Les larmes coulent, les larmes ruissellent, la friction du sel sur notre peau l'assèche, passe au coin de nos lèvres, deux possibilités en découlent : Soit c'est la fin de leur chemin, soit leur route continue.

Malignes comme elles sont, elles peuvent aller jusqu'à notre menton afin de s'effondrer au sol; ou bien encore, leur goût salé peut continuer leur tracé sur notre cou, puis s'étendre sur la surface de nos vêtements.

L'histoire d'une larme est courte, ces petites choses anodines que souvent, par fierté, par éducation nous retenons. Ces petites choses qui peuvent faire tant de bien comme tant de mal.

Vous savez, ces petites choses que, quand l'une d'entre elles apparait, nous l'effaçons et ne laissons rien transparaitre, cachons cela par un bâillement, frottons nos yeux, ou bien nous créons une petite chute d'eau de mer. Leur aventure se termine finalement par brûler nos petits yeux.