Malko. Collant ses seins menus dans son dos, elle entreprit d’ôter sa veste puis sa chemise blanche. Malko avait un torse puissant, les muscles bien dessinés par l’exercice physique.
Les mains de la jeune fille le parcouraient avec avidité, laissant Monica dans un état de frustration intense. Puis ce fut le tour du pantalon. Toujours derrière Malko, ne laissant voir à Monica que ses mains agiles s’affairant sur la ceinture et la braguette, libérant un slip fort tendu par le membre gonflé.
Malko se tourna légèrement, permettant à la petite de se glisser à genoux devant lui, faisant sauter l’ultime verrou et prenant goulûment le pénis dressé dans sa bouche.
Monica tira sur ses liens pour manifester sa réprobation. L’objet lui revenait de droit et elle ne supportait pas de le voir englouti par cette créature venue de nulle part.
« Regarde comme elle suce bien » dit Malko, tandis que les mains accompagnaient les lèvres dans un lent va-et-vient sur la hampe fièrement brandie.
Monica aurait voulu soulager la tension montée en elle, caresser son clitoris gonflé, libérer son plaisir, mais ses entraves l’en empêchaient.
Repoussant doucement la petite toujours à genoux, Malko revint vers Monica, dirigeant le membre puissant vers l’entrée de sa grotte maintenant bien ouverte.
Cuisse écartées, les mains dans les mains de Monica, Malko promenait son gland sur les lèvres humides, se frayant un chemin vers le bouton de rose, le massant délicatement de bas en haut avant de s’éloigner et de recommencer avec lenteur.
Aux pieds de Monica, le petite essayait de gober au passage les couilles de Malko, ses cheveux caressant les cuisses de Monica, s’ajoutant au plaisir intense, puis renonçant à cet exercice improbable, elle entreprit de lécher le sexe de Malko et celui de Monica dans un même geste imprécis.
Monica n’en pouvait plus de plaisir et sentit prendre naissance au creux de son ventre un orgasme comme Mario n’avait jamais su en provoquer, même dans leur jeunesse tumultueuse. Tout son corps se tétanisa, dans un spasme violent avant qu’elle ne retombe pantelante, les bras pendus aux bracelets de cuir.
Malko fit signe à la petite qui libéra ses membres avec douceur. Malko l’accueillit dans ses bras et l’embrassa longuement.
« Baise-moi, défonce-moi » dit-elle alors.
Plusieurs couples se tenaient à distance respectueuse, n’ayant rien perdu du spectacle proposé. Ils s’écartèrent pour les laisser sortir, suivi de la petite portant leurs vêtements.
Ils se dirigèrent vers une autre pièce, une simple alcôve occupée par un grand divan rouge. Malko s’y allongea sur le dos, laissant ainsi tout loisir à Monica de prendre en charge le sexe toujours en érection. Celle-ci ne se fit pas prier, agenouillée auprès de Malko, sa croupe offerte aux regards, engloutissant l’objet de son désir à pleine bouche.
Une main audacieuse se porta sur ses fesses, qu’elle repoussa avec vigueur. L’homme se retira penaud. Elle était consciente d’être observée par tous les clients maintenant regroupés autour de la porte et n’en avait cure, mais elle ne voulait plus partager sa récompense.
La petite esclave avait elle aussi compris. Dans le coin du divan, elle se masturbait en faisant glisser ses doigts en V entre ses lèvres, encadrant son clitoris à chaque passage, avec de petits gémissements.
C’était maintenant au tour de Monica de diriger l’exercice. S’aidant de ses doigts, elle entreprit de chevaucher son étalon en pleine puissance. Le gros gland n’eut pas de peine à franchir l’orifice abondamment lubrifié et Monica se déchaîna alors, ses seins dansant en tous sens au rythme des mouvements de ses hanches, venant effleurer la poitrine et le visage de Malko lorsqu’elle se penchait vers lui, livrant en même temps aux yeux des envieux une vue imprenable sur son cul largement ouvert.
Comme elle semblait atteindre une nouvelle jouissance, Malko y glissa un doigt préalablement mouillé de ses propres humeurs. Celui-ci pénétra sans rencontrer de résistance. Monica eut un petit sursaut avant de reprendre son manège. Puis elle se cabra soudain, poussant un cri, avant de s’effondrer haletante sur la poitrine de Malko, dans un nouvel élan de plaisir.
Malko n’avait toujours pas atteint la jouissance et reprit l’initiative. Toujours à genoux, Monica tendit son cul à Malko qui la prit violemment par derrière, dans une étreinte animale. Puis se dégageant, il fit remonter son gland de quelques centimètres.
Monica essaya de se dégager mais Malko la tenant fermement par les hanches persévéra dans son effort. Renonçant à lutter, Monica livra son petit trou encore inviolé à la verge conquérante, dans un cri où se mêlaient douleur et plaisir.
Après un instant de répit, Malko entreprit de se mouvoir lentement, allant de plus en plus profond dans les entrailles de Monica, dont les cris ne disaient maintenant que le bonheur. Enfin, il se retira, crachant une longue giclée de sperme épais sur les fesses encore largement ouvertes.
Monica se retourna.
— Espèce de salaud, tu m’a fait horriblement mal.
Elle lui prit les couilles à pleine main en serrant de toutes ses forces. Malko serra les dents sous la douleur jusqu’à ce que relâchant sa prise, Monica écrase sa bouche sur la sienne.
— Ne refait jamais cela, ou je t’arrache les couilles !
Quelques heures plus tard, Monica sure d’elle se présentait au cabinet d’avocats.
— Vous savez, ce n’était pas la peine de vous déplacer spécialement, je viens moi-même souvent à Paris
Regardant l’associé principal dans les yeux, Monica lui répondit avec assurance.
— Oui, c’est vrai, mais je souhaitais me rendre compte par moi-même de l’ambiance de cette ville, où je risque de passer pas mal de temps, maintenant.
En disant cela, un frisson parcourut tout son corps.
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