Compagnon d'Ebène
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Mon compagnon d’ébène colorant mes nuits blanches
Me soutenant sans peine quand la langueur s’épanche.
Sa peau est parfumée de musc et de cannelle
Cet arôme exotique doucement m’ensorcelle
Je ferme alors les yeux pour mieux imaginer
L’élégante amertume de son premier baiser
Comme une main de fer dans un gant de velours
Il a la robustesse, la douceur pour atours.
Quand mes lèvres rencontrent le délicat breuvage
Avec la fatigue mon cœur va en voyage
Grâce à ce compagnon à l’écorce bronzée
Viril et harmonieux : une gorgée de café.
Angelina - le 15 juin 2007
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