Ode au Poète
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Sur le fil de sa plume comme un sabre aiguisé
Il dépeint ses pensées en sombre rêverie
La pointe de ses mots ne peut être émoussée
Quand il décrit les affres de la mélancolie.
Ses paroles transpirent un si délicieux spleen
Que même l’anodin est soudain transformé
Une pierre, une grille ou un château en ruines
Devient étrangement magique, enjolivé.
Virtuose poète, escrimeur littéraire,
Il offre tendrement à l’éclat de la nuit
L’harmonieuse tristesse esquissée dans ses vers
Comme si ses poèmes étaient des symphonies.
Angelina – le 22 avril 2008
Poème dédié à mon très cher Helset
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