Intervention policière
C'est comme ça que ça commence. Nous sommes tous en position près de la porte de la maison. L'adrénaline explose dans mon corps. Tous se passe au ralentit. J'entend le craquement du cuir de nos veste et le frottement de nos vêtements. Bump-pump. Bump-pump. Bum-pump. Mon coeur accélère. Le bélier s'élève lentement dans l'air et le premier coup défonce la porte. Bam ! Je lance une grenade assourdissante dans l'ouverture. Un. Deux. Trois. Bang ! Je m'élance dans l'entrée. Une ouverture à gauche, elle donne sur le salon. Une autre à droite, c'est la cuisine. J'entre dans la pièce, le frigo est à gauche de l'ilot et la cuisinière est à droite. Au bout, il a un corp par terre. Mort. La vaisselle, les ustensiles et la nourriture sont sortis sur le comptoir. Ils s'apprêtaient à manger. Je me dirige vers l'embrasure de la porte donnant sur la salle à manger.Première tape sur l'épaule, j'arme ma grenade assourdissante. Deuxième tape sur l'épaule, je la balance dans la pièce à côter. Un. Deux. Trois. Bang ! Je pénètre dans la salle à manger, l'arme levée et prêt à faire feu. À gauche, une porte-fenêtre donne sur une véranda. Au centre, une grande table basculée sur le côté. Deux individus masqués se tiennent la tête en étant sonnés. Trrrrrraaa. Trrrrraaa. Deux rafales et ils tombent par terre le corps criblé de balle. Je m'entend dire :
« Charlie et Tango neutralisés ! »
Un coup de feu retentis sur ma gauche et j'entend celui qui me suivait s'effrondrer par terre et je crie :
« Contact, contact ! »
Je glisse par terre et me met en relative sécurité derrière la table. Celle-ci est déchiquetée par le feu soutenu de l'individu. Ratatatatatatatatatatatatatatata. Il s'agit d'une mitralleuse lourde. Je ne peux pas rester une secoude de plus ici. Je coure vers la fenêtre de la véranda et je la défonce d'un coup d'épaule. J'atteris difficilement par terre un pied plus bas. Les lattes du plancher craquent sous les bas de l'individu. Je me relève et j'entend la balle siffler à côter de mon oreille avant d'entendre le coup de feu. Les tireurs venaient de le neutraliser.
« Gamma neutralisé !
- Reçu ! »
BOOM !!! Le souffle de l'explosion me projete trois mètres plus loin dans le mur extérieur de la maison voisine. J'ai le souffle coupé et je m'affaisse au sol. D'un coup le noir total.
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