La Vallée
Une rivière chante parmi cette verdure
Et les bruits de la ville ne sont plus qu’un murmure
Il semble que le temps ici s’est arrêté
Dans cet étrange Eden fortement enclavé.
Les pierres couverts de lierre témoignant de ce temps
Où les Ducs de naguère étaient les plus puissants.
Un gigantesque pont aux arceaux imposants
Enjambe le cours d’eau et relie fermement
Deux parties de cité, de civilisation
Tandis que sonne au loin l’éclat du carillon.
La vaste cathédrale comme une main tendue
Semble saisir le ciel, serre de la Vertu.
Juste au dessus de moi un ange doré pleure
Pour tous ceux qui sont morts pour la guerre et l’horreur.
La nature et l’humain étroitement mêlés
En un tout homogène étonnant à souhait.
Angelina - le 5 mars 2008
Ce poème est dédié à la Vallée de la Pétrusse à Luxembourg
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