Chapitre 12 (Personne ne peut te blesser maintenant) Partie 6
Voilà pourquoi je disais que je ne regretterai jamais d'avoir commis cette infraction avec Nick. C'était à cet endroit précis que j'avais eu ma première relation sexuelle. Même si j'avais été angoisser au début, ce qui était naturellement normal, ça avait été parfait. Nick était resté très respectueux du début à la fin. Ce n'était pas toutes les filles qui avaient la chance de pouvoir avoir une bonne première relation sexuelle. Il fallait avoir un homme respectueux pour que ça se déroule bien. Certains étaient plus brusque, mais d'autre était plus doux, comme ça l'avait été avec Nick. ça avait été fait d'une façon très romantique.
Je ne pensais pas toute suite à la réaction qu'aurons mes parents lorsqu'ils seront cela. Ce n'était pas non plus à quoi je pensais en priorité après cette relation intime entre Nick et moi.
Nous étions désormais allongé, dans les bras l'un de l'autre. Je me sentais en sécurité dans ses bras. J'étais épuisé et je commençais à m'endormir. Nick repoussa une mèche de cheveux de mon visage, quand il pensa soudain à quelque chose. Quelque chose que je n'avais pas pensé avant, mais qui aurait été d'une importance cruciale.
-Bon sang! Dit-il, soudainement.
-Quoi? Lui demandais-je, inquiète par cette réaction soudaine.
-Tu te rends compte que nous n'avons utilisé aucun moyen de protection? Nous n'y avons pas pensé.
-ça va, t'inquiète, je prends la pilule.
-ça t'arrive des fois d'oublier?
-Pas vraiment. Au début oui, mais plus maintenant.
-La seule chose que cette pilule ne fait pas, c'est de nous protéger contre les maladies.
-Tu me l'aurais dit si ça avait été le cas.
Au départ, cette pilule était pour contrôler mes règles. Plus tard, j'avais commencé à l'utiliser pour les relations sexuelles lorsque j'avais débuté ma relation avec A.J. Mais rien entre nous deux ne s'était passé, du moins, rien n'avait pu aller plus loin.
Nick m'avait fait peur durant un instant avec cette réaction soudaine. Je croyais pendant une seconde que quelqu'un nous avait aperçus et que nous serions dans le trouble.
Par contre, la seule chose que la pilule ne pouvait pas protéger, c'était les maladies transmises lors de rapport sexuelle, tout comme Nick l'avait dit. Mais pour ça je n'avais pas de crainte. Je savais que Nick m'en aurait parlé si ça avait été le cas. Toutefois, il était toujours mieux de rester prudent. Nous le serions la prochaine fois.
J'aurais bien voulu passer le reste de la nuit comme ça, dans cette maison et à profiter de la chaleur de nos corps ensemble, seulement, il était temps pour nous de partir. Nous ne pourrions pas rester ici plus longtemps.
-On devrait partir, lui proposais-je, tandis qu'il passait sa main dans mes cheveux.
ça m'endormait encore plus. J'étais bien. Je ne voulais pas partir.
-Je dis ça à contrecœur.
-L'hôtel nous attend, c'est ce que tu veux dire?
-Oui, soupirais-je, n'ayant aucune envie de m'en aller.
Nous nous embrassâmes durant un bon moment, pourtant, je dû nous stopper, même si je n'en avais aucune envie, quand Nick commença à descendre sa main un peu trop bas.
Je me redressai sur le lit.
-Tu me passe mes vêtements, lui demandais-je, alors que nos vêtements se trouvaient sur le sol, sur le côté de Nick.
Il se redressa à son tour puis il ramassa tous nos vêtements pour ensuite les jeter sur le lit. Je ramassai les miens et je me levai du lit pour pouvoir enfiler mes sous-vêtements.
Tandis que je m'habillai, je distinguai de son côté que Nick ne cessait de me regarder en train d'enfiler mes vêtements.
Je lui souris.
-Qu'est-ce que tu regardes? Aller, rhabille-toi. Tu vas avoir froid si tu restes comme ça, lui dis-je en l'agaçant.
Je ne pourrais pas oublier ce que nous avions vécu là-bas. Personne ne pourrait oublier ce genre de chose. Nick avait tout fait pour que cette sortie devienne inoubliable, et ça je lui en serais toujours reconnaissante.
Nous avions quittés les lieux tout aussi discrètement que de la façon dont nous étions entrés. Nick avait fait gaffe aussi de refermer la fenêtre derrière nous.
Durant notre retour à l'hôtel, la fatigue s'empara vite de moi. Ce soir, j'allais pouvoir m'assoupir dans les bras de mon copain.
Tout ce qui s'était passé durant cette sortie, je l'avais rêvé, et ce que j'avais rêvé, ça s'était réalisé. Je pourrais même dire que ça c'était passé encore mieux que j'avais pu m'en faire une idée.
En arrivant à l'hôtel, le stationnement était toujours aussi désert que lorsque nous sommes arrivées à Dyess en après-midi. Nick gara la voiture un peu plus près du bâtiment et il arrêta le moteur.
Soirée très imprévu, il fallait le dire. Et qu'allions-nous faire demain? À présent que nous avions visité la maison, (qui n'était pas tant une visite en fin de compte), nous allions reprendre la route demain matin pour Hendersonville? Je crois que Nick me réservait encore quelque chose.
Nous étions restés un peu dans la voiture sans même savoir pourquoi. C'était silencieux. Nous étions abattus de notre journée. Une journée de longue route, c'était peut-être étonnant à dire, mais oui, une journée de longue route comme nous l'avions fait, je trouvais cela accablant.
-Merci, finis-je par lui dire, alors que le silence durait depuis un instant.
Il tourna la tête vers moi.
-Pourquoi?
-Pour tout ce que tu fais pour moi depuis le début. Pour le respect que tu as eu ce soir.
-Tu n'aurais jamais pensé à ce qui se serait passé là-bas?
-Tu veux dire ce que nous avons fait?
L'infraction et ma première relation sexuelle? Non, ça n'avait pas été dans mes plans, effectivement.
-Personne n'aurait pu savoir.
Nous sommes entrés dans l'hôtel et sommes allés reprendre les clefs de notre chambre à l'accueil. Nick et moi étions morts de fatigue. Une bonne nuit de sommeil ne nous ferait pas de mal.
Avant de pouvoir aller s'allonger pour pouvoir se reposer, je devais absolument prendre une douche. Ce fût d'ailleurs la première chose que j'avais dit à Nick en entrant dans notre chambre.
Nick ferma la porte de notre chambre puis il jeta les clefs sur le lit, près de la porte.
-Je vais dans la douche, lui dis-je, en me dirigeant vers la salle de bain.
-D'accord, j'y vais après toi.
Je me retournai vers lui avant d'entrer dans la salle de bain. Il s'était assis sur le lit, près de la porte. J'avais envie de faire quelque chose que je n'avais jamais encore fait avec un homme.
-Mais prend ton temps, rajouta-t-il.
-Tu voudrais m'accompagner?
Il resta bouche bée durant un très court délai, incertain de ce que je venais de lui proposer ou s'il avait bien saisit ce que je voulais dire par là.
-Tu veux dire... t'accompagner dans la douche? Tu es certaine?
-Oui, pourquoi? Je ne te l'aurais pas proposé si je n'en avais pas eu envie.
-D'accord, dit-il en se levant du lit.
Ce n'était pas tant de savoir si lui il était d'accord avec cela, parce que je savais qu'il l'était, sans exception. Il avait voulu plutôt s'assurer que c'était ce que je désirais vraiment. Or, comme je lui aie dit, je n'aurais jamais offert cela si je ne l'avais pas voulu.
Une douche entre amoureux, je n'avais jamais fait cela, et je dois dire que je n'avais pas détesté.
Avec ce que je vivais avec Nick, je ne me sentais pas comme dans un couple d'adolescent. Je me sentais dans une relation plus mature, dans une relation considérablement plus sérieuse que les autres que j'avais pu avoir dans ma vie. Bon, certain était des garçons du primaire et ce n'est jamais consciencieux dans ces cas-là, et ce n'est pas du tout un préjugé. Nick me faisait sentir plus vieille intérieurement, mais pareillement physiquement, je pouvais facilement passer pour une femme de son âge. J'avais la sensation que je reflétais un plus vieux caractère lorsque je me retrouvais en sa présence.
Nick était sorti un peu avant moi de la douche. Moi, je suis resté un peu pour profiter de l'eau chaude. Avoir passé autant de temps assise dans une voiture, ça ne m'avait pas tellement aidé. J'avais une affreuse douleur dans le cou, une espèce de torticolis, je crois, d'après ce que je ressentais. Possiblement en m'endormant durant notre route entre Cookville et Nashville, j'avais pris une mauvaise position dans la voiture. C'était fort probable. En revanche, l'eau chaude était un remède pour moi. Je le faisais régulièrement quand j'avais des endroits sur mon corps endolori.
Je suis sortie de la douche ensuite j'ai saisi l'une des serviettes accrochés sur un crochet derrière la porte, et je me séchai.
Et pour rajouter, cette salle de bain était d'une propreté impeccable.
Je laissai tomber ma serviette par terre et je m'apprêtai à enfiler d'abord mes sous-vêtements et par la suite mettre ma robe de chambre par-dessus, mais je m'arrêtai.
D'habitude, ce n'était pas véritablement dans mes habitudes de porter une robe de chambre après une douche ou un bain, et raisonnablement, je ne savais pas du tout pourquoi j'avais emmené ma robe de chambre dans mes bagages. Peut-être inconsciemment je l'avais rangé dans ma valise?
Cette robe de chambre avait été un cadeau que l'une de mes amies m'avait offert à l'un de mes anniversaires, au début du secondaire. Elle m'avait servi une ou deux fois, mais pas plus que ça. Je l'avais plus tard rangé dans ma garde-robe et elle n'a jamais été plus utile que cela. Je l'avais gardé uniquement parce que je l'a trouvait jolie.
Je quittai la salle de bain en éteignant derrière moi, la robe de chambre sur le dos, entièrement nue en-dessous. Je jetai mes vêtements que j'avais portés aujourd'hui sur le lit inoccupé, ne prenant pas le temps de les replacer dans ma valise, et j'allai rejoindre Nick qui semblait déjà s'être assoupit. Il s'était endormit assez expéditivement. ça faisait à peine une quinzaine de minutes qu'il avait quitté la douche.
Arrivée près du lit, je relevai un peu les couvertures de mon côté et je pris place dans le lit, à ses côtés, alors qu'il était allongé de dos à moi. Il devait être épuisé pour s'être endormit en si peu de temps. Je le comprenais, moi aussi je l'étais. En outre, pour l'instant, je n'avais pas envie de dormir. J'avais en tête autre chose.
Nick restera peut-être surpris. Il aurait peut-être cru que je me serais allonger dans l'autre lit, ne me sentais pas à l'aide maintenant de dormir à ses côtés. Au contraire, nous avions couché ensemble, c'était assez normal de ne plus être mal aisé de dormir dans le même lit que notre partenaire. Dire que j'avais hésité à prendre une décision là-dessus lorsque nous étions arrivées dans notre chambre d'hôtel et que j'avais constaté la présence de deux lits.
Je l'embrassai sur l'épaule, ce qui venu presque instantanément le réveiller. Il se retourna vers moi. Nous nous embrassâmes durant encore une longue minute. Je passerais ma vie à l'embrasser si je le pouvais.
Je crois que Nick ne s'était pas rendu compte qu'il n'y avait pas longtemps qu'il dormait.
-Je me suis endormit? Combien de temps?
-Très peu de temps. Tu es mort de fatigue, ça se voit.
-Effectivement. Mais toi tu as l'air en forme encore.
Je l'embrassai de nouveau.
-Tu n'as pas l'air d'une personne trop épuisé.
Je souris puis nous nous embrassâmes avec encore plus de passion. Nick ne perdit pas trop son temps, il détacha ma robe de chambre, que j'avais attachée juste avant de sortir de la salle de bain, et il la retira pour la jeter sur le sol. Je me retrouvai sans plus tarder au-dessus de lui et puis nous étions repartit pour une seconde fois.
Je le redirais toujours, mon voyage ne s'était pas passé comme je l'avais prévu. Nous n'avions rien vu venir, et je ne pense pas non plus que Nick avait déjà préparé son coup à la maison de Johnny Cash. C'était arrivé naturellement. Par contre, ces imprévus ont fait que ce voyage à Dyess restera unique, mais surtout, ça restera fermement gravé dans ma mémoire. Passer une nuit entière dans ses bras, ressentir la chaleur de son corps, ça m'avait donné une forme de sécurité, comme jamais je ne l'avais ressenti avec un autre homme. ça avait été tout simplement le plus beau moment de mon existence.
Quand je raconterai à mes parents ce qui nous ait arrivées, (parce que oui, je pense pertinemment que mes parents doivent être au courant de ça), je ne savais pas encore leur réaction, encore, je pouvais déjà me faire une image de la tête que ma mère fera lorsque je lui raconterai. La seule chose que je ne leur dirai pas, ni jamais, c'est à l'endroit où ça s'était passé. Ce secret resterait entre Nick et moi. Personne ne le saura.
Ce fût les rayons de soleil qui venu me sortir de mon sommeil éloigné. Je croyais au début que tout ce que j'avais vécu hier n'était qu'un simple rêve. Un rêve qui m'avait semblé si réel, mais que je me serais réveillé dans ma chambre, dans le sous-sol de ma maison. Néanmoins non, ça n'avait pas du tout été un rêve. Je m'étais bien réveillé dans notre chambre d'hôtel à Dyess, au côté de mon amoureux.
J'étais de dos à Nick. Je me retournai vers lui suite à avoir ouvert les yeux. Il dormait encore. Je ne voulais pas le réveiller. Nous avions eu une journée exténuante hier, mais de plus, nous avions quasiment passé une nuit blanche. Une sensationnelle nuit blanche, d'ailleurs.
Je retirai les couvertures de sur moi et je sortis du lit et ramassa ma robe de chambre sur le sol sans faire de bruit. Je l'enfilai puis je pris mon portable que j'avais laissé sur l'autre lit, hier soir. En ouvrant mon téléphone, je vis que j'avais un appel manqué, et vous devinez assurément de qui. Ma mère. Cet appel que j'avais manqué était d'hier soir, justement dans les alentours des heures où Nick et moi étions à la maison de Johnny Cash. Nous étions sans doute dans l'acte lorsqu'elle m'avait appelé. Mais de toute façon je mettais toujours mon téléphone en mode vibration, mis à part lorsqu'il y avait des situations plus délicate où je devais rester près du téléphone, comme cette fois où ma sœur s'était retrouvé à l'hôpital à cause d'une sévère bronchite. Donc, Nick et moi n'aurions pas pu entendre mon téléphone. Elle m'avait demandé en début de soirée, quand je l'avais contacté en arrivant à l'hôtel de la rappeler un peu plus tard, et ça m'était sorti de l'esprit. C'était mes vacances et je profitais du moment que je passais seul avec Nick. Je crois que c'était normal et compréhensible de vouloir passer un peu de temps seul entre aimés.
J'allais devoir la rappeler. Elle devait être dans tous ces états, morte d'inquiétude pour sa jeune fille de 17 ans seul à Dyess avec son copain avec qui elle était en couple depuis seulement une journée. Elle devait encore se faire d'horrible scénario d'enlèvement et de séquestration. Toutefois, si elle n'avait tenté de m'appeler qu'une seule fois, c'était peut-être parce qu'elle avait finalement réussit à contrôler son stress, parce que je savais que s'il elle avait été inquiète, qu'elle avait eu des doutes, elle aurait tenté de me rejoindre une dizaine de fois au minimum. Elle était certes extrêmement protectrice, mais je l'aimais comme ça. Je préférais encore avoir une mère comme ça plutôt que d'une mère qui se fichait totalement de moi et qui n'avait aucun besoin de savoir où j'allais et quand je rentrais.
Afin de ne pas réveiller Nick, qui semblait si bien dans son sommeil, je quittai la chambre avec uniquement mon portable à la main pour pouvoir contacter ma mère.
Je fermai très délicatement la porte derrière moi, et j'allai m'adosser contre le mur dans le couloir.
J'avais encore le saisissement que nous étions seuls ici. Il n'y avait aucun bruit et je n'avais même pas le souvenir d'avoir entendu une seule fois une porte claquer cette nuit. Au surplus, Nick et moi n'étions pas tant concentrer sur ce genre de détail, alors nous nous n'en étions inévitablement pas rendu compte. Nous n'étions pas unique ici puisqu'il y avait d'autres véhicules dans le stationnement, du moins, c'était comme si nous l'étions.
J'appelai ma mère sans plus tarder. Elle devait être encore près de son téléphone. Deux coups et elle était déjà à l'appareil.
-Salut ma chérie, me répondit-elle de très bonne humeur, ce qui me laissa assez perplexe.
Elle n'était pas morte d'affolement, c'était déjà un bon début.
-Excuse-moi maman, je n'ai pas tenu ce que tu m'avais demandé hier.
-ça va, ne te fait pas du souci avec ça. Je comprends, ce sont tes vacances.
Ma foi je croyais parler à une autre personne que ma mère. J'avais ma petite idée. Je revenais aujourd'hui et elle devait être réjouit de me revoir revenir à la maison saine et sauve. Je n'allais pas plaisanter là-dessus, mais il restait toujours des risques sur le chemin du retour. En outre, je ne disais pas ça du tout parce que j'avais un pressentiment que ça allait arriver. Pas question que je dise ceci à ma mère.
-Qui est à l'appareil? Dis-je en taquinant ma mère.
Je l'entendis pousser un soupir à l'autre bout du fil, accompagner d'un petit fou rire.
-Je devine. Tu devais sans doute croire que je serais morte de peur et accroché au téléphone avec les policiers au bout du fil?
C'était pratiquement ce que j'avais pensé.
-Tu marques un point.
-Écoute, ton père m'a beaucoup parlé hier soir et son conseil a été de te laisser un peu aller et de ne pas constamment te demander de m'appeler. Ton père aussi me trouve légèrement trop protectrice. Tu auras bientôt 18 ans. Je m'aperçois que tu changes de plus en plus et que tu as petit à petit besoin d'un peur d'air.
Mes 18 ans, ça arrivait dans à peine 3 jours. C'était ce mardi. Je n'en avais toujours pas parlé à Nick. Il fallait sérieusement que je pense à des invitations.
Ce que ma mère me disait était très intéressant, mais je la coupai dans son histoire pour pouvoir me tourner sur le sujet de mon anniversaire.
Est-ce qu'ils avaient prévus quelque chose? C'était toujours cette question que je me posais puisqu'ils ne me parlaient de rien.
-C'est vrai, ma fête approche à grand pas, la coupais-je.
-Effectivement, ce mardi. Ma petite fille aura bientôt 18 ans, tu t'en rends compte?
-Je ne suis plus tant ta petite fille. Ava c'est ta petite fille.
-Tu as pensé à des invitations pour ton anniversaire?
Si ma mère me posait cette question, c'était sans doute parce que finalement, il n'y avait rien de prévu pour mes 18 ans. Je trouvais cela bizarre dans ce cas que ma mère et mon père ne m'aient parlés de rien à propos de ma fête avant aujourd'hui, et cela seulement parce que c'était moi qui avait abordé le sujet. Pour être franche, j'étais assez déçu cette année. On dirait presque que mes parents avaient oubliés l'anniversaire de leur propre fille. C'était une journée si unique et importante, et mes propres parents arrivaient à pouvoir l'oublier? Il y avait quelque chose de louche dans cela. Ce n'était pas le genre de mes parents.
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