Le Loup Hivernal
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À l’aube de l’hiver arrive à pas de loup
Monstrueuse chimère haïssant le redoux.
Déchiquetant la chair de ses crocs acérés
Il mord avec colère toute peau dénudée.
Une bête affamée au pelage invisible
Par Éole incarné, animal irascible.
Williwan insatiable, croquant à pleine dents
Son haleine effroyable dégage des relents
D’inéluctable mort, la vie ankylosée
Par son souffle retors, abjecte et renardé.
Les frissons envahissent tout ce qu’il peut frôler
Certains s’enorgueillissent de pouvoir résister
A la brise polaire s’exaltant de la gueule
De l’horrible cerbère, au moment où il feule
Mais ce n’est que mirage car s’il a choisi
De commettre un carnage tout est alors transi.
Angelina - le 25 mai 2007
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