Chapitre 10 (Notre chanson) Partie 1
« Ces mots étaient tels des couteaux. Des épées et des armes qu'elle allait utiliser contre moi. Elle avait renversé mes sens en un seul coup. Sa voix comme des ongles sur un tableau, m'appelant lorsque j'étais vraiment blessé. C'était s'attaquer à la personne la plus faible du groupe. Elle pouvait me rabaisser d'un seul coup, mais elle ne savait pas ce qu'elle ignorait sur moi. Pourquoi devait-elle être aussi méchante?
Ses mensonges incendiés et son humiliation, elle signalait mes défauts, comme si je ne les voyais pas déjà. J'essaie de marcher normalement parce que je ne l'impressionne pas. Je voudrais juste me sentir bien à nouveau. Elle a tout simplement été malmenée. Quelqu'un lui avait peut-être fait du mal, mais son jeu d'humiliation s'arrête maintenant, parce que jamais elle ne me guidera dans la mauvaise voie. Elle ne savait pas ce qu'elle ignorait sur moi.
Je pourrais peut-être la voir un jour d'ici des années et parler d'un match de football et nous aurions la même opinion. De toute façon, personne ne m'écoute. Ivre et grommelant sur le fait que je ne suis bonne à rien. Mais tout ce que cette personne est, c'est cruel.
Pourquoi agir comme cela avec moi? Mais tout ce qu'elle est, c'est malveillant ».
Voilà ce que j'avais écrit suite ce qui s'était passé avec Paris sur l'heure du dîner, lorsque ses amies et elles s'étaient moqués de moi. J'avais besoin de me défouler un peu et de sortir toutes les mauvaises choses en moi, épuisé de toujours être vu comme une personne faible. Personne n'avait le droit à autant de méchanceté de la part d'autre être humain. J'en avais assez d'être traité ainsi.
C'est après ma journée que je m'étais rendu à la bibliothèque tout près du collège pour pouvoir aller étudier un peu et décompresser en même temps. J'avais avant tout avertit mes parents pour éviter qu'ils s'inquiètent.
En fait, ce n'était pas vraiment de l'étude que j'avais fait là-bas, mais j'avais plutôt prit mon temps pour écrire ce petit texte à la place de me concentrer sur mes devoirs. Je pense en fait que si je m'étais rendu à la bibliothèque, c'était pour avoir un peu de temps mort.
J'avais vigoureusement de préoccupation pour Nick. Depuis qu'il avait été convoqué dans le bureau du directeur, je ne l'avais pas revu. Alors j'ignorais ce qui s'était passé. Je souhaitais seulement que ce ne soit pas Paris qui est allé tout raconter au directeur et que Nick se retrouve à présent à la porte.
J'étais presque étendu sur la table, sur le long de mon bras, gribouillant n'importe quoi dans mon cahier spirale.
Cette bibliothèque avait un look si vieillot. Je crois en fait qu'elle avait de l'âge et qu'elle n'avait jamais pour autant été rénové. Mais j'adorais l'ambiance de cet endroit. Toujours serein et les gens avaient vraiment du respect pour les autres qui avaient besoin de calme.
Cette journée-là par exemple, quelqu'un ne semblait pas avoir compris le concept d'une bibliothèque. Ce garçon qui était là depuis mon arrivée, les cheveux décoiffés, portant un chandail col roulée orange et ayant son casque d'écoute sur les oreilles, commença à taper du pied. Ce son venu promptement me déranger.
J'étais très fragile des oreilles, comme je l'avais déjà mentionné, donc, tous les petits bruits venaient facilement me faire perdre ma concentration, même si pour l'instant, je n'étais pas dans mes cahiers de devoir, mais plutôt en train de m'ennuyer.
Je levai la tête vers ce garçon et poussa un soupir de désappointement tandis qu'il resta focaliser sur ce qu'il lisait dans un bouquin.
Honnêtement, je ne comprenais pas comment les gens arrivaient à se concentrer avec de la musique dans les oreilles. Je veux dire, comment pouvoir arriver à lire une seule phrase dans un livre sans rester condenser sur les paroles de la chanson? En tout cas, pour moi c'était impossible d'étudier tout en écoutant de la musique. Il me fallait du calme.
Ce qui venu me déranger encore plus qu'un simple tapement avec le pied, c'était que ce garçon commença à taper sur la table, allant au rythme de sa musique.
Cette fois je crois que ça dépassait un peu les bornes. J'espérais simplement que la bibliothécaire se pointe d'une minute à l'autre et demande à ce garçon de cesser ce bruit.
Quelqu'un fit alors son entrée dans la bibliothèque, donc, je levai les yeux en direction de la porte d'entrée de la place. La bibliothécaire alla accueillir chaleureusement cette personne qui entrait, et cette personne était nul autre que Nick.
Je me redressai quand je compris exactement qui venait d'entrer dans la bibliothèque.
Il m'avait encore suivit, je le savais.
Je souriais intérieurement, mais en même temps, j'étais un peu découragé.
Ce garçon n'abandonnerait jamais alors. Peu importe où j'irais, il me suivrait.
Il discuta 2 petites minutes avec la bibliothécaire. Il semblait bien la connaître d'après ce que je voyais. Il devait ainsi souvent venir ici.
Après qu'il ait terminé sa conversation avec elle, Nick se retourna dans ma direction, et dès que je vis qu'il détourna ses yeux vers moi, je retournai incessamment dans mes cahiers pour faire comme si je ne l'avais pas vu.
Je ne faisais pas cela parce que je n'avais pas envie de le voir, mais je le faisais parce que j'avais envie de m'amuser un peu avec lui.
Je souri parce que je savais que Nick faisait la même chose que moi pour embarquer dans mon jeu.
Je levai à nouveau la tête discrètement vers lui et vis qu'il était près d'une étagère de livre et feuilleta un magazine, tout en faisant lui aussi comme s'il ne m'avait pas distingué en entrant ici.
Actuellement, je n'étais plus concentrer sur ce garçon qui faisait du bruit en tapant sur la table. Nick était maintenant ma seule concentration.
Nick tourna la tête furtivement la tête vers moi, à son tour, tenant toujours le magazine dans ses mains, puis je lui souris. Il fit de même et il déposa le magazine à sa place et venu dans ma direction.
Je baissai la tête et ouvrit l'un de mes livres d'étude pendant qu'il venu vers ma table.
-Est-ce qu'on se connait? Me demanda-t-il, sarcastiquement.
Je levai la tête vers lui.
-Umm... je crois pas, lui répondis-je, un sourire aux lèvres.
-Il me semble vous avoir déjà vu quelque part.
-Peut-être.
-Non, je blaguais. ça va?
-Ouais, lui répondis-je, toujours en souriant.
Nick prit place à la chaise juste en-face de moi.
Je fermai mon manuel d'étude et mon cahier spiral pour les mettre de côté.
-Tu m'as suivit n'est-ce pas? Lui demandais-je.
-... On peut dire ça.
-Pourquoi tu me suis partout où je vais?
Je ne lui demandais pas cela parce que je détestais qu'il me suive partout. Au contraire, c'était un peu une sorte de fantasme que je m'étais fait juste en pensant que Nick pouvais me suivre partout où je me rendais.
Il ne me rendait pas la tâche facile. C'était dur pour moi de me retenir à l'embrasser alors qu'il était juste devant moi, me regardant. Si ce n'était pas de l'endroit où nous étions, ce serait déjà fait.
-Je croyais que ça ne te dérangeait pas que je te suive partout.
Je souris et je me mordis la lèvre inférieure. Nick le remarqua.
-Je sais à quoi tu penses.
-Ah oui?
Nick prit ma main gauche, ensuite il se leva de sa chaise, toujours en tenant ma main.
-Vient, suis-moi.
Je restai réticente un instant, me demandant où il désirait m'emmener comme ça?
-Où est-ce que tu m'emmènes?
-Vient, j'ai quelque chose à te montrer.
Je décidai de le suivre. Je me levai, laissa mes cahiers sur la table, puis Nick m'entraîna avec lui alors que je lui tenais la main. Peu importe où il voulait m'emmener, j'étais prête à le suivre.
Nous longeâmes toutes les tables pour se rendre dans les rangées où se trouvaient tous les livres de lectures. Chaque livre étaient rangée au bon endroit, ce qui voulait dire tous les romans policiers ensembles, les livres science-fiction ensemble, etc.
Je jetai un regard en direction de cette rangée où A.J et moi s'étions amusés ensemble avec ce livre espagnol et qu'il m'avait fait rire. Je nous imaginais encore tous les deux à cet endroit...
Ce souvenir s'effaça sèchement de ma tête, ne voulant plus penser à cela et regarder vers l'avenir, à ce qui m'attendait de plus joyeux.
Je tenais la main de Nick en ce moment, et je n'aurais pas pu rêver mieux, alors je ne devais pas gâcher ce moment.
Nous arrivâmes dans une rangée qui était vide pour le moment. Je constatai que c'était la rangée des livres historiques. J'adorais ce type de livre. Comment Nick avait-il fait pour deviner? Ce ne devait être qu'une coïncidence.
Une fois-là, seules dans cette rangée, nous étions dans un coin plus imperturbable de la bibliothèque.
-Que faisons-nous ici? Lui demandais-je.
Nick lâcha ma main.
Sans répondre à ma question, les lèvres de Nick se posèrent une nouvelle fois sur les miennes, tandis qu'il me fit reculer contre les étagères de livre derrière moi.
Je ne m'étais peut-être pas attendu à ce moment, mais je ne voulais pas le repousser parce qu'intérieurement, c'était ce que j'attendais qu'il fasse.
Ce baiser encore plus intense que le premier me démontra que je n'étais pas du tout prête à être une simple amie pour lui. Je voulais être encore plus. Mon désir pour lui était beaucoup trop grand pour que je m'empêche d'être avec lui. Je crois que ce deuxième baiser nous l'avait fait comprendre à tous les deux que nous n'étions pas faits pour vivre séparément. Le destin voulait que Nick et moi vivions quelque chose d'extraordinaire, plus qu'un simple coup de foudre.
À ce moment où je vis du coin de l'œil qu'un garçon passa près de notre rangée où nous étions, je repoussai soudainement Nick puis je me tournai de dos à lui pour faire comme si je fouillais parmi les bouquins. Nick vis ce que je fis, alors il me copia, constatant à son tour que quelqu'un passait devant la rangée où nous étions, là, en train de s'embrasser.
Ce garçon s'arrêta et il nous foudroya du regard, très conscient de ce qu'il venait de voir. Je souri tout en continuant de faire comme si rien ne s'était passé.
Après avoir été observée durant de longues secondes par ce garçon, il finit par quitter la rangée et nous étions de nouveau hors de vue.
Nick et moi se retournâmes l'un vers l'autre, et nous nous sourîmes tous les deux.
Ce temps que nous avions passé dans la bibliothèque, Nick et moi, avait été encore plus magique que notre premier baiser sur le bord du lac. Notre passion pour tous les deux grandissait dangereusement. Maintenant, je n'avais plus envie de le laisser partir. Je voulais m'allonger dans ses bras durant une nuit entière. Il était tel un drogue pour moi et mes nuits ne se passaient pas sans que je rêve à lui.
Par contre, il était à présent temps pour moi de repartir chez moi.
Nick et moi sommes sorti à l'extérieur ensemble, après que j'aie été cherché mes cahiers pour les ranger dans mon sac à dos, et c'était le temps de se laisser ici pour que je puisse repartir chez moi.
Nous habitions peut-être tous les deux l'un à côté de l'autre, mais je ne savais pas s'il rentrait tout de suite chez lui où s'il avait autre chose à faire avant.
-Bon, alors c'est ici qu'on se dit au revoir, lui dis-je, déçu de devoir nous séparer après ce baiser inoubliable.
-Quelqu'un vient te chercher?
-Non, je rentre à pieds.
-Je peux te raccompagner si tu veux?
-Tu as une voiture?
-Oui, juste là, me dit-il, tout en pointant une voiture grise garé sur le bord de la rue, tout près de la bibliothèque.
Je crois déjà avoir vu cette voiture quelque part.
Je me souvenais, c'était le soir où j'avais aperçu le frère de Nick quitter la maison si précipitamment que je me demandais où pouvait-il partir aussi vite? J'y avais distingué quelque chose de louche dans cela justement.
-Oh... c'est bien gentil Nick, mais je ne veux pas te déranger avec cela, alors je...
Adonc que je m'apprêtai à partir, Nick retenu mon bras délicatement.
Je me retournai vers lui.
-Tu ne me déranges pas du tout. ça me fera plaisir.
Comment pouvais-je refuser une telle offre venant de lui? Me retrouver seul dans sa voiture avec lui, je ne refuserais jamais.
Je lui fis un sourire, ce qui donna une idée à Nick que ma réponse était affirmative.
Nous nous dirigeâmes donc vers la voiture garée sur le bord de la rue et une fois devant, Nick m'ouvrit la portière du côté passager avant que j'ai pu tendre mon bras pour l'ouvrir moi-même. Son geste digne d'un gentleman venu me faire chaud au cœur.
-Wow, merci.
Je m'installai dans la voiture tandis que Nick ferma ma portière.
La voiture était très bien ordonnée, et j'aurais même pu croire qu'elle était neuve.
Je regardai Nick contourner la voiture par derrière puis il ouvrit sa portière du côté conducteur.
J'avais posé mon sac à dos sur mes genoux, et lorsque je fus enfin seul à seul avec Nick dans sa voiture, je serrai mon sac à dos contre ma poitrine, me sentant extrêmement bizarre à l'intérieur de moi soudainement, un effet de papillon dans le ventre. Je n'étais pas mal à l'aise, mais très bien en fait.
Nick tourna la tête vers moi après qu'il ait fermé sa portière. Il remarqua quelque chose de différent mon visage pendant que je fixais tout droit devant moi en direction de la rue, là où des piétons traversaient pour changer de côté.
-Tu n'es pas trop nerveuse? Me demanda-t-il, venant me faire sortir de mes pensées.
Je me retournai vers lui, n'ayant pas compris sa question, perdu ailleurs dans ma tête durant un petit instant, presque comme si j'avais quitté la terre durant à peine quelques secondes.
-Quoi?
-Tu ne t'inquiète pas de te retrouver seul dans une voiture avec un homme que tu ne connais presque pas?
À vrai dire, oui j'étais ce genre de fille qui avait peur de tout et qui refusais de monter dans la voiture de gens que je ne connaissais pas assez bien. Mais pour être franche, c'était différent avec Nick. Je sais que je le connaissais très peu et que je ne devrais pas accepter de monter dans sa voiture aussi facilement. Pourtant, j'avais confiance en lui et j'avais encore moins peur de cet homme.
-Non, pas du tout. Je te fais confiance.
-D'accord. Attache ta ceinture.
J'allais oublier ce détail important.
Je tirai sur la ceinture puis je m'attachai.
Quelle chance que Nick m'air rappeler cette règle considérable de la route, parce que j'étais sur le point d'oublier de boucler ma ceinture.
Pourquoi est-ce que je perdais le contrôle quand j'étais en sa présence? Je me trouvais si stupide. Malgré cela, ça me prouvait que j'étais bel et bien folle de Nick.
Nick glissa les clefs dans le contact pour démarrer la voiture. Il quitta la bibliothèque, ensuite en direction de notre quartier.
Durant notre route, je voulais demander à Nick ce qui s'était passé exactement dans le bureau du directeur ce midi. Il ne m'avait parlé de rien lorsqu'il m'avait rejoint dans la bibliothèque tout à l'heure. Peut-être que finalement, rien d'une grande importance ne s'était passé dans le bureau. Bien entendu, j'aurais juré avoir perçu dans le visage du directeur de la exaspération ou quelque chose comme ça.
C'était mort dans la voiture depuis que nous avions quittés la bibliothèque.
-Alors, qu'est-il arrivé dans le bureau du directeur? Lui demandais-je, alors qu'il avait les yeux rivé sur la route.
Il prit un petit instant avant de me répondre. Son silence m'inquiéta.
-Je n'ai plus de travail, me répondit-il, tout en détournant le regard vers moi.
Je ressentis un coup de fouet au cœur quand Nick m'avoua qu'il n'avait plus de travail. J'étais certaine que la coupable dans tout ça c'était Paris. Qu'avait-elle raconté au directeur? L'avait-elle accusé de mauvaise conduite envers elle ou quelque chose de plus grave encore, comme d'agression sexuelle?
Je me sentais en ce cas coupable dans cela, encore une fois. Si Paris était allé se plaindre auprès de la direction de l'école, c'était rien que par ma faute parce que je lui avais brisé le cœur en lui volant son petit ami, ce qui n'avait pas du tout été mon intention, dois-je le mentionner? Ce qu'elle voulait désormais c'était de me pourrir la vie.
Je me redressai sur mon banc après que Nick m'ait révélé son renvoi de l'école.
-Tu n'as plus de boulot?
-Non.
Je voulais qu'il m'en dise plus, toutefois, c'était comme s'il ne voulait pas en parler. Je voulais savoir qui était en effet le coupable de cet acte, même si je me doutais bien que c'était Paris.
-Mais enfin pourquoi?
-Le directeur n'a rien voulu me dire sur la personne qui est venu le voir. Mais il m'a dit par contre que quelqu'un nous avait vus dans la cafétéria en train de se disputer et qu'il savait que Paris et moi étions en couple. Il a alors dit que c'était inacceptable d'avoir des relations intimes entre professeur et étudiant dans un établissement scolaire. Mais même si le directeur n'a rien voulu dire sur cette personne qui m'a dénoncé, je sais que c'est Paris qui a fait ça.
Nick parlais d'une façon comme si c'était tout à fait pathétique ce qui lui arrivait. Il n'avait pas l'air anéanti ou en rogne. Il était neutre. Aucune expression sur son visage ne démontrait qu'il était contrarié.
-Je suis désolé, lui dis-je. Tout ça c'est de ma faute.
Voilà qui venu rendre Nick un peu plus expressif. Il n'appréciait pas que ce soit moi qui porte le blâme.
-De ta faute? Pourquoi ça serait de ta faute?
-Parce que c'est un peu à cause de moi si tu as décidé d'en finir avec Paris. Tu l'as fait aussi parce qu'elle détruisait ta vie, mais cette fille est jalouse parce qu'elle est convaincue que c'est moi qui t'ai enlevé à elle. Si seulement elle savait ce que j'ai fait pour éviter de lui briser son cœur. Je me suis fait du mal à moi-même pour ça et tu le sais.
-Écoute Taylor, je t'interdis de croire que ce qui est arrivée est de ta faute. La seule personne à qui il faut en vouloir, c'est à moi.
Sur ce point, je n'étais pas d'accord avec lui.
-Tu n'as rien fait de mal. Tu as parfaitement le droit d'aimer qui tu as envie. Tu es libre.
-Le problème c'est que je n'aurais pas dû le faire devant autant de gens. J'aurais dû trouver un endroit convenable et un bon moment pour le faire.
Maintenant qu'il l'expliquait, alors oui il avait raison. Mais ça ne donnait en aucun cas la satisfaction pour Paris d'aller se plaindre chez le directeur pour faire perdre le boulot à Nick. Nous ne savions pas pertinemment si c'était vraiment Paris qui avait cela, par contre, ce que je savais, si c'était bien elle qui l'avait fait, c'était qu'elle désirait le faire exclusivement pour détruire encore plus la vie de Nick parce qu'elle était jalouse.
-De toute façon, ça ne me dérange pas, dit-il.
-Que veux-tu dire?
-Je me fou de ne plus avoir ce boulot. Je trouverai facilement autre chose, mais je me sens libre maintenant. Je n'ai plus à me soucier de Paris lorsque je pense à toi.
Ce que Nick avait dit, je ne l'avais jamais entendu de la part d'un autre de mes copains que j'avais eu dans ma vie. J'avais une grande importance pour lui. N'empêche qu'il venait de perdre son travail et que ce n'était pas convenable. Le directeur trouvait comme raison que c'était inacceptable d'avoir une relation intime entre professeur et élève, mais du moins, nous étions tous libre d'aimer. Empêchons-nous un parent et un élève de se voir s'ils sont dans la même école? Ou encore un frère et une sœur? Donc c'était la même chose pour les couples. Il n'y avait aucune loi écrite qui interdisait un lien d'amour entre une élève et un enseignant, tout comme un patron avec son employé. Les gens avaient clairement une mauvaise vu de ses gens, et ça sa me rendait hors de moi.
-Nick, tu dois te rendre compte de ce qui t'arrive. Ce n'est pas n'importe quoi de perdre son boulot. Tu devrais plutôt penser à toi et non à moi dans cela.
Il ne répliqua rien. Peut-être parce qu'il se rendait compte que j'avais raison. Ce n'était pas plutôt sa passion pour moi qui devait compter dans cette situation, mais préférablement de ce qu'il venait de perdre.
Le reste du trajet en voiture jusqu'à chez moi se fit dans le silence.
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