Ma très chère moi,
Cela fait bien longtemps que je voulais t'écrire et vois-tu, je m'y mets enfin.
Je n'ai jamais eu la chance de me/te voir bébé, et je ne puis qu'imaginer notre petite bouille inconsciente des dangers de la vie.
Comme bien des enfants d'aujourd'hui, tu vas inconsciemment souffrir du divorce de tes géniteurs. À ce sujet, je te préviens juste que tu en seras pour toujours reconnaissante à ton père et à celle qui t'a élevée comme une mère de t'avoir éloigné de ce monstre.
Malgré toi, tu deviendras une grande sœur aimante, L'aînée.
Tu ne devais être que la seconde et cela te suffisait.
Mais celui que tu appelais frère nous trahira, notre famille nous trahira et tu ne parviendras pas à leur pardonner, du moins, encore à l'heure où je t'écris ces lignes.
Mais tu verras, on voit le bon côté des choses et notre optimiste est sans borne.
Tu chantes juste maintenant. Ça n'a pas toujours été le cas. Ma petite casserole d'amour.
Tu as désormais des petits frères et sœurs formidables, tu les admires tous les jours.
Tu adores tes parents, et tu rêves de pouvoir vivre au XIXeme siècle car tu aimes Sissi et ses robes de princesse malgré le temps et le fait d'être adulte.
Tu regrettes certains choix car tu peux te montrer bornée.
Mais tu croques la vie à pleines dents.
Voilà mon petit moi, ce que je t'écris.
Tu seras toujours belle, n'en doute pas.
Et tu haïras les sardines.
Je t'embrasse très fort mon petit moi.
Bisous !
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