Chapitre 9 (Menace) Partie 2
Ces copines étaient aussi belles qu'elle et pleinement plus canon que moi. De toute façon, ce n'était pas mon but de porter des mini-jupes et d'avoir les cheveux bien aplatit et reluisant exclusivement pour attirer les types de cette école.
Alors que Paris visualisa que je l'avais remarqué, elle et ses amies, elle se retourna courtement vers son groupe d'amie puis elle leur chuchota quelque chose. Elles détournèrent ensuite tous leurs yeux vers moi, ce qui me rendit relativement agité. Je pouvais apercevoir les éclairs dans les yeux de Paris alors qu'elle me dévisageait.
Je n'étais pas si arriéré, je savais qu'elles complotaient contre moi.
Quand je vis qu'elles commencèrent à se lever et quelques-unes venaient dans ma direction, je quittai hâtivement cet arbre où je m'étais installer, après je marchai d'un pas furtif pour pouvoir me rendre dans l'école et les éviter à tout prix.
Elles avaient arrêtés de me suivre en voyant que je m'étais empressé de me rendre dans l'école pour pouvoir les éviter.
Non seulement je n'avais pas pu discuter avec Nick ce matin, mais sa copine commençait à comploter dans mon dos contre moi avec ses amies. C'était le mieux qu'elle puisse faire pour augmenter mon anxiété, qui était déjà très haute.
Mes deux premiers cours furent difficiles puisque ma concentration n'était pas là du tout.
A.J n'était toujours pas présent dans le cours de science. C'était peut-être bien confirmer. Avait-il changé d'école? Peu importait parce que je n'avais plus envie de le revoir à présent, et surtout pas avec ce qui se passait avec Nick. Il gâcherait tout et je n'aurais pas voulu que ça arrive.
Je commençais sérieusement à m'inquiéter pour mes notes. J'étais de moins en moins concentrer en classe et j'avais bien peur d'échouer mon année la plus importante du secondaire. Les examens approchaient à grand pas et c'était le moment où je devais absolument être concentré, parce que sinon je perdais de la matière, je ne comprenais plus mes devoirs, et tout ça finira par me faire échouer mes examens de fin d'année.
Ma mère n'était pas encore au courant pour mes petits problèmes de concentration. Je devrais lui en parler. Peut-être qu'elle me donnera des trucs pour pouvoir rester plus focaliser en classe. C'était une question de réussite scolaire.
Si je n'oubliais pas, je lui en ferai part ce soir lorsque je la verrai, si bien sûr son contrat de jardinage ne durait pas trop longtemps.
Le dîner arriva enfin, ce qui fût une éternité pour moi d'attente, et je me rué jusqu'à mon casier pour pouvoir profiter de mon heure de repas pour pouvoir retrouver Nick.
J'empoignai mon sac à lunch dans mon casier, j'y déposai mes cahiers et je refermai ma case et la barra à l'aide de mon cadenas.
Aujourd'hui, j'avais jugé préférable d'aller manger à la cafétéria. Lorsqu'il faisait beau et très chaud, comme aujourd'hui encore, les étudiants passaient leur temps dehors lors des pauses et des dîners. Je préférais dans ce cas aujourd'hui me trouver un coin imperturbable dans la cafétéria et ne pas être déranger, même si la cafétéria n'était pas vide elle non plus.
D'habitude, je détestais manger là, mais puisque Nick faisait partit des enseignants du collège, peut-être prenait-il ses repas à la cafétéria, comme plusieurs autre professeurs le faisaient régulièrement.
Je me trouvai une table vide, pour l'instant, tout près des micro-ondes, puis ce fût ici que je pris mon repas.
J'avais pensé à traîner mon livre avec moi pour pouvoir continuer ma lecture tout en prenant mon repas.
15 minutes maximum, c'était le temps que je m'étais accordé pour pouvoir terminer mon repas. Ensuite, je me concentrerai pour trouver Nick quelque part dans l'école.
10 minutes passa, et je terminai mon repas quand j'entendis des cris de jeunes fille énervées, ce qui venu me déstabiliser dans mon livre. Ces cris m'avaient fait tressaillir, donc, je me retournai en direction d'où j'avais entendu ces cris.
Ces jeunes filles qui venaient de s'énerver comme des cinglés, était le petit groupe de la copine de Nick, qui était là ce matin avant le début des cours, et Paris était avec eux.
Elles tenaient chacune leur plateau avec leur dîner et s'amusaient entre elles, mais parlaient très fort. Ce qui venu immanquablement en déranger quelques-uns dans la cafétéria, tout comme moi d'ailleurs.
Au moment où Paris croisa mon regard, j'étais fixer sur elle, mais je détournai vite les yeux et je fis comme si je ne les avais pas vu.
Je savais pourtant qu'elle avait eu le temps de me voir et de me reconnaître, néanmoins, je tentai de rester concentrer sur ce que je lisais. Possiblement qu'elles passeraient à côté de moi et qu'elles ne m'embêteront pas. Du moins, c'était ce que j'espérais.
Pourtant, il a fallu qu'il arrive ce que je ne désirais pas qui se produise. Paris et son petit groupe virent dans ma direction. Je les voyais venir du coin de l'œil. Je devais partir diligemment, mais je n'aurais pas le temps, je le savais.
L'une d'elle déposa brusquement son plateau près de moi, ce qui me fit presque mourir d'une crise cardiaque. Je levai alors les yeux vers elles. Paris venu prendre place à côté de moi et l'une de ses autres copines se plaça de l'autre côté. J'étais présentement prise entre les deux tandis que les 3 autres du groupe restèrent derrière moi, me retrouvant très serrer.
Cette fois je savais qu'elles n'étaient pas prêtes de me laisser partir. Je savais également que j'allais être victime de méchanceté de leur part et ça me rappelait terriblement mes années de primaire, le moment de ma vie où j'avais été le plus victime d'intimidation et là où j'avais été prise dans de l'amitié toxique. Mais ça avait été aussi le moment où Kristine et moi nous nous étions rencontrés.
Mais aujourd'hui, j'étais seul pour affronter ces 5 filles. Je ne devais pas leur montrer que j'avais peur d'elles et que je devais aussi me défendre si jamais elles s'attaquaient à moi, ce que je n'avais pas été capable de faire chaque fois que je me retrouvais confronter à ce genre d'adversaire.
Le meilleur était peut-être aussi de les ignorer. Pour lors, c'est ce que je fis.
-ça ne t'ennuie pas si on se met près de toi pour prendre notre dîner? Me demanda Paris, d'une façon que je pu comprendre très sarcastique.
Si elles voulaient être près de moi, ce n'était pas pour prendre leur dîner sans se préoccuper de ma présence, mais bien pour m'embêter.
Je ne répondis pas à sa question, ne voulant pas déclencher une sérieuse guerre entre nous deux en lui répliquant quelque chose qu'elle n'aimerait sûrement pas entendre.
-Tu sais que lorsque quelqu'un s'adresse à toi, on ne fait pas semblant de l'ignorer.
Je tentai de l'ignorer malgré ces commentaires désagréables.
Ce n'était pas l'envie qui manquait, seulement, je devais agir de façon mature et garder mon calme, sans répliquer à ses commentaires de provocation.
-Tu m'ignores peut-être moi, mais je ne crois pas que tu ignores pour autant Nick.
Cette fois-là, je levai la tête vers elle, quittant les yeux de mon livre, sachant que la raison pour laquelle elle venait m'importuner alors que je ne dérangeais personne, c'était bien à cause de Nick.
C'était officiel, la guerre était ouverte. Je n'essayais pas de lui enlever Nick, et au contraire, cette façon dont j'avais réagi envers ce que nous développions Nick et moi c'était à cause d'elle. Je n'avais pas voulu lui faire du mal parce que je savais ce que ça avait été de souffrir en perdant la personne qu'on aime.
Devais-je lui expliquer ce que j'avais pris comme décision et pourquoi je l'avais fait? Encore, ça ne valait pas la peine parce que je savais qu'elle ne croirait rien de ce que j'allais lui raconter.
-Vous voyez les filles, dès que je prononce le nom de Nick, elle lève les yeux enfin, fit-elle remarquer à ses autres copines, uniquement pour se moquer de moi.
Leurs rires résonnaient dans mes oreilles et ça me rendait hors de moi.
Quelques personnes assises aux autres tables autour de nous se retournaient dans notre direction, déconcentrer par ces rires agaçants.
Ils savaient tous que j'étais victime de moqueries, mais aucune de ces personnes n'étaient venu m'apporter leur aide.
C'était cela je crois qui me choquait le plus quand j'y repensais. Les gens étaient tellement sans cœur à un point où ils laissaient une pauvre fille sans défense se faire dénigrer devant tout le monde.
Je savais sur ces entre faits que j'allais devoir me défendre sans l'aide de personne parce que je savais qu'aucun d'eux ne me viendrait en aide.
-Écoute moi bien, s'adressa Paris à moi, tout en reprenant en un instant son sérieux. Ne t'approche plus jamais de mon copain, c'est compris? De toute façon, tu n'as aucune chance à comparer de moi d'être à lui. Je suis déjà sa copine.
Ses yeux reflétaient de la jalousie envers moi, mais je crois que c'était pour moi encore pire que de la simple haine envers elle.
Pourquoi était-elle aussi méchante avec moi? Comment pouvait-elle savoir que j'aurais moins de chance qu'elle rien que parce qu'elle était la copine de Nick? Et comment pouvait-elle m'empêcher de m'approcher de Nick?
D'après ce que je pouvais comprendre, c'était que ces mots ressemblaient beaucoup à des menaces. Était-ce qu'elle essayait de me faire passer message?
Pourquoi cette méchanceté gratuite? Y avait-il sincèrement de bonnes raisons de me démontrer autant de fureur? Nick et moi n'avions rien fait qui était hors la loi. Oui, il n'était pas interdit de tomber amoureux et ni de s'embrasser alors que l'autre personne était en couple déjà. Il n'y avait aucune loi qui interdisait aux gens d'être amoureux de quelqu'un de marié ou déjà en couple.
Convenablement, mon sauveur arriva juste à temps pour me secourir, me rappelant cette journée où je m'étais disputé avec A.J et qu'il était intervenu.
-Hey! Cria la voix d'un homme derrière moi, que je pu reconnaître sans même me retourner.
Je pourrai reconnaître sa voix n'importe quand.
Je me retournai et vit cette personne dont j'avais le plus grand besoin de voir en ce moment.
Nick s'avança d'un pas convaincu vers la table où j'étais, entourés par ces cinq filles qui me menaçaient de ne plus jamais revoir Nick.
Je pouvais voir le déchaînement dans les yeux de Nick d'où j'étais. Il était vraiment frustré.
-Nick, salut! Lui dit Paris, d'un ton si enthousiasme, comme si rien ne s'était passé entre elle et moi.
Elle faisait franchement tout pour me rendre jalouse pour que je finisse par abandonner l'idée d'être avec Nick.
À ce moment où elle se leva du banc où elle était assise à côté de moi et qu'elle s'avança vers Nick pour pouvoir l'embrasser, celui-ci repoussa son visage pour l'éviter.
Sa réaction face à Paris venu me donner une sensation de soulagement à l'intérieur de moi. Nick venait réellement de refuser un baiser de sa copine? Le faisait-il par contre seulement pour ne pas me faire du mal?
-Qu'est-ce qu'il y a? Se demanda-t-elle, alors que Nick avait refusé de l'embrasser.
-Va-t-en Paris.
Cette phrase venu rendre Paris assez mal à l'aise, et ses copines aussi.
Paris se retourna vers ses amies et un sourire se dessina sur ses lèvres.
Je ne voyais strictement rien de marrant dans ce Nick venait de lui dire.
-Vous voyez les filles, il est toujours comme ça. Toujours en train de faire des blagues.
-Paris, je suis très sérieux.
Le visage de Nick disait tout, et son ton employé aussi. Il lui demandait clairement de partir pour me laisser tranquille.
Paris perdit son sourire, voyant que Nick était très sincère et qu'il n'avait plus envie de jouer à ces petits jeux. Il en avait assez.
-Qu'est-ce qui te prend Nick? Je te rappelle que je suis ta copine et que tu me dois un peu de respect.
Cette fois j'aurais pu échapper un rire en entendant ce que cette pauvre idiote disait. Un peu de respect disait-elle? Je crois selon moi que la personne la plus irrespectueuse de ce couple, c'était bien elle. Elle se croyait en position d'autorité dans cette histoire.
Avait-elle eu du respect pour moi alors qu'elle s'était moquée de moi en plein public? Aucunement.
-Du respect? Et tu crois que tu as eu du respect pour moi durant notre relation!?
Nick avait haussé le ton, ne pouvant pas le retenir, et tout le monde pouvait à présent comprendre ce que Paris et Nick se disaient.
J'avais la perception que Nick était sur le point de cracher le morceau. Il allait mettre un terme à son couple, j'en étais sûr.
-Comment oses-tu me dire cela?! Et devant tout le monde en plus!
-Maintenant tu vas laisser cette fille tranquille. Je ne veux plus te voir traîner près d'elle.
Ce fût toutefois la goutte qui fit déborder le vase. Paris ne prenait pas le fait que Nick prenne ma défense.
J'avais une satisfaction à l'intérieur de moi parce que je me rendais compte avec quelle genre de personne Nick s'était retrouver en couple. Une manipulatrice et tout ce qui comptait pour elle, c'était sa propre personne. Pour moi, j'appelais ça du narcissisme.
Je ne savais pas si cette sorte de satisfaction de voir cette fille se faire dire enfin la vérité était correct, mais peu m'importait. Nick ne méritait pas d'être aimé par ce genre de fille.
-Alors comme ça tu prends la défense de cette pauvre cinglée!?
-Elle n'est pas cinglé.
-Et toi tu es aussi idiot qu'elle! Je suis ta copine et elle n'est qu'une garce! Tout ce qu'elle veut c'est de briser notre couple et de t'enlever à moi!
-Paris, arrête maintenant, tout le monde nous regarde.
-Je me fou que les gens entendent ce que nous avons dire!
Paris était sur le point de fondre en larmes.
Elle jouait la comédie pour pouvoir amadouer Nick. Ce n'était pas du jugement envers elle, mais cette petite crise de jalousie semblait plutôt être une technique de manipulation. Elle n'aimait pas Nick. Tout ce qu'elle voulait démontrer en étant avec cet homme, c'était qu'elle avait eu la chance d'avoir l'un des professeurs de cette école.
Les étudiants allaient en ce cas être au courant de cette relation entre professeur et étudiante. Tout compte fait, je ne pense pas que parler de leur problème devant tout le monde les dérangeait tant que cela. Paris criait et jetait des mauvais mots sur Nick, donc, tout le monde entendait.
Je portais peut-être un peu trop jugement pour l'instant.
-Alors maintenant tu vas me laisser tomber pour elle, c'est ça? Lui demanda-t-elle, d'un air plus malheureux.
-C'est à peu près ça Paris. Je ne veux plus être avec toi. C'est terminer, j'en aie assez.
Sa réponse avait été directe et brutale, mais au moins, il lui avait enfin dévoilé la vérité.
Paris le regarda droit dans les yeux et une larme coula sur sa joue.
-Va-t-en maintenant, lui demanda-t-il de nouveau.
Nick n'avait pas du tout le visage d'un homme anéanti après lui avoir dit cela, seulement, je crois plutôt qu'il a été soulagé de lui avoir enfin dit la vérité.
Nick n'était alors pas fâché contre moi? J'avais pu comprendre, lorsque Paris lui avait demandé s'il préférait être avec moi, il lui avait répondu que c'était à peu près ça.
Paris se retourna vers moi et elle posa ses yeux d'acharnement et de souffrance profonde à la fois sur moi. On aurait dit qu'elle était prête à se jeter sur moi. Je levai la tête vers elle, après, elle quitta la cafétéria d'un pas furtif, sans attendre ses amies.
Celles-ci reprirent leur plateau, très mal à l'aise dans cette situation, puis elles quittèrent la cafétéria à leur tour, rattrapant Paris.
Après que Paris aie disparue dans le corridor, hors de la cafétéria, Nick poussa un soupir de désespérance et il baissa la tête pour me regarder.
Je n'avais qu'une seule chose à lui dire. Je voulais le remercier d'être arrivé à temps pour pouvoir me libérer de ce groupe de jeunes filles qui s'en étaient prises à moi.
-Merci Nick.
Il ne me répliqua rien puis il contourna la table où j'étais installé pour ensuite venir s'asseoir juste en-face de moi.
Il me dévisagea durant quelques secondes, ce qui me rendit très mal à l'aise, comme chaque fois où il plongeait ses yeux bleus clairs dans les miens.
J'avais peur à présent qu'il me crie dessus et qu'il me fasse la morale à mon tour. C'était ce que j'aurais mérité de sa part après ce que je lui avais fait. Mais à la place, sa réaction fût... surprenante que je compris que Nick tenait véritablement à moi et qu'il voulait comprendre mon point de vue. Il voulait décidément savoir qu'elle était le plus gros problème pour que j'aie prit cette décision.
Il prit ma main droite dans la sienne.
-Taylor... ne m'en veux pas d'avoir fait ce que j'ai fait.
-Ce que tu as fait?
Je savais qu'il parlait de Paris. Il croyait que je lui en voudrais pour cela, pourtant, au contraire, je l'avais trouvé si audacieux de lui avoir enfin dit la vérité.
Nick n'était pas heureux avec elle, dans ces conditions, je ne pouvais pas l'empêcher de se séparer d'elle simplement en croyant que c'était pour moi qu'il le faisait. Il le faisait parce qu'il en avait assez.
J'avais vu dans son visage ce soulagement et c'est là que je compris à quel point il avait souffert avec elle. Honnêtement, il avait fait le meilleur choix, et il l'avait fait pour lui.
-Nick, je ne t'en veux pas pour cela. Je ne voulais pas que tu te sépares d'elle à cause de moi, mais je voulais que tu le fasses pour toi, et je crois que c'est ce que tu as fait. Tu l'as fait pour toi. Et tu veux que je te dise, c'est extrêmement courageux ce que tu as fait. ça se voyait que tu n'étais pas heureux avec elle.
-C'est que... dit-il, en retirant sa main de la mienne, je... je ne peux tout simplement pas arrêter de penser à toi. Chaque fois que je m'allonge le soir dans mon lit, c'est toi que je vois. Personne d'autre. Tu hantes mes rêves.
J'en avais des frissons à entendre Nick me dire que j'étais l'unique personne à qui il pensait tous les soirs lorsqu'il s'allongeait dans son lit. À vrai dire, c'était la même chose pour moi.
Nick sortit une feuille de papier de sa poche, ensuite il la déplia pour la déposer sur la table, face à moi.
C'était ma chanson.
-J'ai besoin que tu m'explique ce que tu ressens vraiment. Qu'est-ce que ce texte voulait vraiment dire?
Il voulait que je lui explique et je savais clairement quoi lui répondre. Lui remettre cette chanson avait été une grande erreur. J'étais trop attacher à lui pour pouvoir le laisser derrière moi et passer à autre chose.
-Je voulais te dire également que ta composition est tout simplement... incroyable, rajouta-t-il. Tu as du talent.
-Merci, lui répondis-je, extrêmement heureuse que le garçon qui me plaisait approuvait mon talent en écriture.
-Parle-moi maintenant Taylor.
Ses yeux m'intimidaient tellement que j'avais de la difficulté à formuler mes premières phrases.
-Quand... j'ai écrit cette chanson, je croyais que... que je prenais la bonne décision. J'étais prête à t'oublier et à passer à autre chose. Je pensais qu'en continuant de te voir, je faisais quelque chose de mal parce que tu étais déjà en couple. Du moins, ma mère et ma meilleure amie m'ont fait comprendre qu'arrêter de penser à quelqu'un qu'on aime ne se fait pas du jour au lendemain. J'ai compris aussi que... d'aimer quelqu'un avec un cœur déjà occuper n'était pas nécessairement mauvais. J'ai le droit de t'aimer et tu as le droit de m'aimer.
Annotations