Chapitre 5 (Le nouveau voisin) Partie 2

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En arrivant à mon casier, j'observai un peu partout autour de moi, cherchant la présence d'A.J. Par contre, je ne le remarquai pas. Mais alors que je m'apprêtai à faire mon code de cadenas, je regardai à nouveau autour de moi, cependant, je cherchais à présent Nick parmi la foule dans le corridor. J'aurais été surprise de le croiser puisqu'il devait être occupé avec son déménagement et qu'il n'avait possiblement pas de première période à son horaire.  

Après avoir ouvert ma case, je jetai un petit coup d'œil à mon agenda. J'avais un cours de science en première période. Je laissai tomber mon agenda dans mon casier, angoissé par le fait que j'allais me retrouver assise avec A.J, à la même table. Je ne pouvais tout de même pas rater ce cours exclusivement à cause de lui. Je devais faire un effort et y aller. Je n'avais qu'à l'ignorer, mais ce serait très difficile, je le savais. 

J'étais plus forte que ça enfin. Je n'avais pas à avoir peur de me retrouver assises côte à côte avec mon ex copain. S'il désirait continuer de parler de notre rupture, je n'avais qu'à l'arrêter et ça terminerait là. Je n'avais aucun souci à me faire. 

Suite à avoir pris mon matériel de science, je fermai mon casier et le barra à l'aide de mon cadenas, prête à lui faire face. 

Ma classe de science se trouvait entre deux rangées de casiers dans le corridor où se trouvaient tous les casiers des étudiants du collège. 

La cloche sonna et je restai coller au sol juste à côté de mon casier, observant en direction de ma classe de science, où deux jeunes filles de mon cour y entrèrent, leurs manuels dans leur main. C'est comme si mes pieds avaient été engloutit dans des sables mouvants et que je n'arrivais plus à avancer. 

J'inspirai profondément et je me dirigeai vers mon cour sans avoir aucun autre choix que de foncer. 

Avant de pouvoir voir à l'intérieur de la classe, j'anticipai la présence d'A.J parmi les visages des étudiants dans la classe. Notre place se trouvait juste en entrant, donc, ce sera le premier visage que je verrai. 

Affirmativement, dès que j'eus jeté un premier regard dans le cours, je vis A.J assis à notre place habituel, écrivant je ne sais quoi dans son cahier de science. Il semblait déprimé comme je ne l'avais jamais vu.  

J'eus le souffle cour un instant, mais je me repris vitement, ne voulant pas le craindre à chaque fois que je le croiserais. 

Je pris une grande inspiration et j'entrai dans le cours d'un pas normal et je regardai ailleurs pour éviter son regard. 

À présent je me sentais fixé, en opposition, je ne voulais en aucun cas lever les yeux vers lui. 

Je pris place à la même table que lui et je sentais qu'il me fixait. 

Adonc que je venais à peine de m'asseoir, A.J posa sa main très délicatement sur mon épaule. 

-Taylor... 

Je repoussai subitement sa main de sur mon épaule et je me retournai vers lui, le visage remplit de fougue. 

-Ne me touche surtout pas! 

A.J resta saisit par cet emportement soudain, ne s'attendant pas à me voir réagir ainsi. 

Quelques élèves autour de nous se retournèrent et nous regardèrent. 

-Taylor, laisse-moi au moins te parler. J'ai quelque chose à te... 

-Tais-toi! Lui dis-je en chuchotant, pour éviter que tout le monde nous entende. C'est terminé et je n'ai plus besoin d'entendre tes fausses excuses. 

-Tu ne m'as même pas laissé le temps de t'expliquer quoi que ce soit hier soir, me dit-il, tout en baissant le ton à son tour. 

-Je ne t'ai pas laissé terminer parce que je n'avais rien à entendre de tout ça.

-Maintenant tu devrais être contente, Sofia m'a largué! 

Je restai surprise par ce qu'il venait de m'apprendre. 

Pour être bien franche, cette fille lui avait donné ce qu'il méritait. Dans un sens, c'était ce que j'avais souhaité parce que de cette manière il aurait pu comprendre la gravité de son acte.

 

-Tu le mérite entièrement. 

Je me sentais sans cœur à ce moment-là de lui dire une telle chose, seulement, j'étais trop dépité contre lui. 

L'enseignant se leva de son siège et il demanda à tous les élèves de se taire. Or, A.J ignora l'enseignant et il continua de me parler, tandis que moi je n'avais plus rien à lui dire depuis longtemps. 

-Maintenant qu'elle n'est plus là, nous pourrons régler plus facilement nos problèmes. 

Je me tournai à nouveau vers lui, ne pouvant pas croire ce qui venait de sortir de sa bouche. Cette fois j'aurais été prête à quitter le cours et hurler une fois à l'extérieur. Il était véritablement en train de me dire que Sofia l'avait abandonné parce qu'il voulait régler plus facilement nos problèmes? Ce type était un vrai timbré, et bien plus que je le croyais. 

-Tu n'es qu'un idiot! C'est horrible ce que tu dis! Tu t'entends au moins?! 

-Je suis prêt à tout pour te reconquérir. Et si Sofia ne faisait plus...

-La ferme! Tais-toi! N'essaie pas de me reconquérir, c'est terminé! 

J'avais haussé le ton un peu trop fort et mon enseignant m'avait entendu. Il arrêta de parler et tous les élèves se retournèrent vers nous, m'ayant eux aussi entendu. J'avais oublié que nous nous trouvions dans une classe tellement il me rendait hors de moi.

-Est-ce qu'on vous dérange? Demanda le professeur. 

-Excuser-moi, répondis-je tout de suite, sachant que nous venions de déranger le cours. 

L'enseignant continua ses explications et notre discussion s'était arrêtée là. 

ça tombait bien que notre conversation s'arrête là, puisque je l'aurais ignoré s'il avait continué. 

Heureusement, il n'y avait eu aucun travail d'équipe à faire durant ce cours. Toutefois, A.J avait régulièrement tourné la tête vers moi, mais j'avais été incapable de le regarder. 

Je voyais sérieusement qu'il s'en voulait pour ce qu'il m'avait fait, encore, je n'allais pas céder à son jeu de pitié pour qu'il puisse me ravoir. 

Le cours de science terminée, je me suis précipité pour sortir de la classe afin de l'éviter à tout prix. Favorablement, il n'avait pas tenté de me rattraper. Je crois qu'il avait décidé d'abandonné, voyant que j'étais déterminé à ne plus lui parler ou d'avoir affaire avec lui. Il s'était inévitablement rendu compte aussi que c'était officiellement terminer et que je ne retournerai pas dans ses bras.

À l'heure du dîner, juste après avoir terminé de manger à la cafétéria du collège, je suis sortie à l'extérieur pour prendre un peu l'air et en profita pour avancer mes travaux que je devais remettre la semaine prochaine. 

Je m'étais adossé contre un mur de l'école et je m'installai pour travailler. Je sortis tous les documents que j'avais besoin quand tout d'un coup, une idée me venu, venant m'arrêter dans mon élan. 

Je gardais quelques feuilles lignées dans mon agenda juste au cas où j'en aurais besoin lors d'un cours, et comme ça, je n'avais pas à emmener un cartable simplement pour trainer des feuilles lignées, et qu'en plus, je n'étais jamais certaine si elles seraient d'utilités durant l'un de mes cours. 

J'avais une autre idée de chanson à écrire, toujours en rapport avec mon ex copain. J'avais un grand besoin de me défouler et de dire ce que je pensais à propos de ça. Une chanson qui parlera du fait que c'est officiellement terminer et que plus jamais je n'aurai confiance en lui. 

Je sortie dans ce cas une feuille lignée de mon  agenda et prit un crayon à l'encre bleu pâle dans mon coffre à crayon, juste à côté de moi. 

Presque comme si cette réponse m'avait été donnée du ciel, je trouvai tout de suite un titre à cette composition. « Tu n'es pas désolé ».

A.J n'avait jamais été désolé pour ce qu'il m'avait fait. Du moins, ses excuses envers moi n'avait pas été sincère et je le savais, je n'étais pas si idiote. Il avait adoré me faire souffrir ainsi, pourtant, il a ensuite vu ce qu'il avait causé comme ravage autour de lui. Il croyait tellement que notre relation allait redevenir bien à nouveau, qu'il avait gardé espoir. Mais plus je le repoussais, plus il voyait que ce n'était plus possible pour nous deux. 

Une phrase que j'avais composé dans cette chanson disait: « Tu ne dois plus appeler, je ne prendrai plus le téléphone ». Elle était en fait inspirée de mon dernier appel téléphonique avec lui, celui où j'avais pris la décision de le quitter. Et celle où j'avais écrit: « Et tu peux me dire que tu es désolé mais je ne te croirai plus » a été inspiré par le fait que ma confiance en lui avait été brisée. 

Je sais qu'une grande quantité de gens croient que tout être humain à droit à une seconde chance après les mauvais actes qu'ils font, mais selon moi, c'est faux. Des millions et des millions d'être humain ne méritent aucunement une deuxième chance, que ce soit pour l'infidélité, comme A.J l'avait fait, pour la maltraitance envers une autre personne, le viol d'une femme, le meurtre de pauvres innocents... Ce sujet dérape un peu, mais ces gens-là ne méritent en aucun cas une seconde chance. Ils sont nés ainsi et ils meurent ainsi. En conséquent, c'est pourquoi je crois que que des gens sur cette terre ne méritent pas le pardon de leur victime. Dans mon cas à moi, je ne voulais pas donner de deuxième chance à un garçon capable d'infidélité. Aller voir ailleurs alors que cette personne avec qui vous partager votre vie vous aime, c'était infâme. Parce que s'il était capable d'infidélité une fois, il serait capable de recommencer pour le restant de sa vie.

  Alors il n'a plus besoin d'appeler parce que je ne décrocherai pas le téléphone. 

Après avoir écrit cette chanson, je sentais un poids de moins sur mes épaules. C'est comme si mes mauvaise pensées allaient restée prisonnières sur cette feuille de papier et qu'elles ne pourraient plus jamais en sortir. 

Ces deux moments où j'avais écrit ces chansons avaient été très libérateur pour moi. Nous avons tous notre moyen de s'exprimer, et moi j'avais choisi l'écriture. 

Je n'avais pas vu le temps passer que lorsque j'entendis la cloche sonner, je me levai d'un bond, rangea ma feuille de chanson dans mon agenda, empoigna mes manuels et courut jusqu'à la porte pour entrer dans l'école, là où une foule s'était déjà regroupé en quelques secondes. 

Durant le reste de la journée, je n'avais pas recroiser A.J et je n'avais non plus pas croisé Nick dans les corridors. Mais une fois la fin des cours arrivée, j'étais nerveuse de retourner à la maison. Pourquoi? À cause de Nick, évidemment. Les émotions que j'avais quand je le voyais étaient... je sais, ça fait des millions de fois que je répète sans cesse ce que je ressens depuis le premier jour où je l'ai vu. 

Je devais retourner chez moi à la marche, et plus j'approchais de mon domicile, plus je me sentais nerveuse. 

En arrivant dans mon quartier, je vis au loin qu'il n'y avait aucune voiture présente dans le stationnement chez monsieur Jones. En fait, je devrais plutôt dire chez Nick, maintenant que c'est lui mon nouveau voisin. 

J'eus une petite déception à l'intérieur de moi, mais un léger soulagement en même temps. J'étais déçu parce qu'il n'était pas là et que j'aurais voulu le voir, mais j'étais aussi soulager puisque j'étais trop timide pour lui faire face. C'était un mélange des deux et ça pouvait paraître très bizarre. Très bizarre puisque comment ne pouvais-je pas avoir envie de le voir tout en voulant le voir aussi? C'était assez complexe à expliquer et je suis presque certaine que des filles ont déjà vécu ce même sentiment que moi. 

Je montai l'escalier devant chez moi tout en continuant de regarder en direction de la maison voisine, là où la demeure semblait désertique pour le moment. 

Tandis que j'ouvris la porte d'entrée, toujours en observant en direction de la maison voisine, la porte fonça sur quelque chose, l'empêchant de pouvoir s'ouvrir en entier. Je revenu vite à la réalité et je passai ma tête à l'intérieur pour voir ce qui bloquait la porte. Je vis que c'était mon père qui empêchait la porte de s'ouvrir, étant agenouiller et attachant les lacets de son soulier. 

-Excuse-moi Taylor, s'excusa-t-il, sans se retourner vers moi. 

Il s'écarta du chemin pour que je puisse ouvrir la porte, puis j'entrai et la ferma derrière moi. 

 

-Salut papa. 

-Salut, dit-il tout en se levant et en s'avançant vers moi pour me serrer dans ses bras. Et puis ta journée, ça été? 

-Ouais, pas mal, lui répondis-je, tout en me dégageant de ses bras et en retirant mes souliers par la suite. 

J'entendais la télévision qui fonctionnait dans le salon, et je reconnus l'émission que ma sœur écoutait presque tous les jours. 

Je levai la tête vers mon père. 

-Est-ce que Ava va mieux? 

-Oui, elle a l'air beaucoup mieux que cette nuit. 

Je laissai mon sac dans l'entrée et je me rendis au salon pour aller rejoindre ma sœur. Celle-ci était sur les genoux de ma mère alors qu'elle lui attachait les cheveux en queue-de-cheval, alors que ma mère était assise sur le divan. 

Immédiatement lorsqu'elle me vit poser les pieds dans le salon, elle détourna les yeux de la télévision et un sourire s'illumina sur son visage.  

-Taylor! Cria-t-elle, folle de joie de me voir. 

Elle sauta des genoux de ma mère et courut vers moi alors qu'elle n'avait même pas terminé de lui attacher ses cheveux. 

-Hey Ava, reviens ici, je n'ai pas terminé. 

Quand j'étais là, peu importe ce que ma mère ou mon père lui donnait comme ordre, c'était comme si elle n'entendait plus rien, qu'elle était devenu totalement sourde. 

Elle se jeta dans mes bras et je la serra vigoureusement. 

-Salut, alors tu vas mieux? 

-Oui, beaucoup mieux, me répondit-elle, tout en se dégageant de mes bras. 

-Salut ma puce, me dit ma mère, semblant être découragé par ma sœur qui n'écoutait pas un seul mot de ce qu'elle lui disait. Très bien, maintenant tu peux revenir ici, s'adressa-t-elle à ma sœur. 

Elle retourna voir ma mère et elle l'aida à se repositionner sur ses genoux. 

Je me levai et depuis l'instant où j'étais entré dans la maison, j'avais envie de poser une seule question à mon père et à ma mère. 

-Euh... alors... maman, est-ce que tu as croisé les voisins aujourd'hui? Lui demandais-je, sans trop vouloir faire référence à Nick. 

-Et bien seulement ce matin, au moment où tu es partit pour l'école. Pourquoi cette question? 

-Euh... pour rien, lui répondis-je brièvement. 

Je me rendis dans la cuisine pour aller me chercher quelque chose à manger pendant que mes parents eux discutaient justement des nouveaux voisins. Ils disaient à quel point ils avaient l'air des gens très sympathiques et très respectueux. J'aurais bien aimé discuter avec eux de ces nouvelles personnes, par contre, je devais fondamentalement me plonger dans mes devoirs et mon étude. 

Aujourd'hui, j'ignorais ce qui s'était passé, mais les enseignants avaient eu une grande envie de donner des travaux à leurs élèves ce soir, parce qu'à l'habitude, les devoirs n'étaient pas fréquents. 

J'avais averti mes parents que j'allais faire mes devoirs dans ma chambre et je descendis quelques minutes après les avoir mis au courant pour débuter mon travail. 

Science, mathématique... ce n'était pas tellement ce que j'avais prévu de faire comme soirée. De toute évidence, je n'avais aucun autre choix. 

Judicieusement, le temps passa plus vite que je croyais pour faire mon premier devoir. Mais une fois au second, celui de science, je restai bloquer sur un numéro dont je ne comprenais totalement rien. J'avais bon avoir vérifié sur internet pour trouver des conseils mais je n'y trouvai rien pour m'aider. Le pire, c'était que cette question n'aurait pas été supposée faire partie du devoir puisque nous n'avions jamais appris cette matière en classe. 

Après une demi-heure de réflexion, coincé sur ce numéro et essayant de le comprendre, je finis par saisir quelque chose, comme si on venait de me souffler la réponse à l'oreille. Néanmoins, j'avais besoin de feuille vierge pour pouvoir effectuer les calculs.

Je quittai mon espace de travail une minute et je sortie de ma chambre pour me rendre à l'étage pour piquer quelques feuilles blanches à mon père, comme je l'avais fait à plusieurs reprises. 

En entrant dans le bureau de mon père, je pris une dizaine de feuille, juste au cas où j'en aurais besoin pour autre chose, dans l'imprimante de mon père et je quittai son bureau par la suite. 

En sortant de la pièce, juste en diagonale du bureau de mon père, c'était la chambre de mes parents, qui était juste à côté de la salle de bain. 

Lorsque je passai devant leur chambre, je remarquai du mouvement du coin de l'œil provenant de leur fenêtre de chambre. Pour expliquer plus clairement, ce mouvement provenait de l'extérieur.  

Je m'arrêtai et recula de quelques pas pour jeter un coup d'œil dans la pièce. Étrangement, je ne voyais rien qui aurait pu être en mouvement. Toutefois, quelques secondes après, je vis quelqu'un de l'autre côté, dans la maison voisine, apparaître devant la fenêtre, et je vis que c'était Nick. Je voyais qu'il parlait avec quelqu'un d'autre, mais je ne voyais pas la personne avec qui il discutait. 

La curiosité m'emporta. J'avais une folle envie d'observer ce qu'il faisait de l'autre côté. 

Je m'avançai très lentement vers la fenêtre de la chambre de mes parents. Il continuait toujours de parler avec quelqu'un, mais en étant plus près, je vis une seconde personne faire son apparition devant la fenêtre, et c'était son père. Je voyais dans leur comportement qu'ils semblaient se disputer tous les deux. 

J'avais arrêté d'avancer en constatant la présence de son père avec lui. Je n'avais pas envie qu'ils me voient tous les deux les observer par la fenêtre. Ce n'était pas tellement correct de faire ceci et ils avaient droit à leur vie tout comme nous. 

Je les observai se quereller durant 5 bonnes minutes, restant à une distance juste de la fenêtre, et le père de Nick finit par quitter la pièce en rage. J'ignorais pour qu'elle raison exact ils se disputaient, pourtant, j'avais le sentiment que Nick avait des différents avec son père. De toute façon, sa vie familiale ne me concernait pas. 

Je vis qu'il faisait les cent pas dans la pièce, le visage remplit de colère et de déception à la fois. 

À un moment, oubliant que j'étais en train d'observer l'un de mes voisins, il leva la tête en direction de la fenêtre et il m'aperçue en train de l'observer. 

Sur le coup, j'aurais voulu quitter la chambre de mes parents en courant, mais il était trop tard. Il m'avait déjà vu et j'aurais été plutôt idiote de quitter la pièce en courant. 

Je recula d'un pas et baissa la tête, me disant dans ma tête que j'avais l'air radicalement ridicule d'espionner mon nouveau voisin alors que ça ne faisait à peine une journée qu'il était là. Qu'allait-il penser de moi? 

Je levai après quelques secondes les yeux dans sa direction et vit qu'il semblait réconforter par ma présence puisqu'il me sourit. ça me réconforta aussi. Je fis de même en lui souriant et je le vis presque immédiatement se pencher, semblant chercher quelque chose. Je l'observai faire, me demandant ce qu'il pouvait bien faire. 

Il se releva quelques secondes après, tenant un cahier spiral et un crayon feutre dans ses mains, et je le vis s'installer au meuble qui était disposé devant la fenêtre où il se trouvait. J'ignorais si c'était sa chambre ou celle de ses parents. Peut-être aussi que ce n'était qu'un simple bureau, comme celui de mon père. 

Qu'allait-il faire au juste avec ce cahier et ce crayon? 

Il retira le bouchon du crayon, ouvrit le cahier et commença à écrire quelque chose sur l'une des pages de celui-ci. 

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