Douze : Monstre
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Il est là tapi sur un banc
La tête baissée sous son chapeau
Il regarde les enfants
En se tripotant sous ses journaux
Une petite fille qui se balance
Sa jupe vole et danse
L’ éclat de sa culotte blanche,
Le prédateur la saisit par la hanche.
Il a besoin de sa petite main
Pour grossir et durcir son engin,
Il a besoin de sa petite bouche
Pour que son liquide coule à la louche.
Devant le juge il niera tout
Lui, la victime le bon père de famille,
C’est cette affreuse petite fille
Qui ment et invente tout.
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